[article]
| Titre : |
Intérêt de la coordination de proximité pour le maintien à domicile de 511 patients en situation complexe |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Martin Saint-Paul ; Françoise Faure-Dressy ; Régis Gonthier ; Thomas Célarier |
| Année de publication : |
2018 |
| Article en page(s) : |
p. 465-473 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Catégories : |
Alpha
C:Coordination ; G:Gérontologie ; M:Maintien à domicile ; P:Parcours de soins du patient ; P:Personne âgée ; R:Réseau de soins ; S:Situation complexe ; S:Soins centrés sur le patient
|
| Résumé : |
RÉSUMÉ
Introduction : L’impact du développement des plateformes d’appui défini par le décret du 4 juillet 2016 sur les parcours de soins reste encore mal connu. Pour en évaluer l’intérêt, nous avons analysé un dispositif de coordination gérontologique dédié au maintien à domicile des sujets âgés en situation complexe.
Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive, quantitative, basée sur l’interprétation de quatre types de parcours de santé (A. Stabilisation à domicile ; B. Orientation négociée en institution après une épreuve de réalité ; C. Décès à domicile ; D. Échec par refus du plan d’aide) de 511 sujets âgés et ayant entre 3 et 12 facteurs de risque de décompensation du maintien à domicile, pris en charge par le réseau de coordination gérontologique AMADIS entre 2012 et 2015.
Résultats et discussion : Une majorité des patients (entre 50 et 67,5 % selon les années) ont pu être maintenus à domicile pendant au moins un an, malgré une hausse de l’âge moyen durant la période d’étude (84,6 (± 6,2) ans en 2012, 85,1 (± 5,9) ans en 2013, 86,9 (± 6,4) ans en 2014 et 87,5 (± 6,3) en 2015) et un caractère vulnérable de cette population avec 7,8 (± 1,9) facteurs de risque de décompensation en moyenne (p = 0,27).
Soixante-trois pour cent de signalements ont été faits pardes professionnels de proximité. Les principaux facteurs de risque d’hospitalisation évitable ont été la dépression (78,2 %), l’instabilité posturale (87,3 %), ainsi que la polymédication (73,8 %).
Conclusion : Les plateformes d’appui dédiées aux soins premiers sont susceptibles de contribuer de manière efficace au « maintien à domicile » de sujets de plus en plus âgés, polypathologiques, à risque de perte d’autonomie ou d’hospitalisation. Néanmoins, pour la réussite de ces dispositifs, il faut gagner l’adhésion de l’ensemble des acteurs de proximité, et les sensibiliser à ces nouvelles pratiques de prise en charge. |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=39495 |
in La revue de gériatrie > Tome 43, 8 (Octobre 2018) . - p. 465-473
[article] Intérêt de la coordination de proximité pour le maintien à domicile de 511 patients en situation complexe [texte imprimé] / Martin Saint-Paul ; Françoise Faure-Dressy ; Régis Gonthier ; Thomas Célarier . - 2018 . - p. 465-473. Langues : Français ( fre) in La revue de gériatrie > Tome 43, 8 (Octobre 2018) . - p. 465-473
| Catégories : |
Alpha
C:Coordination ; G:Gérontologie ; M:Maintien à domicile ; P:Parcours de soins du patient ; P:Personne âgée ; R:Réseau de soins ; S:Situation complexe ; S:Soins centrés sur le patient
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| Résumé : |
RÉSUMÉ
Introduction : L’impact du développement des plateformes d’appui défini par le décret du 4 juillet 2016 sur les parcours de soins reste encore mal connu. Pour en évaluer l’intérêt, nous avons analysé un dispositif de coordination gérontologique dédié au maintien à domicile des sujets âgés en situation complexe.
Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive, quantitative, basée sur l’interprétation de quatre types de parcours de santé (A. Stabilisation à domicile ; B. Orientation négociée en institution après une épreuve de réalité ; C. Décès à domicile ; D. Échec par refus du plan d’aide) de 511 sujets âgés et ayant entre 3 et 12 facteurs de risque de décompensation du maintien à domicile, pris en charge par le réseau de coordination gérontologique AMADIS entre 2012 et 2015.
Résultats et discussion : Une majorité des patients (entre 50 et 67,5 % selon les années) ont pu être maintenus à domicile pendant au moins un an, malgré une hausse de l’âge moyen durant la période d’étude (84,6 (± 6,2) ans en 2012, 85,1 (± 5,9) ans en 2013, 86,9 (± 6,4) ans en 2014 et 87,5 (± 6,3) en 2015) et un caractère vulnérable de cette population avec 7,8 (± 1,9) facteurs de risque de décompensation en moyenne (p = 0,27).
Soixante-trois pour cent de signalements ont été faits pardes professionnels de proximité. Les principaux facteurs de risque d’hospitalisation évitable ont été la dépression (78,2 %), l’instabilité posturale (87,3 %), ainsi que la polymédication (73,8 %).
Conclusion : Les plateformes d’appui dédiées aux soins premiers sont susceptibles de contribuer de manière efficace au « maintien à domicile » de sujets de plus en plus âgés, polypathologiques, à risque de perte d’autonomie ou d’hospitalisation. Néanmoins, pour la réussite de ces dispositifs, il faut gagner l’adhésion de l’ensemble des acteurs de proximité, et les sensibiliser à ces nouvelles pratiques de prise en charge. |
| Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=39495 |
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Intérêt de la coordination de proximité pour le maintien à domicile de 511 patients en situation complexe in La revue de gériatrie, Tome 43, 8 (Octobre 2018)
