[article] 
inLa revue de gériatrie > Vol. 49, n° 5 (Mai 2024) . - p. 299-300

Titre :	Risque d’hospitalisations liées à des saignements lors de l’utilisation d’amiodarone avec l’apixaban ou le rivaroxaban chez des patients atteints de fibrillation atriale : une étude de cohorte rétrospective
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Alexandre Boussuge
Année de publication :	2024
Article en page(s) :	p. 299-300
Langues :	Français (fre)
Catégories :	Alpha E:Effet secondaire indésirable des médicaments ; F:Fibrillation atriale ; H:Hospitalisation ; M:Médicament ; S:Saignement
Résumé :	Aujourd’hui, les anticoagulants les plus fréquemment prescrits pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ischémiques de patients ayant une fibrillation atriale (FA) sont les anticoagulants oraux directs anti-Xa (apixaban et rivaroxaban). L’amiodarone est le médicament le plus couramment prescrit pour maintenir le rythme sinusal de ces patients. Le rivaroxaban et l’apixaban sont des substrats du cytochrome P450-3A4 (CYP3A4) et d’une pompe d’efflux (la glycoprotéine-P [P-gp]) dont les fonctionnements normaux entraînent une élimination de ces molécules… Or l’amiodarone est un inhibiteur de ces deux processus. Dans des études antérieures, des inhibiteurs du CYP3A4 et de la P-gp ont entraîné une augmentation de la concentration plasmatique de leurs substrats. L’activité anticoagulante des anti-Xa étant liée à leurs concentrations plasmatiques, il serait logique d’observer une augmentation d’événements hémorragiques graves. Cependant, les conséquences cliniques de cette interaction médicamenteuse potentielle entre l’amiodarone et les anti-Xa reste incertaine. Il n’avait pas été mis en évidence de surrisque hémorragique dans les études princeps sur les anticoagulants oraux directs en cas de prise d’amiodarone. Par la suite, les résultats d’études sur le sujet étaient mitigés, potentiellement dus à des limites méthodologiques. Face aux conséquences importantes qu’entraînerait la mise en évidence d’une interaction prohémorragique entre l’amiodarone et les anti-Xa, les auteurs de cet article ont souhaité approfondir cette question par une étude de cohorte rétrospective chez des patients âgés ayant une FA traitée par amiodarone et recevant de l’apixaban ou du rivaroxaban(1).
Permalink :	http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=56795

[article] Risque d’hospitalisations liées à des saignements lors de l’utilisation d’amiodarone avec l’apixaban ou le rivaroxaban chez des patients atteints de fibrillation atriale : une étude de cohorte rétrospective [texte imprimé] / Alexandre Boussuge . - 2024 . - p. 299-300.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > Vol. 49, n° 5 (Mai 2024) . - p. 299-300

Catégories :	Alpha E:Effet secondaire indésirable des médicaments ; F:Fibrillation atriale ; H:Hospitalisation ; M:Médicament ; S:Saignement
Résumé :	Aujourd’hui, les anticoagulants les plus fréquemment prescrits pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ischémiques de patients ayant une fibrillation atriale (FA) sont les anticoagulants oraux directs anti-Xa (apixaban et rivaroxaban). L’amiodarone est le médicament le plus couramment prescrit pour maintenir le rythme sinusal de ces patients. Le rivaroxaban et l’apixaban sont des substrats du cytochrome P450-3A4 (CYP3A4) et d’une pompe d’efflux (la glycoprotéine-P [P-gp]) dont les fonctionnements normaux entraînent une élimination de ces molécules… Or l’amiodarone est un inhibiteur de ces deux processus. Dans des études antérieures, des inhibiteurs du CYP3A4 et de la P-gp ont entraîné une augmentation de la concentration plasmatique de leurs substrats. L’activité anticoagulante des anti-Xa étant liée à leurs concentrations plasmatiques, il serait logique d’observer une augmentation d’événements hémorragiques graves. Cependant, les conséquences cliniques de cette interaction médicamenteuse potentielle entre l’amiodarone et les anti-Xa reste incertaine. Il n’avait pas été mis en évidence de surrisque hémorragique dans les études princeps sur les anticoagulants oraux directs en cas de prise d’amiodarone. Par la suite, les résultats d’études sur le sujet étaient mitigés, potentiellement dus à des limites méthodologiques. Face aux conséquences importantes qu’entraînerait la mise en évidence d’une interaction prohémorragique entre l’amiodarone et les anti-Xa, les auteurs de cet article ont souhaité approfondir cette question par une étude de cohorte rétrospective chez des patients âgés ayant une FA traitée par amiodarone et recevant de l’apixaban ou du rivaroxaban(1).
Permalink :	http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=56795