[article]
Titre : |
Aspects épidémiologiques et évolutifs des patients âgés de 65 ans et plus opérés pour une fracture de l’extrémité supérieure du fémur : étude observationnelle prospective |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Imed Miadi, Auteur |
Année de publication : |
2023 |
Article en page(s) : |
p. 330-339 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Alpha C:Comorbidité ; E:Epidémiologie ; E:Évaluation gériatrique ; F:Fracture ; F:Fracture de l'extrémité supérieure du fémur ; G:Gériatrie ; M:Mortalité ; O:Orthopédie ; P:Période postopératoire ; P:Personne âgée ; T:Traumatologie
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Résumé : |
La fracture de l’extrémité supérieure du fémur (FESF) est une complication sévère du sujet âgé, elle concerne 1,3 million de patients par an dans le monde [1]. Les études dédiées au suivi postopératoire des patients opérés pour une fracture de la hanche à long terme sont rares. L’objectif était de déterminer le profil épidémiologique et évolutif centré sur la morbi-mortalité (survie et déclin fonctionnel et cognitif) dans l’année qui suit une intervention pour une FESF chez les patients âgés de plus de 65 ans. Méthodes : Étude observationnelle prospective. Les données gériatriques étaient recueillies lors de la prise en charge chirurgicale de la FESF avec une évaluation postopératoire du statut vital, fonctionnel et cognitif. Résultats : Sur une période de 24 mois, 119 patients ont été opérés au niveau du service d’orthopédie-traumatologie du centre hospitalo-universitaire (CHU) d’Annaba, les patients étaient initialement tous indépendants (activités instrumentales de la vie quotidienne [IADL] 4 ≥ 3) et sans troubles cognitifs préopératoires. Il s’agissait de 32 hommes et 87 femmes. L’âge moyen était de (77,4 ± 8,2) ans avec des extrêmes de 65 ans et 100 ans. Toutes les lésions étaient unilatérales avec une prédominance à droite. Il s’agit principalement de fractures du massif trochantérien à 72 %. Les circonstances étiologiques les plus rencontrées étaient des chutes suite à des accidents domestiques. Quatre-vingt-sept patients ont bénéficié d’une rachianesthésie, 19 d’une anesthésie générale et 13 d’une péridurale. Le délai moyen d’intervention était de 5,11 ± 4,17 jours avec des extrêmes de zéro et 18 jours. Selon le traitement réalisé, 14 Dynamic Hip Screws (DHS), trois enclouages centromédullaires (ECM) , 33 lames-plaques et 24 clous-plaques et 15 clous-gammas, 28 prothèses de Moore et deux vissages. La durée moyenne de séjour était de sept jours. Le taux de mortalité à un an des 119 patients était de 19,3 %. Les patients décédés après un an, dénutris (13,2 %, p = 0,05) avec une comorbidité élevée (ASA 2(78 %) et ASA 3(13 %) (p < 0,01 et p = 0,05). Parmi les survivants, 27 % présentaient un déclin cognitif postopératoire. Le décès survenait en moyenne à 82,17 jours. Conclusion : La FESF reste un véritable problème de santé publique par sa prévalence, son pronostic et son coût. La mortalité des patients âgés de plus de 65 ans à un an postopératoire d’une FESF s’élevait à 19 %, intérêt de créer une unité spécialisée en orthogériatrie.
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Note de contenu : |
DOI : 10.1684/pnv.2023.1116 |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53933 |
in Gériatrie et Psychologie. Neuropsychiatrie du Vieillissement > Vol. 21, n°3 (Septembre 2023) . - p. 330-339
[article] Aspects épidémiologiques et évolutifs des patients âgés de 65 ans et plus opérés pour une fracture de l’extrémité supérieure du fémur : étude observationnelle prospective [texte imprimé] / Imed Miadi, Auteur . - 2023 . - p. 330-339. Langues : Français ( fre) in Gériatrie et Psychologie. Neuropsychiatrie du Vieillissement > Vol. 21, n°3 (Septembre 2023) . - p. 330-339
Catégories : |
Alpha C:Comorbidité ; E:Epidémiologie ; E:Évaluation gériatrique ; F:Fracture ; F:Fracture de l'extrémité supérieure du fémur ; G:Gériatrie ; M:Mortalité ; O:Orthopédie ; P:Période postopératoire ; P:Personne âgée ; T:Traumatologie
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Résumé : |
La fracture de l’extrémité supérieure du fémur (FESF) est une complication sévère du sujet âgé, elle concerne 1,3 million de patients par an dans le monde [1]. Les études dédiées au suivi postopératoire des patients opérés pour une fracture de la hanche à long terme sont rares. L’objectif était de déterminer le profil épidémiologique et évolutif centré sur la morbi-mortalité (survie et déclin fonctionnel et cognitif) dans l’année qui suit une intervention pour une FESF chez les patients âgés de plus de 65 ans. Méthodes : Étude observationnelle prospective. Les données gériatriques étaient recueillies lors de la prise en charge chirurgicale de la FESF avec une évaluation postopératoire du statut vital, fonctionnel et cognitif. Résultats : Sur une période de 24 mois, 119 patients ont été opérés au niveau du service d’orthopédie-traumatologie du centre hospitalo-universitaire (CHU) d’Annaba, les patients étaient initialement tous indépendants (activités instrumentales de la vie quotidienne [IADL] 4 ≥ 3) et sans troubles cognitifs préopératoires. Il s’agissait de 32 hommes et 87 femmes. L’âge moyen était de (77,4 ± 8,2) ans avec des extrêmes de 65 ans et 100 ans. Toutes les lésions étaient unilatérales avec une prédominance à droite. Il s’agit principalement de fractures du massif trochantérien à 72 %. Les circonstances étiologiques les plus rencontrées étaient des chutes suite à des accidents domestiques. Quatre-vingt-sept patients ont bénéficié d’une rachianesthésie, 19 d’une anesthésie générale et 13 d’une péridurale. Le délai moyen d’intervention était de 5,11 ± 4,17 jours avec des extrêmes de zéro et 18 jours. Selon le traitement réalisé, 14 Dynamic Hip Screws (DHS), trois enclouages centromédullaires (ECM) , 33 lames-plaques et 24 clous-plaques et 15 clous-gammas, 28 prothèses de Moore et deux vissages. La durée moyenne de séjour était de sept jours. Le taux de mortalité à un an des 119 patients était de 19,3 %. Les patients décédés après un an, dénutris (13,2 %, p = 0,05) avec une comorbidité élevée (ASA 2(78 %) et ASA 3(13 %) (p < 0,01 et p = 0,05). Parmi les survivants, 27 % présentaient un déclin cognitif postopératoire. Le décès survenait en moyenne à 82,17 jours. Conclusion : La FESF reste un véritable problème de santé publique par sa prévalence, son pronostic et son coût. La mortalité des patients âgés de plus de 65 ans à un an postopératoire d’une FESF s’élevait à 19 %, intérêt de créer une unité spécialisée en orthogériatrie.
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Note de contenu : |
DOI : 10.1684/pnv.2023.1116 |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53933 |
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