Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-18h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h-18h30
Vendredi : 8h-16h30
Attention, votre centre de documentation sera fermé du 27/04 au 12/05 inclus.
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-18h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h-18h30
Vendredi : 8h-16h30
Attention, votre centre de documentation sera fermé du 27/04 au 12/05 inclus.
Bienvenue sur le catalogue du centre de documentation du campus de Montignies.
Résultat de la recherche
1 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Troubles liés à la performance instrumentale'
Ajouter le résultat dans votre panier Affiner la recherche Générer le flux rss de la recherche
Partager le résultat de cette recherche Faire une suggestion
Thérapie manuelle Investiguer la posture instrumentale : une revue systématique (fiche de lecture d'article) / Céleste Rousseau in Kinésithérapie scientifique, 659 (décembre 2023)
[article]
Titre : Thérapie manuelle Investiguer la posture instrumentale : une revue systématique (fiche de lecture d'article) Type de document : texte imprimé Auteurs : Céleste Rousseau Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 51-54 Langues : Français (fre) Mots-clés : musicien Posture Troubles liés à la performance instrumentale Résumé : Cette revue systématique a été rédigée par mes soins et conduite avec l’aide précieuse de Louna Taha, tout juste diplômée du CEERRF à l’époque, sous la supervision de mes directeurs de thèse [1]. Son sujet est né d’un questionnement fort ancien qui a émergé dès mes premières semaines de pratique clinique, au sortir de mon diplôme.
D’abord, j’ai eu la chance de recevoir, au cours de mes études de kinésithérapie, un enseignement riche en ce qui concerne la diversité des points de vue. On commençait alors à évoquer l’Evidence-based practice, la preuve scientifique et l’importance de se tenir à jour des dernières avancées afin de prodiguer à nos patients les meilleurs traitements possibles. Des débats agités envahissaient alors l’agora virtuelle de nos réseaux sociaux professionnels et j’assistais parfois à des discussions fort enrichissantes concernant telle ou telle thérapeutique, tel ou tel facteur de risque.
Dans la littérature, s’opérait un changement de paradigme dans la veine de celui qui conduisit à l’avènement du modèle biopsychosocial au détriment de la pensée strictement biomédicale des pathologies. Dans ce cadre-là, le lien entre mauvaise posture (à condition déjà qu’on puisse décrire ce qu’est une bonne ou une mauvaise posture autrement qu’à la façon des Inconnus) et douleur devenait très nettement sujet à controverse... Certains déclaraient alors de façon relativement ferme et binaire que la posture ne pouvait être à l’origine d’aucune douleur, mais ceux-ci étaient peu nombreux ; d’autres, que c’était l’aspect immobile de cette dernière qui pouvait expliquer certains phénomènes douloureux, adoptant alors le slogan « The best posture is the next one » tout en minimisant tout de même son influence.
Malgré tout, ce n’était pas ce que je pouvais considérer chaque jour dans ma pratique clinique. Et ce n’est pas non plus ce que semblaient déclarer les musiciens auprès desquels j’intervenais, ces derniers considérant souvent comme essentielle leur posture au jeu, leur technique instrumentale et les concevant presque comme uniques responsables de leurs problèmes physiques.
Sans aller jusqu’à ces extrêmes, c’est également ce que déclaraient certains kinésithérapeutes spécialisés, au détour de conversations informelles. Perdue entre la preuve scientifique (ou plutôt, en ce qui nous concerne, l’absence de preuves, puisque les études manquent drastiquement dans ce domaine) et ce que je constatais à mon niveau clinique d'alors, je naviguais à vue dans ce que C.D. Naylor, médecin et chercheur canadien, nomme les grey zones de la clinique.
J’ai alors souhaité comprendre plus en profondeur comment les postures instrumentales étaient analysées dans la littérature et s’il existait effectivement un lien entre une « mauvaise » posture à l’instrument et le développement de douleurs liées au geste musical.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114817
in Kinésithérapie scientifique > 659 (décembre 2023) . - p. 51-54[article] Thérapie manuelle Investiguer la posture instrumentale : une revue systématique (fiche de lecture d'article) [texte imprimé] / Céleste Rousseau . - 2023 . - p. 51-54.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 659 (décembre 2023) . - p. 51-54
Mots-clés : musicien Posture Troubles liés à la performance instrumentale Résumé : Cette revue systématique a été rédigée par mes soins et conduite avec l’aide précieuse de Louna Taha, tout juste diplômée du CEERRF à l’époque, sous la supervision de mes directeurs de thèse [1]. Son sujet est né d’un questionnement fort ancien qui a émergé dès mes premières semaines de pratique clinique, au sortir de mon diplôme.
D’abord, j’ai eu la chance de recevoir, au cours de mes études de kinésithérapie, un enseignement riche en ce qui concerne la diversité des points de vue. On commençait alors à évoquer l’Evidence-based practice, la preuve scientifique et l’importance de se tenir à jour des dernières avancées afin de prodiguer à nos patients les meilleurs traitements possibles. Des débats agités envahissaient alors l’agora virtuelle de nos réseaux sociaux professionnels et j’assistais parfois à des discussions fort enrichissantes concernant telle ou telle thérapeutique, tel ou tel facteur de risque.
Dans la littérature, s’opérait un changement de paradigme dans la veine de celui qui conduisit à l’avènement du modèle biopsychosocial au détriment de la pensée strictement biomédicale des pathologies. Dans ce cadre-là, le lien entre mauvaise posture (à condition déjà qu’on puisse décrire ce qu’est une bonne ou une mauvaise posture autrement qu’à la façon des Inconnus) et douleur devenait très nettement sujet à controverse... Certains déclaraient alors de façon relativement ferme et binaire que la posture ne pouvait être à l’origine d’aucune douleur, mais ceux-ci étaient peu nombreux ; d’autres, que c’était l’aspect immobile de cette dernière qui pouvait expliquer certains phénomènes douloureux, adoptant alors le slogan « The best posture is the next one » tout en minimisant tout de même son influence.
Malgré tout, ce n’était pas ce que je pouvais considérer chaque jour dans ma pratique clinique. Et ce n’est pas non plus ce que semblaient déclarer les musiciens auprès desquels j’intervenais, ces derniers considérant souvent comme essentielle leur posture au jeu, leur technique instrumentale et les concevant presque comme uniques responsables de leurs problèmes physiques.
Sans aller jusqu’à ces extrêmes, c’est également ce que déclaraient certains kinésithérapeutes spécialisés, au détour de conversations informelles. Perdue entre la preuve scientifique (ou plutôt, en ce qui nous concerne, l’absence de preuves, puisque les études manquent drastiquement dans ce domaine) et ce que je constatais à mon niveau clinique d'alors, je naviguais à vue dans ce que C.D. Naylor, médecin et chercheur canadien, nomme les grey zones de la clinique.
J’ai alors souhaité comprendre plus en profondeur comment les postures instrumentales étaient analysées dans la littérature et s’il existait effectivement un lien entre une « mauvaise » posture à l’instrument et le développement de douleurs liées au geste musical.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114817 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêt