[article]
Titre : |
Évaluation de la charge anticholinergique en gériatrie à l’aide de 3 échelles |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
C. Trivalle, Auteur ; S Mebarki, Auteur |
Année de publication : |
2014 |
Article en page(s) : |
p.81-87 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Alpha E:Échelle d'évaluation ; E:Effet secondaire indésirable des médicaments ; I:Iatrogénie médicamenteuse ; M:Médicament ; P:Personne âgée ; R:Risque ; S:Syndrome anticholinergique
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Résumé : |
Les médicaments ayant des propriétés anticholinergiques sont responsables de nombreux effets indésirables tels que les chutes, la rétention urinaire ou la confusion. Ces dernières années, différentes échelles cliniques ont été développées, cotées de 1 (léger) à 3 (sévère), pour évaluer la charge anticholinergique des différents médicaments utilisés en gériatrie. L’objectif de notre étude était d’analyser l’utilisation de ces médicaments en gériatrie et de comparer les résultats obtenus avec les trois échelles existantes : l’Anticholinergic Drug Scale (ADS), l’Anticholinergic Cognitive Burden (ACB) et l’Anticholinergic Risk Scale (ARS). Il s’agit d’une enquête de prescriptions réalisée un jour donné dans tous les services de gériatrie de l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif (APHP). Tous les patients de plus de 65ans ont été inclus. Sur les 441 patients hospitalisés le jour de l’étude, 30,1 % prenaient au moins un médicament anticholinergique avec l’échelle ARS, 52,8 % selon l’échelle ADS et 55,3 % selon l’ARS. En ce qui concerne la charge anticholinergique, 5,6 % avaient un score≥3 avec l’échelle ARS, 12,3 % avec l’échelle ADS et 14 % avec l’échelle ACB. Ceci confirme les fortes disparités qui existent entre ces trois échelles, en particulier dans le classement de certaines molécules comme la ranitidine ou la paroxétine, et la présence ou l’absence d’autres molécules, ce qui modifie fortement le score final. En conclusion, les échelles anticholinergiques de par leurs limites certaines ont très peu de place en pratique courante et ne doivent pas se substituer au jugement clinique. Les gériatres doivent bien connaître les médicaments du groupe 3 qui sont à éviter le plus possible. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=25870 |
in NPG (Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie) > 80 (Avril 2014) . - p.81-87
[article] Évaluation de la charge anticholinergique en gériatrie à l’aide de 3 échelles [texte imprimé] / C. Trivalle, Auteur ; S Mebarki, Auteur . - 2014 . - p.81-87. Langues : Français ( fre) in NPG (Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie) > 80 (Avril 2014) . - p.81-87
Catégories : |
Alpha E:Échelle d'évaluation ; E:Effet secondaire indésirable des médicaments ; I:Iatrogénie médicamenteuse ; M:Médicament ; P:Personne âgée ; R:Risque ; S:Syndrome anticholinergique
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Résumé : |
Les médicaments ayant des propriétés anticholinergiques sont responsables de nombreux effets indésirables tels que les chutes, la rétention urinaire ou la confusion. Ces dernières années, différentes échelles cliniques ont été développées, cotées de 1 (léger) à 3 (sévère), pour évaluer la charge anticholinergique des différents médicaments utilisés en gériatrie. L’objectif de notre étude était d’analyser l’utilisation de ces médicaments en gériatrie et de comparer les résultats obtenus avec les trois échelles existantes : l’Anticholinergic Drug Scale (ADS), l’Anticholinergic Cognitive Burden (ACB) et l’Anticholinergic Risk Scale (ARS). Il s’agit d’une enquête de prescriptions réalisée un jour donné dans tous les services de gériatrie de l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif (APHP). Tous les patients de plus de 65ans ont été inclus. Sur les 441 patients hospitalisés le jour de l’étude, 30,1 % prenaient au moins un médicament anticholinergique avec l’échelle ARS, 52,8 % selon l’échelle ADS et 55,3 % selon l’ARS. En ce qui concerne la charge anticholinergique, 5,6 % avaient un score≥3 avec l’échelle ARS, 12,3 % avec l’échelle ADS et 14 % avec l’échelle ACB. Ceci confirme les fortes disparités qui existent entre ces trois échelles, en particulier dans le classement de certaines molécules comme la ranitidine ou la paroxétine, et la présence ou l’absence d’autres molécules, ce qui modifie fortement le score final. En conclusion, les échelles anticholinergiques de par leurs limites certaines ont très peu de place en pratique courante et ne doivent pas se substituer au jugement clinique. Les gériatres doivent bien connaître les médicaments du groupe 3 qui sont à éviter le plus possible. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=25870 |
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