[article]
Titre : |
Maitrise du risque infectieux au cours des procédures d'assistance médicale à la procréation |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Thomas BOURLET, Auteur ; et al., Auteur ; Bruno Pozzetto, Auteur ; Rahaf HAJ HAMID, Auteur |
Année de publication : |
2020 |
Article en page(s) : |
p. 35-41 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Alpha D:Dépistage ; I:Infection ; P:Procréation médicalement assistée ; R:Réglementation ; R:Risque infectieux
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Résumé : |
L'assistance médicale à la procréation (AMP) répond à un double objectif : remédier à une infertilité médicalement constatée et éviter la transmission d'une pathologie grave à l'enfant ou à un membre du couple. Une réglementation stricte encadre la maîtrise du risque infectieux afin d'éviter la contamination de la partenaire, des gamètes et des embryons de l'enfant à naître ainsi que du personnel médicotechnique réalisant les actes d'AMP. Ainsi, un dépistage de plusieurs infections sexuellement transmissibles ou potentiellement chroniques est réalisé chez les deux membres du couple, préalablement à l'AMP. En ce qui concerne les pathologies liées aux virus HIV et les hépatites B et C, l'AMP a été utilisée après 2001 pour contrôler le risque de transmission, notamment en éliminant le virus à l'aide des techniques de préparation/séparation des fractions séminales par gradient de densité et lavage. La prise en charge médicale de ces couples dont au moins l'un des deux membres est infecté est réalisée par une équipe pluridisciplinaire composée de spécialistes de l?AMP, de biologistes de la reproduction, de virologues, d?infectiologues et/ou d?hépatologues. L?efficacité des traitements antiviraux actuels permet de contrôler ou de guérir certaines de ces pathologies et, de ce fait, d?éliminer la présence de virus au niveau des sécrétions génitales, permettant dans la majorité des cas un retour vers une conception naturelle. La prise en charge dans un circuit dit « à risque viral » s?adresse actuellement essentiellement à des couples infectés et infertiles. Ce circuit reste toutefois indispensable dans le contexte de l?émergence de nouveaux agents infectieux, dont le virus Zika est un exemple récent. (Source éditeur) |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=43584 |
in Hygiènes > Vol. XXVIII, N°1 (Mars 2020) . - p. 35-41
[article] Maitrise du risque infectieux au cours des procédures d'assistance médicale à la procréation [texte imprimé] / Thomas BOURLET, Auteur ; et al., Auteur ; Bruno Pozzetto, Auteur ; Rahaf HAJ HAMID, Auteur . - 2020 . - p. 35-41. Langues : Français ( fre) in Hygiènes > Vol. XXVIII, N°1 (Mars 2020) . - p. 35-41
Catégories : |
Alpha D:Dépistage ; I:Infection ; P:Procréation médicalement assistée ; R:Réglementation ; R:Risque infectieux
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Résumé : |
L'assistance médicale à la procréation (AMP) répond à un double objectif : remédier à une infertilité médicalement constatée et éviter la transmission d'une pathologie grave à l'enfant ou à un membre du couple. Une réglementation stricte encadre la maîtrise du risque infectieux afin d'éviter la contamination de la partenaire, des gamètes et des embryons de l'enfant à naître ainsi que du personnel médicotechnique réalisant les actes d'AMP. Ainsi, un dépistage de plusieurs infections sexuellement transmissibles ou potentiellement chroniques est réalisé chez les deux membres du couple, préalablement à l'AMP. En ce qui concerne les pathologies liées aux virus HIV et les hépatites B et C, l'AMP a été utilisée après 2001 pour contrôler le risque de transmission, notamment en éliminant le virus à l'aide des techniques de préparation/séparation des fractions séminales par gradient de densité et lavage. La prise en charge médicale de ces couples dont au moins l'un des deux membres est infecté est réalisée par une équipe pluridisciplinaire composée de spécialistes de l?AMP, de biologistes de la reproduction, de virologues, d?infectiologues et/ou d?hépatologues. L?efficacité des traitements antiviraux actuels permet de contrôler ou de guérir certaines de ces pathologies et, de ce fait, d?éliminer la présence de virus au niveau des sécrétions génitales, permettant dans la majorité des cas un retour vers une conception naturelle. La prise en charge dans un circuit dit « à risque viral » s?adresse actuellement essentiellement à des couples infectés et infertiles. Ce circuit reste toutefois indispensable dans le contexte de l?émergence de nouveaux agents infectieux, dont le virus Zika est un exemple récent. (Source éditeur) |
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