[article]
Titre : |
Proches de loin – Le lien téléphonique au temps du corona |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Pierre Vidal-naquet |
Année de publication : |
2020 |
Article en page(s) : |
p. 105-116 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Alpha C:Confinement ; C:Covid-19 ; I:Isolement social ; L:Lien ; P:Pandémie ; S:Solitude ; T:Téléphone
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Résumé : |
C’est en cherchant à limiter, parfois de façon drastique, les échanges sociaux que la plupart des pays ont tenté de faire barrage à la circulation du coronavirus et de contrôler la pandémie. Les mesures de confinement, imposées par solidarité pour les personnes à risques, principalement les personnes âgées, ont en effet conduit les individus à se replier, seuls, en famille ou à plusieurs, dans leurs domiciles, ou encore dans les institutions qui les hébergeaient, comme les hôpitaux, les Ehpad ou les établissements médico-sociaux. L’assignation à résidence, associée à la suspension de nombre d’activités, a eu pour conséquences non pas de supprimer les contacts physiques du moins de les réduire de façon substantielle et de les sécuriser grâce aux gestes barrières régulièrement recommandés. L’individualisation du social, déjà très prononcée depuis longtemps, s’est trouvée ainsi, durant quelques semaines, non seulement exacerbée, mais assortie d’une très forte restriction de la mobilité spatiale. Avec le confinement, les individus ont ainsi été tenus à distance physique les uns des autres – ce qu’on a improprement appelé la « distance sociale » – et ont donc connu un isolement sans précédent, que cet isolement soit strictement individuel ou bien collectif. Chacun a donc été appelé à mobiliser ses propres capacités, ses propres ressources pour « tenir » dans un contexte d’isolement relatif et sans pouvoir se déplacer. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45555 |
in Jusqu'à la mort accompagner la vie > 142 (Septembre 2020) . - p. 105-116
[article] Proches de loin – Le lien téléphonique au temps du corona [texte imprimé] / Pierre Vidal-naquet . - 2020 . - p. 105-116. Langues : Français ( fre) in Jusqu'à la mort accompagner la vie > 142 (Septembre 2020) . - p. 105-116
Catégories : |
Alpha C:Confinement ; C:Covid-19 ; I:Isolement social ; L:Lien ; P:Pandémie ; S:Solitude ; T:Téléphone
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Résumé : |
C’est en cherchant à limiter, parfois de façon drastique, les échanges sociaux que la plupart des pays ont tenté de faire barrage à la circulation du coronavirus et de contrôler la pandémie. Les mesures de confinement, imposées par solidarité pour les personnes à risques, principalement les personnes âgées, ont en effet conduit les individus à se replier, seuls, en famille ou à plusieurs, dans leurs domiciles, ou encore dans les institutions qui les hébergeaient, comme les hôpitaux, les Ehpad ou les établissements médico-sociaux. L’assignation à résidence, associée à la suspension de nombre d’activités, a eu pour conséquences non pas de supprimer les contacts physiques du moins de les réduire de façon substantielle et de les sécuriser grâce aux gestes barrières régulièrement recommandés. L’individualisation du social, déjà très prononcée depuis longtemps, s’est trouvée ainsi, durant quelques semaines, non seulement exacerbée, mais assortie d’une très forte restriction de la mobilité spatiale. Avec le confinement, les individus ont ainsi été tenus à distance physique les uns des autres – ce qu’on a improprement appelé la « distance sociale » – et ont donc connu un isolement sans précédent, que cet isolement soit strictement individuel ou bien collectif. Chacun a donc été appelé à mobiliser ses propres capacités, ses propres ressources pour « tenir » dans un contexte d’isolement relatif et sans pouvoir se déplacer. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45555 |
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