Centre de Documentation Campus Montignies
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Apport de l'échographie pulmonaire dans le diagnostic et le suivi de la COVID-19 / Aymeric Le Neindre in Kinésithérapie scientifique, 621 (Juin 2020)
[article]
Titre : Apport de l'échographie pulmonaire dans le diagnostic et le suivi de la COVID-19 Type de document : texte imprimé Auteurs : Aymeric Le Neindre, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p.47-51 Langues : Français (fre) Mots-clés : Coronavirus Virus du SRAS Poumon / échographie Appareil respiratoire Résumé : Contexte de la pandémie à SARS-CoV-2
Un nouveau coronavirus a été découvert début janvier 2020, suite à l’apparition d’une épidémie d’infections respiratoires aiguës d’allure virale en Chine en décembre 2019, responsable d’une pandémie. Le SARS-Cov-2, virus à l’origine de cette nouvelle maladie infectieuse nommée COVID-19, a fait l’objet de nombreuses publications depuis son apparition.
Les premières données issues des études épidémiologiques en Chine semblaient montrer que le COVID-19 se présentait sous une forme légère dans 81 % des cas [1]. Presque 20 % des personnes infectées par le SARS-Cov-2 développaient une forme sévère à critique et nécessitaient une hospitalisation, souvent en réanimation [1]. Au fur à mesure de l’accumulation de nouvelles données, la prévalence de ces formes sévères semble varier entre 5 et 23 % [2, 3].
Les symptômes initiaux les plus répandus sont la fièvre, la toux et la dyspnée avec un large spectre de sévérité.
La dégradation respiratoire constitue le motif d’admission en réanimation des patients atteints de COVID-19 sous la forme d’un Syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA). La défaillance respiratoire peut s’accompagner, selon la gravité, d’une défaillance hépatique, rénale, de la coagulation et hémodynamique [1]. Certains facteurs de risque de forme grave ont été identifiés, tels que l’hypertension artérielle, le diabète, l’insuffisance rénale, l’obésité ou encore l’insuffisance cardiaque [1, 4].
Même s’il n’existe pas à l’heure actuelle de traitement dont l’efficacité a été démontrée face au SARS-CoV-2, la prise en charge médicamenteuse en réanimation repose sur les expériences du SARS-CoV et du MERS-CoV et comprennent l’utilisation d’antibiotiques et d’antiviraux [5]. Les défaillances viscérales sont quant à elles prises en charge par les techniques de suppléance d’organe bien connues tels que le haut-débit nasal, la ventilation mécanique, la dialyse ou encore l’oxygénation par membrane extra-corporelle (ECMO) [1, 4, 5]. Des agents bloquants neuromusculaires, vasopresseurs, hypnotiques ou encore opioïdes pourront être administrés dans le cadre de ces défaillances viscérales.L’échographie pulmonaire est bien connue pour sa faisabilité et sa précision diagnostique élevée lorsqu’elle est utilisé au lit du patient dans le diagnostic de pathologies pulmonaires aiguës [6]. En sachant que les manifestions les plus sévères d’emblée du COVID-19 sont pulmonaires, l’échographie pulmonaire réalisée par un praticien entraîné peut aider au triage des patients, à la classification de la sévérité de la maladie et guider le choix du traitement aux urgences et en réanimationPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87163
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p.47-51[article] Apport de l'échographie pulmonaire dans le diagnostic et le suivi de la COVID-19 [texte imprimé] / Aymeric Le Neindre, Auteur . - 2020 . - p.47-51.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 621 (Juin 2020) . - p.47-51
Mots-clés : Coronavirus Virus du SRAS Poumon / échographie Appareil respiratoire Résumé : Contexte de la pandémie à SARS-CoV-2
Un nouveau coronavirus a été découvert début janvier 2020, suite à l’apparition d’une épidémie d’infections respiratoires aiguës d’allure virale en Chine en décembre 2019, responsable d’une pandémie. Le SARS-Cov-2, virus à l’origine de cette nouvelle maladie infectieuse nommée COVID-19, a fait l’objet de nombreuses publications depuis son apparition.
Les premières données issues des études épidémiologiques en Chine semblaient montrer que le COVID-19 se présentait sous une forme légère dans 81 % des cas [1]. Presque 20 % des personnes infectées par le SARS-Cov-2 développaient une forme sévère à critique et nécessitaient une hospitalisation, souvent en réanimation [1]. Au fur à mesure de l’accumulation de nouvelles données, la prévalence de ces formes sévères semble varier entre 5 et 23 % [2, 3].
Les symptômes initiaux les plus répandus sont la fièvre, la toux et la dyspnée avec un large spectre de sévérité.
La dégradation respiratoire constitue le motif d’admission en réanimation des patients atteints de COVID-19 sous la forme d’un Syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA). La défaillance respiratoire peut s’accompagner, selon la gravité, d’une défaillance hépatique, rénale, de la coagulation et hémodynamique [1]. Certains facteurs de risque de forme grave ont été identifiés, tels que l’hypertension artérielle, le diabète, l’insuffisance rénale, l’obésité ou encore l’insuffisance cardiaque [1, 4].
Même s’il n’existe pas à l’heure actuelle de traitement dont l’efficacité a été démontrée face au SARS-CoV-2, la prise en charge médicamenteuse en réanimation repose sur les expériences du SARS-CoV et du MERS-CoV et comprennent l’utilisation d’antibiotiques et d’antiviraux [5]. Les défaillances viscérales sont quant à elles prises en charge par les techniques de suppléance d’organe bien connues tels que le haut-débit nasal, la ventilation mécanique, la dialyse ou encore l’oxygénation par membrane extra-corporelle (ECMO) [1, 4, 5]. Des agents bloquants neuromusculaires, vasopresseurs, hypnotiques ou encore opioïdes pourront être administrés dans le cadre de ces défaillances viscérales.L’échographie pulmonaire est bien connue pour sa faisabilité et sa précision diagnostique élevée lorsqu’elle est utilisé au lit du patient dans le diagnostic de pathologies pulmonaires aiguës [6]. En sachant que les manifestions les plus sévères d’emblée du COVID-19 sont pulmonaires, l’échographie pulmonaire réalisée par un praticien entraîné peut aider au triage des patients, à la classification de la sévérité de la maladie et guider le choix du traitement aux urgences et en réanimationPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=87163 Exemplaires (1)
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