[article]
Titre : |
Prescription des inhibiteurs de la pompe à protons en gériatrie : évaluation des pratiques dans un hôpital gériatrique et proposition d’un référentiel de bon usage |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Amandine Baudouin ; Marie-Agnès Lépine ; Corinne Goubier-Vial ; et al. |
Année de publication : |
2017 |
Article en page(s) : |
p. 79-89 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Alpha B:Bonne pratique ; E:Effet secondaire indésirable ; E:Evaluation ; G:Gériatrie ; I:Inhibiteur de la pompe à protons
|
Résumé : |
Contexte : L’utilisation des inhibiteurs de la pompe à protons augmente en gériatrie et la question d’une prescription inappropriée doit se poser.
Objectifs : Une étude a été menée dans un hôpital gériatrique pour établir un état des lieux des pratiques de prescription des inhibiteurs de la pompe à protons, et apprécier l’évolution des pratiques de prescription dans les services sensibilisés aux travaux d’élaboration d’un référentiel de bon usage.
Méthodes : Deux audits prospectifs ciblés un jour donné ont été menés en février 2014 (tous services) et octobre 2014 (services sensibilisés) sur les patients présentant une prescription d’inhibiteur de la pompe à protons.
Résultats : Au premier audit (n = 114), 19 % des prescriptions ne présentaient aucune indication, 27 % une indication dans l’Autorisation de mise sur le marché (AMM), 51 % une indication hors AMM pouvant se justifier, et 3 % une indication hors AMM non justifiée. Le nombre de prescriptions non conformes était de 22 %.
Au second audit (n = 32), 9 % des prescriptions ne présentaient aucune indication, 28 % une indication dans l’AMM, et 63 % une indication hors AMM pouvant se justifier. Le taux de prescriptions non conformes était de9 %. Entre les deux audits, le taux de prescriptions non conformes a diminué, passant de 22 % à 9 % (p = 0,2) et le taux de prescriptions comportant une fin de traitement a augmenté, passant de 9 % à 25 % (p = 0,04).
Conclusion : Cette étude a induit une sensibilisation aux règles de bon usage et à la réévaluation des prescriptions d’inhibiteurs de la pompe à protons. L’effort doit être poursuivi concernant les durées de traitement, les indications et la révision des prescriptions. Une diffusion du référentiel de bon usage est en cours, appuyée par l’analyse pharmaceutique des prescriptions. La conciliation médicamenteuse permettra de pérenniser les fruits de ce travail. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=33872 |
in La revue de gériatrie > Tome 42, 2 (Février 2017) . - p. 79-89
[article] Prescription des inhibiteurs de la pompe à protons en gériatrie : évaluation des pratiques dans un hôpital gériatrique et proposition d’un référentiel de bon usage [texte imprimé] / Amandine Baudouin ; Marie-Agnès Lépine ; Corinne Goubier-Vial ; et al. . - 2017 . - p. 79-89. Langues : Français ( fre) in La revue de gériatrie > Tome 42, 2 (Février 2017) . - p. 79-89
Catégories : |
Alpha B:Bonne pratique ; E:Effet secondaire indésirable ; E:Evaluation ; G:Gériatrie ; I:Inhibiteur de la pompe à protons
|
Résumé : |
Contexte : L’utilisation des inhibiteurs de la pompe à protons augmente en gériatrie et la question d’une prescription inappropriée doit se poser.
Objectifs : Une étude a été menée dans un hôpital gériatrique pour établir un état des lieux des pratiques de prescription des inhibiteurs de la pompe à protons, et apprécier l’évolution des pratiques de prescription dans les services sensibilisés aux travaux d’élaboration d’un référentiel de bon usage.
Méthodes : Deux audits prospectifs ciblés un jour donné ont été menés en février 2014 (tous services) et octobre 2014 (services sensibilisés) sur les patients présentant une prescription d’inhibiteur de la pompe à protons.
Résultats : Au premier audit (n = 114), 19 % des prescriptions ne présentaient aucune indication, 27 % une indication dans l’Autorisation de mise sur le marché (AMM), 51 % une indication hors AMM pouvant se justifier, et 3 % une indication hors AMM non justifiée. Le nombre de prescriptions non conformes était de 22 %.
Au second audit (n = 32), 9 % des prescriptions ne présentaient aucune indication, 28 % une indication dans l’AMM, et 63 % une indication hors AMM pouvant se justifier. Le taux de prescriptions non conformes était de9 %. Entre les deux audits, le taux de prescriptions non conformes a diminué, passant de 22 % à 9 % (p = 0,2) et le taux de prescriptions comportant une fin de traitement a augmenté, passant de 9 % à 25 % (p = 0,04).
Conclusion : Cette étude a induit une sensibilisation aux règles de bon usage et à la réévaluation des prescriptions d’inhibiteurs de la pompe à protons. L’effort doit être poursuivi concernant les durées de traitement, les indications et la révision des prescriptions. Une diffusion du référentiel de bon usage est en cours, appuyée par l’analyse pharmaceutique des prescriptions. La conciliation médicamenteuse permettra de pérenniser les fruits de ce travail. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=33872 |
|