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Semaine du 17/06 à Mouscron : Horaire habituel.
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Entrouvrir les portes... / Christine Faure in Spirale : La grande aventure de Monsieur bébé, n° 99 (Décembre 2021)
[article]
Titre : Entrouvrir les portes... Type de document : texte imprimé Auteurs : Christine Faure, Auteur ; Géraldine Silvestre, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p.175-177 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
C:Confiance ; F:Famille ; H:Handicap ; I:Inclusion ; I:Interaction sociale ; M:Masque ; P:Personne de confiance ; R:Relation interpersonnelle ; S:Soutien psychologique ; S:Surdité ; T:Témoignage ; T:Travail socialRésumé : La première intervention – prévue dans le cadre du dispositif « 20h périnat » – n’a pas pu avoir lieu : lorsque la tisf s’est présentée comme convenu un matin d’août, elle a trouvé porte close. Les parents du nouveau-né sont tous deux sourds. C’est l’aînée de cette famille recomposée, âgée de 14 ans, qui est désignée comme « personne ressource » et dont le numéro figure sur la feuille de prise en charge. C’est aussi elle qui permet à la tisf d’établir le lien avec son père et sa belle-mère, et donc l’échange. Ce matin-là, la jeune fille dormait et personne n’est venu ouvrir.
Pour la tisf, le travail d’analyse commence dès cette non-intervention. Il est rapidement compris qu’il faudra s’adapter, trouver des solutions pour avoir accès à la famille. C’est ainsi que la deuxième intervention est planifiée un après-midi.
Cette fois-ci la porte s’ouvre, et c’est la jeune fille qui accueille avec entrain la tisf. Son demi-frère, tout juste âgé de 2 ans et demi, est là aussi. C’est un pas de plus qui est réalisé dans l’intervention, mais ce n’est pas suffisant : en effet, les parents sont restés dans leur chambre. La jeune fille est invitée à aller les chercher afin que la tisf puisse les rencontrer, et c’est une maman en pyjama, les traits tirés et épuisée, qui se présente alors. Le père dort encore ainsi que le bébé.
L’analyse se poursuit, presque spontanée, imperceptible et rapide. La tisf repère, note et ressent, aussi. Avec l’expérience, elle sait où poser ses yeux et comment orienter son positionnement avec délicatesse. L’environnement, les attitudes, le bruit… La maison est propre et ordonnée, avec un équipement très sommaire mais adapté, tandis qu’à la télé, des comptines pour enfants tournent en boucle. Très vite, les premiers objectifs de travail apparaissent à la professionnelle, qui évolueront et s’affineront au fil des interventions.
Le cadet tente d’attirer son attention et cherche à jouer et à « partager » avec elle ; il se révèle particulièrement sociable, souriant mais aussi très actif et bruyant. Il a sûrement besoin de se dépenser ? Mais c’est surtout la jeune fille qui interpelle la tisf. Elle se démarque alors par son implication, sa loquacité, sa recherche du dialogue.
À l’opposé, l’attitude de la mère tranche complètement avec celle des enfants, et le lien est difficile à établir avec elle, au-delà des difficultés induites par son handicap. Très vite, la tisf perçoit qu’elle n’est vraiment pas disposée à entrer en communication : elle ne la regarde que très peu et ne tente pas d’échanger directement avec elle, se reposant entièrement sur sa belle-fille. Comme de nombreuses autres jeunes mères, elle ne sait trop que dire ou demander.
C’est cependant dans cette dualité familiale que la tisf trouvera une porte de sortie, lorsque la situation semblera se compliquer. En effet, la mère exprime très vite sa fatigue et son besoin de retourner se reposer, et propose même à la tisf de fixer un nouveau rendez-vous. Celle-ci sent que la porte se referme doucement, mettant en péril la suite des interventions. Pour elle, c’est un fait : si elle s’en va maintenant, il lui sera sûrement très difficile de revenir. Là encore, la recherche d’une solution doit être rapide, et c’est auprès des enfants, qui sont clairement demandeurs, que la tisf fera le choix de s’ancrer.
Un choix qui s’avèrera payant. Bien souvent, c’est en créant du lien en premier lieu avec les enfants et en établissant avec eux un climat de confiance que les réticences des parents tombent. C’est alors un important exercice d’habileté que la tisf doit réaliser. Elle propose aux enfants de sortir, proposition qui fera l’unanimité, et passera ce jour-là presque trois heures au parc. L’occasion pour elle d’offrir une bouffée d’air frais au jeune enfant qui prend plaisir à jouer avec ses pairs, et d’en apprendre davantage sur l’aînée, sur son rôle et ses « missions » au sein de la famille, qui interrogent du fait de son jeune âge. C’est alors une adolescente totalement parentifiée qui se dévoile à la tisf. Au-delà de l’aide précieuse qu’elle apporte au foyer, la jeune fille – qui n’a pas un passif évident du fait de relations tendues avec sa mère biologique – fait preuve d’une maturité, d’une lucidité et d’un recul sur sa situation déconcertants du haut de ses 14 ans. Ses préoccupations, qu’elle indique être à mille lieues de celles des jeunes de son âge, creusent le fossé entre elle et eux, et semblent la plonger dans un douloureux isolement. De la même manière, elle prend à cœur le bien-être de son petit frère à qui elle souhaite éviter les difficultés qu’elle a pu rencontrer. Parallèlement, elle témoigne de la bienveillance à l’égard de son père et de celle qu’elle considère comme sa mère, et de leur implication dans son bien-être et son éducation.
Toute la difficulté de l’intervention, dans ce contexte où le handicap sensoriel se présente comme un frein à la communication, est alors de trouver un équilibre entre le rôle d’intermédiaire de la jeune fille, parfois indispensable, et la nécessité de la préserver et de la replacer dans le rôle qui est le sien : celui d’une jeune adolescente, d’une grande sœur. Cet équilibre, c’est à travers la progression dans l’adhésion de la famille qu’il s’est doucement construit.
L’adhésion des proches, dont les enfants, à l’intervention tisf a sans nul doute contribué à celle des parents, et ouvert la voie au dialogue avec eux. D’abord avec parcimonie. Lors de la visite suivante de la tisf, à nouveau les parents ne l’ont pas accueillie, cloîtrés dans leur chambre. Une fois encore, c’est surtout auprès des enfants qu’elle a poursuivi son intervention, les parents ne montrant que très peu d’intérêt à leurs activités.
C’est finalement un travail de fond que la tisf doit mener. Aider du mieux qu’elle peut, s’adapter en continu et travailler la relation. De manière subtile, elle doit saisir toutes les opportunités, toutes les ouvertures lui permettant de montrer par des actions concrètes l’éventail de compétences dont elle dispose et l’aide qu’elle peut apporter.
Lorsque, lors de sa seconde visite, elle répond à la demande de la mère d’avoir de l’aide pour nettoyer le sol de sa maison, par exemple, deux choses s’enclenchent : d’une part, la mère bénéficie de l’aide dont elle avait besoin, son sol est propre, elle est soulagée d’une tâche qu’il était momentanément difficile pour elle d’accomplir seule. D’autre part, elle sait maintenant qu’elle peut compter sur l’aide de la tisf lors de ses interventions, et peut désormais se saisir des interventions et de leur utilité.
Dans les interventions en périnatalité, il est aussi important de considérer le contexte du post-partum et ses difficultés. Cela implique aussi de mobiliser l’observation à d’autres égards, afin de sentir quand la mère se « ferme » et de percevoir quand il est meilleur de se retirer, ou de sortir avec les enfants afin de lui permettre de se reposer. C’est par tous ces aspects que, petit à petit, l’intervention a évolué.
La mise à disposition d’un masque inclusif est tombée à pic lorsque l’aînée est retournée à l’école, le petit garçon ayant également fait sa première rentrée. Dans un contexte sans nul doute plus serein, tisf et parents ont enfin pu échanger de manière directe, sans avoir besoin de passer par la jeune fille. Plus en confiance en voyant leurs enfants épanouis lors des interventions, ils se sont réellement ouverts.
Le masque inclusif a permis la lecture sur les lèvres, salvatrice. Mais c’est également par les gestes, par l’écriture (ils ne savent pas lire, mais parviennent à déchiffrer à et écrire quelques mots), qu’ils se sont présentés de manière plus intime et ont également présenté leur bébé, raconté leur parcours, leur histoire, leur rencontre. Ils ont également pu poser des questions sur le bébé et sur les soins.
À ce moment-là, les difficultés du début semblent loin. Les interventions sont bientôt terminées, mais l’ensemble de la famille s’est saisie de la présence de la tisf au domicile et a exprimé le souhait de poursuivre les interventions tisf au-delà des vingt heures prévues dans le dispositif. En effet, chacun y a trouvé du positif : du soutien et de l’écoute pour les parents, et, dans cette situation singulière, la prise de relais de la tisf au regard du rôle tenu par l’aînée de la famille. Elle a ainsi pu souffler, s’occuper de son inscription à l’école, se confier, et également verbaliser qu’elle était consciente du bénéfice que lui apporterait un suivi psychologique.
Lors de la dernière intervention de la tisf, la mère et la jeune fille sont toutes les deux présentes. Elles discutent, plaisantent, font du rangement. Vient l’heure de la reprise des cours et il faut accompagner l’adolescente au lycée, celle-ci a raté le bus. C’est aussi le moment des au revoir. Définitivement, la porte est ouverte.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=49126
in Spirale : La grande aventure de Monsieur bébé > n° 99 (Décembre 2021) . - p.175-177[article] Entrouvrir les portes... [texte imprimé] / Christine Faure, Auteur ; Géraldine Silvestre, Auteur . - 2021 . - p.175-177.
Langues : Français (fre)
in Spirale : La grande aventure de Monsieur bébé > n° 99 (Décembre 2021) . - p.175-177
Catégories : Alpha
C:Confiance ; F:Famille ; H:Handicap ; I:Inclusion ; I:Interaction sociale ; M:Masque ; P:Personne de confiance ; R:Relation interpersonnelle ; S:Soutien psychologique ; S:Surdité ; T:Témoignage ; T:Travail socialRésumé : La première intervention – prévue dans le cadre du dispositif « 20h périnat » – n’a pas pu avoir lieu : lorsque la tisf s’est présentée comme convenu un matin d’août, elle a trouvé porte close. Les parents du nouveau-né sont tous deux sourds. C’est l’aînée de cette famille recomposée, âgée de 14 ans, qui est désignée comme « personne ressource » et dont le numéro figure sur la feuille de prise en charge. C’est aussi elle qui permet à la tisf d’établir le lien avec son père et sa belle-mère, et donc l’échange. Ce matin-là, la jeune fille dormait et personne n’est venu ouvrir.
Pour la tisf, le travail d’analyse commence dès cette non-intervention. Il est rapidement compris qu’il faudra s’adapter, trouver des solutions pour avoir accès à la famille. C’est ainsi que la deuxième intervention est planifiée un après-midi.
Cette fois-ci la porte s’ouvre, et c’est la jeune fille qui accueille avec entrain la tisf. Son demi-frère, tout juste âgé de 2 ans et demi, est là aussi. C’est un pas de plus qui est réalisé dans l’intervention, mais ce n’est pas suffisant : en effet, les parents sont restés dans leur chambre. La jeune fille est invitée à aller les chercher afin que la tisf puisse les rencontrer, et c’est une maman en pyjama, les traits tirés et épuisée, qui se présente alors. Le père dort encore ainsi que le bébé.
L’analyse se poursuit, presque spontanée, imperceptible et rapide. La tisf repère, note et ressent, aussi. Avec l’expérience, elle sait où poser ses yeux et comment orienter son positionnement avec délicatesse. L’environnement, les attitudes, le bruit… La maison est propre et ordonnée, avec un équipement très sommaire mais adapté, tandis qu’à la télé, des comptines pour enfants tournent en boucle. Très vite, les premiers objectifs de travail apparaissent à la professionnelle, qui évolueront et s’affineront au fil des interventions.
Le cadet tente d’attirer son attention et cherche à jouer et à « partager » avec elle ; il se révèle particulièrement sociable, souriant mais aussi très actif et bruyant. Il a sûrement besoin de se dépenser ? Mais c’est surtout la jeune fille qui interpelle la tisf. Elle se démarque alors par son implication, sa loquacité, sa recherche du dialogue.
À l’opposé, l’attitude de la mère tranche complètement avec celle des enfants, et le lien est difficile à établir avec elle, au-delà des difficultés induites par son handicap. Très vite, la tisf perçoit qu’elle n’est vraiment pas disposée à entrer en communication : elle ne la regarde que très peu et ne tente pas d’échanger directement avec elle, se reposant entièrement sur sa belle-fille. Comme de nombreuses autres jeunes mères, elle ne sait trop que dire ou demander.
C’est cependant dans cette dualité familiale que la tisf trouvera une porte de sortie, lorsque la situation semblera se compliquer. En effet, la mère exprime très vite sa fatigue et son besoin de retourner se reposer, et propose même à la tisf de fixer un nouveau rendez-vous. Celle-ci sent que la porte se referme doucement, mettant en péril la suite des interventions. Pour elle, c’est un fait : si elle s’en va maintenant, il lui sera sûrement très difficile de revenir. Là encore, la recherche d’une solution doit être rapide, et c’est auprès des enfants, qui sont clairement demandeurs, que la tisf fera le choix de s’ancrer.
Un choix qui s’avèrera payant. Bien souvent, c’est en créant du lien en premier lieu avec les enfants et en établissant avec eux un climat de confiance que les réticences des parents tombent. C’est alors un important exercice d’habileté que la tisf doit réaliser. Elle propose aux enfants de sortir, proposition qui fera l’unanimité, et passera ce jour-là presque trois heures au parc. L’occasion pour elle d’offrir une bouffée d’air frais au jeune enfant qui prend plaisir à jouer avec ses pairs, et d’en apprendre davantage sur l’aînée, sur son rôle et ses « missions » au sein de la famille, qui interrogent du fait de son jeune âge. C’est alors une adolescente totalement parentifiée qui se dévoile à la tisf. Au-delà de l’aide précieuse qu’elle apporte au foyer, la jeune fille – qui n’a pas un passif évident du fait de relations tendues avec sa mère biologique – fait preuve d’une maturité, d’une lucidité et d’un recul sur sa situation déconcertants du haut de ses 14 ans. Ses préoccupations, qu’elle indique être à mille lieues de celles des jeunes de son âge, creusent le fossé entre elle et eux, et semblent la plonger dans un douloureux isolement. De la même manière, elle prend à cœur le bien-être de son petit frère à qui elle souhaite éviter les difficultés qu’elle a pu rencontrer. Parallèlement, elle témoigne de la bienveillance à l’égard de son père et de celle qu’elle considère comme sa mère, et de leur implication dans son bien-être et son éducation.
Toute la difficulté de l’intervention, dans ce contexte où le handicap sensoriel se présente comme un frein à la communication, est alors de trouver un équilibre entre le rôle d’intermédiaire de la jeune fille, parfois indispensable, et la nécessité de la préserver et de la replacer dans le rôle qui est le sien : celui d’une jeune adolescente, d’une grande sœur. Cet équilibre, c’est à travers la progression dans l’adhésion de la famille qu’il s’est doucement construit.
L’adhésion des proches, dont les enfants, à l’intervention tisf a sans nul doute contribué à celle des parents, et ouvert la voie au dialogue avec eux. D’abord avec parcimonie. Lors de la visite suivante de la tisf, à nouveau les parents ne l’ont pas accueillie, cloîtrés dans leur chambre. Une fois encore, c’est surtout auprès des enfants qu’elle a poursuivi son intervention, les parents ne montrant que très peu d’intérêt à leurs activités.
C’est finalement un travail de fond que la tisf doit mener. Aider du mieux qu’elle peut, s’adapter en continu et travailler la relation. De manière subtile, elle doit saisir toutes les opportunités, toutes les ouvertures lui permettant de montrer par des actions concrètes l’éventail de compétences dont elle dispose et l’aide qu’elle peut apporter.
Lorsque, lors de sa seconde visite, elle répond à la demande de la mère d’avoir de l’aide pour nettoyer le sol de sa maison, par exemple, deux choses s’enclenchent : d’une part, la mère bénéficie de l’aide dont elle avait besoin, son sol est propre, elle est soulagée d’une tâche qu’il était momentanément difficile pour elle d’accomplir seule. D’autre part, elle sait maintenant qu’elle peut compter sur l’aide de la tisf lors de ses interventions, et peut désormais se saisir des interventions et de leur utilité.
Dans les interventions en périnatalité, il est aussi important de considérer le contexte du post-partum et ses difficultés. Cela implique aussi de mobiliser l’observation à d’autres égards, afin de sentir quand la mère se « ferme » et de percevoir quand il est meilleur de se retirer, ou de sortir avec les enfants afin de lui permettre de se reposer. C’est par tous ces aspects que, petit à petit, l’intervention a évolué.
La mise à disposition d’un masque inclusif est tombée à pic lorsque l’aînée est retournée à l’école, le petit garçon ayant également fait sa première rentrée. Dans un contexte sans nul doute plus serein, tisf et parents ont enfin pu échanger de manière directe, sans avoir besoin de passer par la jeune fille. Plus en confiance en voyant leurs enfants épanouis lors des interventions, ils se sont réellement ouverts.
Le masque inclusif a permis la lecture sur les lèvres, salvatrice. Mais c’est également par les gestes, par l’écriture (ils ne savent pas lire, mais parviennent à déchiffrer à et écrire quelques mots), qu’ils se sont présentés de manière plus intime et ont également présenté leur bébé, raconté leur parcours, leur histoire, leur rencontre. Ils ont également pu poser des questions sur le bébé et sur les soins.
À ce moment-là, les difficultés du début semblent loin. Les interventions sont bientôt terminées, mais l’ensemble de la famille s’est saisie de la présence de la tisf au domicile et a exprimé le souhait de poursuivre les interventions tisf au-delà des vingt heures prévues dans le dispositif. En effet, chacun y a trouvé du positif : du soutien et de l’écoute pour les parents, et, dans cette situation singulière, la prise de relais de la tisf au regard du rôle tenu par l’aînée de la famille. Elle a ainsi pu souffler, s’occuper de son inscription à l’école, se confier, et également verbaliser qu’elle était consciente du bénéfice que lui apporterait un suivi psychologique.
Lors de la dernière intervention de la tisf, la mère et la jeune fille sont toutes les deux présentes. Elles discutent, plaisantent, font du rangement. Vient l’heure de la reprise des cours et il faut accompagner l’adolescente au lycée, celle-ci a raté le bus. C’est aussi le moment des au revoir. Définitivement, la porte est ouverte.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=49126 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T009429 SPI Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible L'épuisement de l'aidant principal des patients entrant en unité de soins palliatifs / M. Prevel in Médecine palliative, 1,vol.12 (février 2013)
[article]
Titre : L'épuisement de l'aidant principal des patients entrant en unité de soins palliatifs Type de document : texte imprimé Auteurs : M. Prevel, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : pp. 25-31 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Aidant ; E:Epuisement ; F:Famille ; F:Fatigue ; S:Soins palliatifs ; S:Soutien psychologiqueNote de contenu : 2013 Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=18609
in Médecine palliative > 1,vol.12 (février 2013) . - pp. 25-31[article] L'épuisement de l'aidant principal des patients entrant en unité de soins palliatifs [texte imprimé] / M. Prevel, Auteur ; et al., Auteur . - 2013 . - pp. 25-31.
Langues : Français (fre)
in Médecine palliative > 1,vol.12 (février 2013) . - pp. 25-31
Catégories : Alpha
A:Aidant ; E:Epuisement ; F:Famille ; F:Fatigue ; S:Soins palliatifs ; S:Soutien psychologiqueNote de contenu : 2013 Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=18609 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T003730 T_2013_1,vol.12 Revue Tournai Soins infirmiers (T) Perdu
Exclu du prêtDes espaces de bien-être pour le personnel hospitalier / Amélie Bayon in La revue de l'infirmière, 271 (Mai 2021)
[article]
Titre : Des espaces de bien-être pour le personnel hospitalier Type de document : texte imprimé Auteurs : Amélie Bayon, Auteur Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 36-37 Note générale : Doi : 10.1016/j.revinf.2021.03.015
Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
B:Bien-être ; C:Covid-19 ; Q:Qualité de vie au travail ; R:Relaxation ; S:Soutien psychologiqueRésumé : La mobilisation et l’engagement du personnel hospitalier dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19 sont remarquables depuis le début de cette crise sanitaire sans précédent. Pour accompagner les équipes des Hôpitaux Confluence, la direction a mis en place des espaces de détente pour les professionnels. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=46976
in La revue de l'infirmière > 271 (Mai 2021) . - p. 36-37[article] Des espaces de bien-être pour le personnel hospitalier [texte imprimé] / Amélie Bayon, Auteur . - 2021 . - p. 36-37.
Doi : 10.1016/j.revinf.2021.03.015
Langues : Français (fre)
in La revue de l'infirmière > 271 (Mai 2021) . - p. 36-37
Catégories : Alpha
B:Bien-être ; C:Covid-19 ; Q:Qualité de vie au travail ; R:Relaxation ; S:Soutien psychologiqueRésumé : La mobilisation et l’engagement du personnel hospitalier dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19 sont remarquables depuis le début de cette crise sanitaire sans précédent. Pour accompagner les équipes des Hôpitaux Confluence, la direction a mis en place des espaces de détente pour les professionnels. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=46976 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M006064 REV Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible T009128 REV Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible Est-ce le rôle des médias de soutenir les oeuvres caritatives? Les liaisons télévisions-associations. / Alice Mazy (2013)
Titre : Est-ce le rôle des médias de soutenir les oeuvres caritatives? Les liaisons télévisions-associations. Type de document : TFE / Mémoire Auteurs : Alice Mazy, Auteur Editeur : Tournai : HELHa Tournai Année de publication : 2013 Collection : TFE Tournai Sous-collection : Communication Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
A:Association ; E:Ethique ; M:Média ; S:Soutien psychologique ; T:TélévisionPermalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=25051 Est-ce le rôle des médias de soutenir les oeuvres caritatives? Les liaisons télévisions-associations. [TFE / Mémoire] / Alice Mazy, Auteur . - Tournai : HELHa Tournai, 2013. - (TFE Tournai. Communication) .
Langues : Français (fre)
Catégories : Alpha
A:Association ; E:Ethique ; M:Média ; S:Soutien psychologique ; T:TélévisionPermalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=25051 Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité T005158 2013-9 TFE Tournai Communication Consultation sur place
Exclu du prêtL'éthique de la direction de mémoire / C. Gilioli in Soins cadres, 90 (Mai 2014)
[article]
Titre : L'éthique de la direction de mémoire Type de document : texte imprimé Auteurs : C. Gilioli, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 45-49 Langues : Français (fre) Catégories : Alpha
E:Ethique ; P:Psychologie ; R:Réflexion ; S:Soutien psychologique ; S:Stress ; T:Travail de fin d'étudesRésumé : L’accompagnement d’un étudiant notamment dans la production d’un mémoire, c’est au-delà du soutien technique et méthodologique, un engagement moral.
Réfléchir à la dimension éthique d’une telle situation par définition limitée et éphémère revient à produire une analyse sur un engagement actif qui n’en fait habituellement pas l’objet.
Il faut alors s’accorder avant tout développement sur ce que le concept même d’éthique veut dire pour pouvoir réfléchir aux implications morales qu’une telle activité ne peut manquer de susciter.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=26187
in Soins cadres > 90 (Mai 2014) . - p. 45-49[article] L'éthique de la direction de mémoire [texte imprimé] / C. Gilioli, Auteur . - 2014 . - p. 45-49.
Langues : Français (fre)
in Soins cadres > 90 (Mai 2014) . - p. 45-49
Catégories : Alpha
E:Ethique ; P:Psychologie ; R:Réflexion ; S:Soutien psychologique ; S:Stress ; T:Travail de fin d'étudesRésumé : L’accompagnement d’un étudiant notamment dans la production d’un mémoire, c’est au-delà du soutien technique et méthodologique, un engagement moral.
Réfléchir à la dimension éthique d’une telle situation par définition limitée et éphémère revient à produire une analyse sur un engagement actif qui n’en fait habituellement pas l’objet.
Il faut alors s’accorder avant tout développement sur ce que le concept même d’éthique veut dire pour pouvoir réfléchir aux implications morales qu’une telle activité ne peut manquer de susciter.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbtournai/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=26187 Exemplaires (2)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité M003669 SOI Revue Mouscron Soins Infirmiers (M) Disponible T005495 SOI Revue Tournai Soins infirmiers (T) Disponible Être « aidant familial » en « milieu rural » entre devoir moral et contraintes sociales, quelle place pour l’autonomie ? / C Gucher in Gérontologie et Société, 146 (Septembre 2013)
PermalinkEtre volontaire en soins palliatifs / Jean-Luc Malherbe in Soins Palliatifs.be, 30 (Mars 2016)
Permalink« Des étudiants étrangers en grande précarité en ces temps de Covid19 » / Alioune Sy in La santé en action, 455 (Mars 2021)
PermalinkÉvaluation d’une intervention par conférence web à l’intention d’aidantes d’un proche atteint d’un trouble neurocognitif sévère / C. Camateros in NPG (Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie), 96 (Décembre 2016)
PermalinkExemple concret d'une carte conceptuelle : comment aider une famille dont le proche est dans le coma / Aude Le divenah in Médecine palliative, 5,vol.9 (Octobre 2009)
PermalinkL'expérience du deuil / Rozenn Le Berre (2020)
PermalinkExploration du rôle de soutien et de conseil de l'infirmière clinicienne spécialisée en gériatrie oeuvrant en soins de courte durée / Didier Mailhot-bisson in La gérontoise, Vol. 24, 2 (Autonme 2013)
PermalinkFacteurs associés à la poursuite de l’allaitement maternel à trois mois de vie de l’enfant / Marie Lacombe in Revue Francophone Internationale de Recherche Infirmière, Vol. 2, n°2 (Juin 2016)
PermalinkLes facteurs impliqués dans l'arrêt précoce de l'allaitement maternel / L. Bell in Soins Pédiatrie/Puériculture, 269 (Novembre/Décembre 2012)
PermalinkFaire son deuil, vivre un chagrin / Manu Keirse (2022)
PermalinkFatigue compassionnelle et traumatisme vicariant chez les soignants / Marion BORENSTEIN in Soins Pédiatrie/Puériculture, 304 (Septembre - Octobre 2018)
PermalinkFaut-il des assistants de pratique médicale de première ligne ? / Edgard Peters in Contact, 144 (Octobre-novembre-décembre 2015)
PermalinkFavoriser le travail de deuil des soignants par la construction de récits de fin de vie en unité de soins de longue durée / K. Lalu in NPG (Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie), 102 (Décembre 2017)
PermalinkFemmes victimes de violences sexuelles : comment les aider à vivre après ça' ? / Colette Barbier in Education santé, 327 (Novembre 2016)
PermalinkLa formation des aidants par l'association France Alzheimer et maladies apparentées / J. Jaouen in La revue Francophone de Gériatrie & de Gérontologie, 216 (juin 2015)
PermalinkPermalinkLa garde à domicile / Leslie Pintelon in L'observatoire, 89 (Décembre 2016)
PermalinkUn GEM (Groupe d’entraide mutuelle) pour personnes autistes et familles / Valérie Montreynaud in Enfances & Psy, 83 (2019)
PermalinkGestionnaire de cas : un modèle en clinique de maladies neuromusculaires / Maud-Christine Chouinard in Perspective infirmière, Vol.12, 5 (Novembre-décembre 2015)
PermalinkGrossesses précoces : Héberger, prendre soin, accompagner pour tisser le lien / Natacha De Harenne in L'observatoire, 116 (Septembre 2023)
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