[article]
Titre : |
Fermetures de lits gériatriques en France en 2023 : une enquête nationale pratiques et usages en gériatrie et en gérontologie de la Société française de gériatrie et gérontologie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Cédric Annweiler, Auteur ; Guillaume Sacco, Auteur ; Jean-Pierre Aquino, Auteur ; Olivier Guérin, Auteur ; Sylvie Bonin-Guillaume, Auteur ; Nathalie Salles, Auteur |
Année de publication : |
2023 |
Article en page(s) : |
p. 295-298 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Alpha G:Gériatrie ; H:Hôpital ; L:Lit ; M:Maison de repos et de soins ; M:Manque d'effectif infirmier ; O:Organisation des soins ; P:Parcours de soins du patient
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Résumé : |
La France connaît des fermetures exceptionnellement élevées de lits de Gériatrie, ce qui majore les difficultés d’accès aux soins gériatriques pour les citoyens français les plus âgés et fragiles. La Société française de gériatrie et gérontologie (SFGG) a mené en janvier 2023 une enquête nationale pratiques et usages en gériatrie et en gérontologie (PUGG) auprès des gériatres et gérontologues français dans l’objectif de dresser un état des lieux de la fermeture des lits de gériatrie en France et des raisons de ces fermetures. L’enquête en ligne a été réalisée auprès des 1 600 adhérents de la SFGG entre le 8 et le 22 janvier 2023. Les résultats ont montré que 34,7 % des unités de gériatrie étaient concernées par des fermetures de lits en janvier 2023, avec 25,7 % de lits fermés en moyenne. Chaque niveau de la filière gériatrique hospitalière était concerné par des fermetures de lits et diminutions d’activités, les SSR étant plus particulièrement touchés. La raison la plus fréquente était le manque d’effectifs infirmiers, puis médicaux, puis aides-soignants, de jour comme de nuit. Les dates de réouverture n’étaient pas connues dans plus de 90 % des cas. La sortie de crise passera par une reconnaissance et une revalorisation des métiers du grand âge, sur le plan financier comme sur celui de ratios soignants/soignés plus adaptés. Ces mesures sont nécessaires pour éviter la faillite des filières gériatriques hospitalières et préserver un soin décent, respectueux et digne pour nos aînés.
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Note de contenu : |
DOI : 10.1684/pnv.2023.1123 |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53928 |
in Gériatrie et Psychologie. Neuropsychiatrie du Vieillissement > Vol. 21, n°3 (Septembre 2023) . - p. 295-298
[article] Fermetures de lits gériatriques en France en 2023 : une enquête nationale pratiques et usages en gériatrie et en gérontologie de la Société française de gériatrie et gérontologie [texte imprimé] / Cédric Annweiler, Auteur ; Guillaume Sacco, Auteur ; Jean-Pierre Aquino, Auteur ; Olivier Guérin, Auteur ; Sylvie Bonin-Guillaume, Auteur ; Nathalie Salles, Auteur . - 2023 . - p. 295-298. Langues : Français ( fre) in Gériatrie et Psychologie. Neuropsychiatrie du Vieillissement > Vol. 21, n°3 (Septembre 2023) . - p. 295-298
Catégories : |
Alpha G:Gériatrie ; H:Hôpital ; L:Lit ; M:Maison de repos et de soins ; M:Manque d'effectif infirmier ; O:Organisation des soins ; P:Parcours de soins du patient
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Résumé : |
La France connaît des fermetures exceptionnellement élevées de lits de Gériatrie, ce qui majore les difficultés d’accès aux soins gériatriques pour les citoyens français les plus âgés et fragiles. La Société française de gériatrie et gérontologie (SFGG) a mené en janvier 2023 une enquête nationale pratiques et usages en gériatrie et en gérontologie (PUGG) auprès des gériatres et gérontologues français dans l’objectif de dresser un état des lieux de la fermeture des lits de gériatrie en France et des raisons de ces fermetures. L’enquête en ligne a été réalisée auprès des 1 600 adhérents de la SFGG entre le 8 et le 22 janvier 2023. Les résultats ont montré que 34,7 % des unités de gériatrie étaient concernées par des fermetures de lits en janvier 2023, avec 25,7 % de lits fermés en moyenne. Chaque niveau de la filière gériatrique hospitalière était concerné par des fermetures de lits et diminutions d’activités, les SSR étant plus particulièrement touchés. La raison la plus fréquente était le manque d’effectifs infirmiers, puis médicaux, puis aides-soignants, de jour comme de nuit. Les dates de réouverture n’étaient pas connues dans plus de 90 % des cas. La sortie de crise passera par une reconnaissance et une revalorisation des métiers du grand âge, sur le plan financier comme sur celui de ratios soignants/soignés plus adaptés. Ces mesures sont nécessaires pour éviter la faillite des filières gériatriques hospitalières et préserver un soin décent, respectueux et digne pour nos aînés.
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Note de contenu : |
DOI : 10.1684/pnv.2023.1123 |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=53928 |
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