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[article]
| Titre : |
Syndrome de fragilité : évaluation des connaissances et de ses outils de dépistage concernant les internes de médecine générale |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Philippe Chassagne |
| Année de publication : |
2020 |
| Article en page(s) : |
53-62 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
Alpha
F:Formation ; F:Fragilité ; M:Médecine générale ; V:Vieillissement
|
| Résumé : |
Le dépistage et la prise en charge de la fragilité font partie des actions de prévention du médecin généraliste impliqué dans le parcours de soins des personnes âgées. Objectif : Décrire dans une série d’étudiants du DES de médecine générale les connaissances relatives à la fragilité en particulier dans les domaines de son dépistage et de sa prise en charge. Méthode : Étude prospective descriptive monocentrique. Questionnaire (réponses ouvertes et semi-ouvertes) adressé à l’ensemble des internes de DES de médecine générale de Rouen. Identification des connaissances générales sur le thème des connaissances individuelles du syndrome et des modalités de sa prise en charge. Résultats : 90 questionnaires exploitables émanant des internes de médecine générale toutes promotions confondues. Concernant les connaissances, 10 internes (soit 11 %) déclaraient pouvoir citer au moins un outil de dépistage ou énoncer les critères majeurs constitutifs de fragilité, 34 internes connaissaient au moins 4 critères pertinents (majeurs ou mineurs) et 46 avaient des connaissances très partielles. Le phénotype de Fried était le plus connu. 83 % des internes déclaraient connaître le concept de fragilité. Dans les faits, 88 % des internes se situaient cependant à un niveau de connaissances insuffisant. Concernant la prise en charge de la fragilité, 34 % des internes interrogés déclaraient avoir des compétences permettant de dépister, traiter en 1re intention et réévaluer l’efficacité de leur prise en charge en cas de fragilité. Dans 59 cas (soit 65 %) l’identification d’une fragilité aurait fait hors urgence l’objet d’une consultation d’appui auprès d’un gériatre. Concernant les besoins de formation sur la fragilité : 79 sur 90 (87 %) des internes y étaient favorables. Conclusion : Chez les internes de médecine générale, les compétences permettant de prendre en charge une fragilité semblent acquises séparément, mais les connaissances et la synthèse des symptômes en un syndrome plus large demeurent insuffisantes. L’intégration de ce concept dans une prise en charge globale en milieu de soins communautaires justifie des actions de formation complémentaires.
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| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44280 |
in Gériatrie et Psychologie. Neuropsychiatrie du Vieillissement > Vol. 18, 1 (Mars 2020) . - 53-62
[article] Syndrome de fragilité : évaluation des connaissances et de ses outils de dépistage concernant les internes de médecine générale [texte imprimé] / Philippe Chassagne . - 2020 . - 53-62. Langues : Français ( fre) in Gériatrie et Psychologie. Neuropsychiatrie du Vieillissement > Vol. 18, 1 (Mars 2020) . - 53-62
| Catégories : |
Alpha
F:Formation ; F:Fragilité ; M:Médecine générale ; V:Vieillissement
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| Résumé : |
Le dépistage et la prise en charge de la fragilité font partie des actions de prévention du médecin généraliste impliqué dans le parcours de soins des personnes âgées. Objectif : Décrire dans une série d’étudiants du DES de médecine générale les connaissances relatives à la fragilité en particulier dans les domaines de son dépistage et de sa prise en charge. Méthode : Étude prospective descriptive monocentrique. Questionnaire (réponses ouvertes et semi-ouvertes) adressé à l’ensemble des internes de DES de médecine générale de Rouen. Identification des connaissances générales sur le thème des connaissances individuelles du syndrome et des modalités de sa prise en charge. Résultats : 90 questionnaires exploitables émanant des internes de médecine générale toutes promotions confondues. Concernant les connaissances, 10 internes (soit 11 %) déclaraient pouvoir citer au moins un outil de dépistage ou énoncer les critères majeurs constitutifs de fragilité, 34 internes connaissaient au moins 4 critères pertinents (majeurs ou mineurs) et 46 avaient des connaissances très partielles. Le phénotype de Fried était le plus connu. 83 % des internes déclaraient connaître le concept de fragilité. Dans les faits, 88 % des internes se situaient cependant à un niveau de connaissances insuffisant. Concernant la prise en charge de la fragilité, 34 % des internes interrogés déclaraient avoir des compétences permettant de dépister, traiter en 1re intention et réévaluer l’efficacité de leur prise en charge en cas de fragilité. Dans 59 cas (soit 65 %) l’identification d’une fragilité aurait fait hors urgence l’objet d’une consultation d’appui auprès d’un gériatre. Concernant les besoins de formation sur la fragilité : 79 sur 90 (87 %) des internes y étaient favorables. Conclusion : Chez les internes de médecine générale, les compétences permettant de prendre en charge une fragilité semblent acquises séparément, mais les connaissances et la synthèse des symptômes en un syndrome plus large demeurent insuffisantes. L’intégration de ce concept dans une prise en charge globale en milieu de soins communautaires justifie des actions de formation complémentaires.
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| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=44280 |
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Exemplaires (1)
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| T008867 | GER | Revue | Tournai | Soins infirmiers (T) | Disponible |
