[article]
Titre : |
Neurolyse alcoolique sciatique pour ischémie critique chronique des membres inférieurs : impact sur la qualité de vie des patients : étude rétrospective en LISP de Janvier 2017 à Avril 2019 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Alex Chanteclair ; Benoît Burucoa ; Elise Chartier |
Année de publication : |
2020 |
Article en page(s) : |
p. 172-180 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Alpha E:Ethique ; I:Ischémie ; M:Membre inférieur ; N:Neurolyse ; Q:Qualité de vie ; R:Relation professionnelle ; T:Thérapeutique
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Résumé : |
Introduction
Les patients présentant une ischémie critique chronique des membres inférieurs ne sont pas toujours accessibles à un traitement curatif vasculaire. Les seules possibilités deviennent l’amputation, ou un traitement conservateur, limités pour soulager la douleur, et mal tolérés/acceptés. Dans cette approche palliative de l’ICC, l’objectif du travail est d’évaluer l’impact d’une neurolyse alcoolique du nerf sciatique, sur la qualité de vie (antalgie, retour à domicile), et d’évaluer le processus aboutissant à cette décision.
Méthode
Étude descriptive rétrospective sur dossiers médicaux de 13 patients en lits identifiés de soins palliatifs (LISP), entre 2017 et 2019.
Résultats
Les motivations pour la neurolyse étaient l’analgésie pérenne, le retour à domicile, le refus de l’amputation, et le caractère peu fonctionnel du membre atteint. L’analgésie était retrouvée chez tous les patients : après le geste, à J3, et à la sortie. Huit patients regagnaient le domicile (médiane de survie : 41jours). Deux étaient ré-hospitalisés. Cinq patients décédaient en LISP (médiane de 7jours postneurolyse). Un geste complémentaire était parfois nécessaire devant l’apparition d’un nouveau territoire douloureux. Des complications, attendues, étaient retrouvées. La recherche de collégialité existait pour tous les patients. La réflexion pluridisciplinaire, dans une démarche formalisée, était décrite pour la majorité.
Discussion
Cette étude suggère un bénéfice de la neurolyse, à contraster avec les limites évoquées : méthodologiques, et celles inhérentes à la technique. Elle s’envisage après évaluation et délibération pluridisciplinaire collégiale. Des travaux ultérieurs devraient préciser ces conclusions. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43918 |
in Médecine palliative > vol. 19, 03 (Juin 2020) . - p. 172-180
[article] Neurolyse alcoolique sciatique pour ischémie critique chronique des membres inférieurs : impact sur la qualité de vie des patients : étude rétrospective en LISP de Janvier 2017 à Avril 2019 [texte imprimé] / Alex Chanteclair ; Benoît Burucoa ; Elise Chartier . - 2020 . - p. 172-180. Langues : Français ( fre) in Médecine palliative > vol. 19, 03 (Juin 2020) . - p. 172-180
Catégories : |
Alpha E:Ethique ; I:Ischémie ; M:Membre inférieur ; N:Neurolyse ; Q:Qualité de vie ; R:Relation professionnelle ; T:Thérapeutique
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Résumé : |
Introduction
Les patients présentant une ischémie critique chronique des membres inférieurs ne sont pas toujours accessibles à un traitement curatif vasculaire. Les seules possibilités deviennent l’amputation, ou un traitement conservateur, limités pour soulager la douleur, et mal tolérés/acceptés. Dans cette approche palliative de l’ICC, l’objectif du travail est d’évaluer l’impact d’une neurolyse alcoolique du nerf sciatique, sur la qualité de vie (antalgie, retour à domicile), et d’évaluer le processus aboutissant à cette décision.
Méthode
Étude descriptive rétrospective sur dossiers médicaux de 13 patients en lits identifiés de soins palliatifs (LISP), entre 2017 et 2019.
Résultats
Les motivations pour la neurolyse étaient l’analgésie pérenne, le retour à domicile, le refus de l’amputation, et le caractère peu fonctionnel du membre atteint. L’analgésie était retrouvée chez tous les patients : après le geste, à J3, et à la sortie. Huit patients regagnaient le domicile (médiane de survie : 41jours). Deux étaient ré-hospitalisés. Cinq patients décédaient en LISP (médiane de 7jours postneurolyse). Un geste complémentaire était parfois nécessaire devant l’apparition d’un nouveau territoire douloureux. Des complications, attendues, étaient retrouvées. La recherche de collégialité existait pour tous les patients. La réflexion pluridisciplinaire, dans une démarche formalisée, était décrite pour la majorité.
Discussion
Cette étude suggère un bénéfice de la neurolyse, à contraster avec les limites évoquées : méthodologiques, et celles inhérentes à la technique. Elle s’envisage après évaluation et délibération pluridisciplinaire collégiale. Des travaux ultérieurs devraient préciser ces conclusions. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43918 |
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