[article]
Titre : |
Être « chez-soi » en EHPAD : domestiquer l'institution |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
K. Charras ; Fany Cérèse |
Année de publication : |
2017 |
Article en page(s) : |
p. 169-183 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Alpha B:Bien-être ; E:Espace de soin ; L:Lieu de vie ; M:Maison de repos et de soins ; P:Placement en maison de repos
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Résumé : |
La volonté exprimée par la majorité des Français et par les pouvoirs publics semble être de pouvoir vieillir et mourir chez soi. Toutefois, le maintien à domicile ne garantit pas toujours les meilleures conditions d'accompagnement et n'est pas accessible à tous (Guthleben, 2004). L'épuisement de l'aidant principal, l'inadaptation de l'environnement [1], l'absence d'offres de services sur le territoire et l?isolement sont autant de causes qui génèrent l'entrée en établissement (Colin et Coutton, 2000). Cette dernière est rarement consentie de bon gré par les intéressés et est généralement ressentie comme imposée (Somme, 2003) : dans plus de 60 % des cas, l'entourage propose à la personne âgée en situation de fragilité d?entrer en établissement (Macia et al., 2008). Ainsi, la maison de retraite, ou l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), est souvent décrite et vécue comme une institution restrictive de la liberté, aux espaces [2]privés réduits, à la structuration temporelle contraignante ; un lieu [3]de relégation dans lequel l'emménagement est ressenti comme une mise en demeure (Piquemal-Vieu, 1999 ; Billé, 2005). Malgré plusieurs vagues d'humanisation, un grand nombre de ces lieux de vie oscillent encore entre lieu de soin et lieu d'animation, et se situent quelque part entre « l'hôpital et le Club Med », selon les termes d'un directeur d?EHPAD (Bascoul, 2014). |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=34071 |
in Gérontologie et Société > Vol. 39, 152 (2017) . - p. 169-183
[article] Être « chez-soi » en EHPAD : domestiquer l'institution [texte imprimé] / K. Charras ; Fany Cérèse . - 2017 . - p. 169-183. Langues : Français ( fre) in Gérontologie et Société > Vol. 39, 152 (2017) . - p. 169-183
Catégories : |
Alpha B:Bien-être ; E:Espace de soin ; L:Lieu de vie ; M:Maison de repos et de soins ; P:Placement en maison de repos
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Résumé : |
La volonté exprimée par la majorité des Français et par les pouvoirs publics semble être de pouvoir vieillir et mourir chez soi. Toutefois, le maintien à domicile ne garantit pas toujours les meilleures conditions d'accompagnement et n'est pas accessible à tous (Guthleben, 2004). L'épuisement de l'aidant principal, l'inadaptation de l'environnement [1], l'absence d'offres de services sur le territoire et l?isolement sont autant de causes qui génèrent l'entrée en établissement (Colin et Coutton, 2000). Cette dernière est rarement consentie de bon gré par les intéressés et est généralement ressentie comme imposée (Somme, 2003) : dans plus de 60 % des cas, l'entourage propose à la personne âgée en situation de fragilité d?entrer en établissement (Macia et al., 2008). Ainsi, la maison de retraite, ou l'établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), est souvent décrite et vécue comme une institution restrictive de la liberté, aux espaces [2]privés réduits, à la structuration temporelle contraignante ; un lieu [3]de relégation dans lequel l'emménagement est ressenti comme une mise en demeure (Piquemal-Vieu, 1999 ; Billé, 2005). Malgré plusieurs vagues d'humanisation, un grand nombre de ces lieux de vie oscillent encore entre lieu de soin et lieu d'animation, et se situent quelque part entre « l'hôpital et le Club Med », selon les termes d'un directeur d?EHPAD (Bascoul, 2014). |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=34071 |
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