Centre de Documentation HELHa Tournai - Mouscron
Heures d'ouverture (période scolaire)
Tournai | Mouscron |
- lundi : 9h00-12h00 et 13h00-17h00
- mardi: 9h00-12h30 et 13h00-17h00
- mercredi: 9h00-12h30 et 13h00-17h30
- jeudi: 9h00-12h30 et 13h00-17h00
- vendredi: 09h00-17h00
| - lundi: 9h00 à 12h30 et 13h00 à 17h15
- mardi: 13h00 à 17h15
- mercredi: 13h00 à 17h15
- jeudi : 13h00 à 17h15
- vendredi: 13h00 à 17h00 |
Après identification sur connected (ID et mot de passe), les membres de la Helha ont l'accès à Cinahl et à Cairn en passant par l'onglet "Bases de données" de ce catalogue et en cliquant sur le lien d'accès.
Semaine du 19/05 à Tournai : Horaire habituel.
Semaine du 26/05 à Tournai : Fermé le jeudi 29/05 (Ascension).
Semaine du 02/06 à Tournai : Horaire habituel.
Semaine du 12/05 à Mouscron : Horaire habituel
Semaine du 19/05 à Mouscron : Horaire habituel. Horaire habituel
Semaine du 26/05 à Mouscron : Fermé le jeudi 29/05 (Ascension).
Notre catalogue possède un thésaurus (voir ci-dessous : catégories). Pour effectuer une recherche structurée, nous vous conseillons de cliquer sur la "recherche multi-critères". Dans le menu déroulant, descendez et choisissez "Indexations - Catégories", tapez votre descripteur (mot-clé) et sélectionnez-le lorsqu'il apparaît. Pour introduire un 2è terme, renouvelez l'opération (ET). Vous pouvez élargir les résultats en ajoutant des termes proches avec + (OU).
[article]
Titre : |
La vieillesse entre le normal et le pathologique : un "état pathologique normal" ? |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Véronique LE RU, Auteur |
Année de publication : |
2020 |
Article en page(s) : |
p. 79-90 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Alpha E:Exclusion ; I:Individuation ; P:Personne âgée ; S:Stigmatisation ; T:Temporalité ; V:Vieillesse ; V:Vieillissement
|
Résumé : |
Simone de Beauvoir, dans La Vieillesse (1970), a bien analysé le fait qu’on est vieux pour autrui et non pour soi : c’est le regard d’autrui qui nous fait vieux. Il est possible de tricher avec son propre regard, de minimiser la gravité des faits, de se dissimuler les « stigmates » ou les « symptômes » de la vieillesse. Il est infiniment plus difficile d’échapper à l’étonnement d’autrui : « Elle a pris un sacré coup de vieux. » Plus douloureux encore, plus révélateur de l’étendue du mal est le voile pudique qu’autrui met sur son propre regard pour ne pas nous blesser, le regard qui fait semblant de ne rien voir. Ce regard qui devient un évitement de regard est un regard d’exclusion. Or le rejet des vieux conduit à une impasse très onéreuse et très dommageable pour la société et pour chacun de nous car, en rejetant les vieux, on rejette l’idée que la conscience de soi se construit jusqu’à la mort, que l’histoire du moi est un processus d’individuation qui dure toute la vie et surtout on oublie qu’un système social qui fonctionne bien est un système qui intègre tous les citoyens et non qui en exclut beaucoup par le chômage, la pauvreté, la maladie ou l’âge. En rejetant les vieux, on se condamne à mal vieillir car on se condamne à se rejeter soi-même à plus ou moins longue échéance. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45288 |
in Jusqu'à la mort accompagner la vie > 141 (Juin 2020) . - p. 79-90
[article] La vieillesse entre le normal et le pathologique : un "état pathologique normal" ? [texte imprimé] / Véronique LE RU, Auteur . - 2020 . - p. 79-90. Langues : Français ( fre) in Jusqu'à la mort accompagner la vie > 141 (Juin 2020) . - p. 79-90
Catégories : |
Alpha E:Exclusion ; I:Individuation ; P:Personne âgée ; S:Stigmatisation ; T:Temporalité ; V:Vieillesse ; V:Vieillissement
|
Résumé : |
Simone de Beauvoir, dans La Vieillesse (1970), a bien analysé le fait qu’on est vieux pour autrui et non pour soi : c’est le regard d’autrui qui nous fait vieux. Il est possible de tricher avec son propre regard, de minimiser la gravité des faits, de se dissimuler les « stigmates » ou les « symptômes » de la vieillesse. Il est infiniment plus difficile d’échapper à l’étonnement d’autrui : « Elle a pris un sacré coup de vieux. » Plus douloureux encore, plus révélateur de l’étendue du mal est le voile pudique qu’autrui met sur son propre regard pour ne pas nous blesser, le regard qui fait semblant de ne rien voir. Ce regard qui devient un évitement de regard est un regard d’exclusion. Or le rejet des vieux conduit à une impasse très onéreuse et très dommageable pour la société et pour chacun de nous car, en rejetant les vieux, on rejette l’idée que la conscience de soi se construit jusqu’à la mort, que l’histoire du moi est un processus d’individuation qui dure toute la vie et surtout on oublie qu’un système social qui fonctionne bien est un système qui intègre tous les citoyens et non qui en exclut beaucoup par le chômage, la pauvreté, la maladie ou l’âge. En rejetant les vieux, on se condamne à mal vieillir car on se condamne à se rejeter soi-même à plus ou moins longue échéance. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=45288 |
|
Exemplaires (2)
|
M006100 | JAL | Revue | Mouscron | Soins Infirmiers (M) | Disponible |
T008945 | JAL | Revue | Tournai | Soins infirmiers (T) | Disponible |