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16 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Instabilité articulaire'
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La micro-instabilité de hanche : un nouveau concept qui fait son chemin (2ème partie) / Frédéric Laude in Kinésithérapie scientifique, 620 (Mai 2020)
[article]
Titre : La micro-instabilité de hanche : un nouveau concept qui fait son chemin (2ème partie) Type de document : texte imprimé Auteurs : Frédéric Laude, Auteur Année de publication : 2020 Article en page(s) : p. 15-18 Langues : Français (fre) Mots-clés : Hanche Instabilité articulaire Résumé : TRAITEMENT
Comme toujours, dans la plupart des problèmes orthopédiques chroniques, on envisage une solution chirurgicale que si un traitement conservateur rigoureux a trouvé ses limites. Il faut donc améliorer la stabilité de la hanche en modifiant les activités régulières ou sportives, renforcer la musculature périarticulaire tout en travaillant la proprioception. Si le traitement conservateur n’apporte pas une amélioration adéquate et durable, la solution chirurgicale se discute. Le chirurgien a la possibilité d’agir à 2 niveaux : soit au niveau des parties molles, soit au niveau osseux. La chirurgie des parties molles se déroule maintenant de manière quasi exclusive sous arthroscopie. Cette chirurgie se déroule en 3 temps. Dans ces hanches, la mise en traction de l’articulation va confirmer l’instabilité articulaire. Il s’agit de hanches très faciles à distracter. Il n’est pas rare de pouvoir pénétrer dans le compartiment central sans même avoir besoin de mettre de la traction. Le simple fait d’être anesthésié ouvre l’articulation, ce qui est tout à fait anormal dans une hanche. Il faut d’abord faire un bilan complet des dégâts articulaires, puis réparer ou reconstruire le labrum. On a vu que le labrum jouait environ pour 20 % dans la stabilité articulaire et c’est aussi la zone richement innervée. Il est indispensable de vérifier l’état du cartilage. À part des perforations de Pridie ou des microfractures ,nous n’avons pas vraiment de solution très efficace sur le cotyle. Les petites lésions isolées sur la tête du fémur répondent en revanche très bien à la technique de la Mosaic plasty . On retrouve très fréquemment une bande antéro-externe de cartilage chondromalacique qui est à l’origine du claquement dont se plaignent de nombreux patients. On ne peut hélas pas faire grand-chose sur ce cartilage, mais en refixant le labrum et en diminuant l’instabilité on améliore presque toujours le problème. Si le labrum est réparable, on peut le refixer après une légère acétabuloplastie au niveau de la paroi cotyloïdienne.Certains auteurs proposent de le reconstruire en utilisant soit une bandelette de fascia lata, un ischio-jambier ou une allogreffe; La tête fémorale est inspectée et il est fréquent de retrouver une petite came ou un manque d’offset associé. On va donc recréer à la fraise un sillon antérieur. On vérifie qu’il n’existe pas de conflit en flexion, rotations interne et externe. Le ligament rond est facilement examiné. Il suffit de mettre de la rotation externe. On peut l’exciser si besoin, même si certains auteurs proposent de le reconstruire. Le dernier temps est la plastie capsulaire qui cherche à retendre la capsule comme dans l’intervention de Bankart dans les épaules. Plusieurs techniques ont été décrites mais il est indiscutable que cela fonctionne assez bien dans les instabilités où la composante osseuse n’est pas trop importante. Les patients sont placés en décharge partielle un mois, mais surtout on va leur demander de ne pas trop étendre la hanche. Personnellement, je leur impose une grosse talonnette 35 jours du côté opéré pour favoriser la cicatrisation. Sur ces hanches, ne pas réparer la capsule est devenu un non-sens. Il a été décrit des luxations postopératoires récidivantes ! Si la composante osseuse prédomine, il va falloir envisager des ostéotomies correctrices. Au niveau du fémur, 2 interventions peuvent se pratiquer : la correction d’une coxa valga et les ostéotomies de dérotation en cas d’hyperantéversion sévère du col fémoral. Ce sont des interventions rares, car elles n’ont pas très bonne réputation, les suites sont longues même si depuis une dizaine d’années, nous avons mis au point une technique mini invasive qui diminue par 2 les suites opératoires avec une rançon cicatricielle minime. Le geste osseux est le plus souvent pratiqué au niveau du cotyle. 2 interventions peuvent être envisagées : la classique butée de hanche qui n’a plus du tout le vent en poupe, car ses résultats sont très aléatoires, et on ne peut pas l’associer à un geste intra-articulaire.La deuxième décrite par Rheinhold Ganz et Jeff Mast dans les années 1980 est devenu le gold standard dans toutes les publications internationales. C’est une intervention très puissante, car on peut ouvrir sans souci l’articulation, réparer un labrum par exemple puis corriger l’anatomie complète au niveau du cotyle. On peut agir sur toutes les malpositions du cotyle ; antéversion, défaut de l'ouverture latéral, rétroversion. Depuis une dizaine d’années, on sait la faire de manière mini-invasive avec des résultats tout à fait spectaculaires et une cicatrice presque invisible de moins de 7 centimètres dans le pli de l’aine
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86113
in Kinésithérapie scientifique > 620 (Mai 2020) . - p. 15-18[article] La micro-instabilité de hanche : un nouveau concept qui fait son chemin (2ème partie) [texte imprimé] / Frédéric Laude, Auteur . - 2020 . - p. 15-18.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 620 (Mai 2020) . - p. 15-18
Mots-clés : Hanche Instabilité articulaire Résumé : TRAITEMENT
Comme toujours, dans la plupart des problèmes orthopédiques chroniques, on envisage une solution chirurgicale que si un traitement conservateur rigoureux a trouvé ses limites. Il faut donc améliorer la stabilité de la hanche en modifiant les activités régulières ou sportives, renforcer la musculature périarticulaire tout en travaillant la proprioception. Si le traitement conservateur n’apporte pas une amélioration adéquate et durable, la solution chirurgicale se discute. Le chirurgien a la possibilité d’agir à 2 niveaux : soit au niveau des parties molles, soit au niveau osseux. La chirurgie des parties molles se déroule maintenant de manière quasi exclusive sous arthroscopie. Cette chirurgie se déroule en 3 temps. Dans ces hanches, la mise en traction de l’articulation va confirmer l’instabilité articulaire. Il s’agit de hanches très faciles à distracter. Il n’est pas rare de pouvoir pénétrer dans le compartiment central sans même avoir besoin de mettre de la traction. Le simple fait d’être anesthésié ouvre l’articulation, ce qui est tout à fait anormal dans une hanche. Il faut d’abord faire un bilan complet des dégâts articulaires, puis réparer ou reconstruire le labrum. On a vu que le labrum jouait environ pour 20 % dans la stabilité articulaire et c’est aussi la zone richement innervée. Il est indispensable de vérifier l’état du cartilage. À part des perforations de Pridie ou des microfractures ,nous n’avons pas vraiment de solution très efficace sur le cotyle. Les petites lésions isolées sur la tête du fémur répondent en revanche très bien à la technique de la Mosaic plasty . On retrouve très fréquemment une bande antéro-externe de cartilage chondromalacique qui est à l’origine du claquement dont se plaignent de nombreux patients. On ne peut hélas pas faire grand-chose sur ce cartilage, mais en refixant le labrum et en diminuant l’instabilité on améliore presque toujours le problème. Si le labrum est réparable, on peut le refixer après une légère acétabuloplastie au niveau de la paroi cotyloïdienne.Certains auteurs proposent de le reconstruire en utilisant soit une bandelette de fascia lata, un ischio-jambier ou une allogreffe; La tête fémorale est inspectée et il est fréquent de retrouver une petite came ou un manque d’offset associé. On va donc recréer à la fraise un sillon antérieur. On vérifie qu’il n’existe pas de conflit en flexion, rotations interne et externe. Le ligament rond est facilement examiné. Il suffit de mettre de la rotation externe. On peut l’exciser si besoin, même si certains auteurs proposent de le reconstruire. Le dernier temps est la plastie capsulaire qui cherche à retendre la capsule comme dans l’intervention de Bankart dans les épaules. Plusieurs techniques ont été décrites mais il est indiscutable que cela fonctionne assez bien dans les instabilités où la composante osseuse n’est pas trop importante. Les patients sont placés en décharge partielle un mois, mais surtout on va leur demander de ne pas trop étendre la hanche. Personnellement, je leur impose une grosse talonnette 35 jours du côté opéré pour favoriser la cicatrisation. Sur ces hanches, ne pas réparer la capsule est devenu un non-sens. Il a été décrit des luxations postopératoires récidivantes ! Si la composante osseuse prédomine, il va falloir envisager des ostéotomies correctrices. Au niveau du fémur, 2 interventions peuvent se pratiquer : la correction d’une coxa valga et les ostéotomies de dérotation en cas d’hyperantéversion sévère du col fémoral. Ce sont des interventions rares, car elles n’ont pas très bonne réputation, les suites sont longues même si depuis une dizaine d’années, nous avons mis au point une technique mini invasive qui diminue par 2 les suites opératoires avec une rançon cicatricielle minime. Le geste osseux est le plus souvent pratiqué au niveau du cotyle. 2 interventions peuvent être envisagées : la classique butée de hanche qui n’a plus du tout le vent en poupe, car ses résultats sont très aléatoires, et on ne peut pas l’associer à un geste intra-articulaire.La deuxième décrite par Rheinhold Ganz et Jeff Mast dans les années 1980 est devenu le gold standard dans toutes les publications internationales. C’est une intervention très puissante, car on peut ouvrir sans souci l’articulation, réparer un labrum par exemple puis corriger l’anatomie complète au niveau du cotyle. On peut agir sur toutes les malpositions du cotyle ; antéversion, défaut de l'ouverture latéral, rétroversion. Depuis une dizaine d’années, on sait la faire de manière mini-invasive avec des résultats tout à fait spectaculaires et une cicatrice presque invisible de moins de 7 centimètres dans le pli de l’aine
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtProprioceptive exercises and their role in improving static and dynamic joint stability in ankle sprains in handball players / B.A. Antohea in Science & sports, Vol.38 n°4 (Juin 2023)
[article]
Titre : Proprioceptive exercises and their role in improving static and dynamic joint stability in ankle sprains in handball players Titre original : Exercices proprioceptifs et leur rôle dans l’amélioration de la stabilité articulaire statique et dynamique dans les entorses de la cheville chez les joueurs de handball Type de document : texte imprimé Auteurs : B.A. Antohea ; M. Rata ; B.C. Rata ; G. Rata Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 377-384 Note générale : 10.1016/j.scispo.2022.09.005 Langues : Anglais (eng) Mots-clés : Cheville Entorse Équilibre postural Handball Instabilité articulaire Proprioception Résumé : Introduction
L’instabilité articulaire chronique est l’un des symptômes les plus courants des entorses de la cheville dans le handball de compétition. Le but de notre recherche a été de démontrer l’efficacité des exercices proprioceptifs sur la stabilité articulaire statique et dynamique chez des joueurs de handball ; qui ont subi au moins une entorse de la cheville au cours de la dernière année.
Méthodes
Cet article est une recherche expérimentale, menée sur une période de quatre mois, auprès des joueurs de handball Junior II (n =22). La stabilité articulaire statique et dynamique ainsi que le degré d’instabilité articulaire ont été établis en utilisant la plateforme de stabilométrie IsoShift et le questionnaire d’identification de l’instabilité fonctionnelle de la cheville.
Résultats
Le programme d’exercices proprioceptifs a eu un effet positif sur les paramètres fonctionnels évalués, les résultats obtenus ayant une signification dans des conditions statistique sur le nombre d’entorses de la cheville (p <0,002), l’équilibre dynamique (p <0,001), l’équilibre statique avec yeux ouverts (p <0,001), l’équilibre statique avec yeux fermés (p <0,001) et le degré d’instabilité articulaire (p <0,001). L’utilisation des exercices proprioceptifs avec les yeux ouverts et fermés dans le traitement de l’instabilité articulaire a conduit à une amélioration des valeurs moyennes de l’équilibre bipodal dynamique et dans des conditions statiques, ce qui a mis en évidence leur efficacité dans l’amélioration de la stabilité articulaire chez les athlètes de handball souffrant d’entorse de la cheville.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=112449
in Science & sports > Vol.38 n°4 (Juin 2023) . - p. 377-384[article] Proprioceptive exercises and their role in improving static and dynamic joint stability in ankle sprains in handball players = Exercices proprioceptifs et leur rôle dans l’amélioration de la stabilité articulaire statique et dynamique dans les entorses de la cheville chez les joueurs de handball [texte imprimé] / B.A. Antohea ; M. Rata ; B.C. Rata ; G. Rata . - 2023 . - p. 377-384.
10.1016/j.scispo.2022.09.005
Langues : Anglais (eng)
in Science & sports > Vol.38 n°4 (Juin 2023) . - p. 377-384
Mots-clés : Cheville Entorse Équilibre postural Handball Instabilité articulaire Proprioception Résumé : Introduction
L’instabilité articulaire chronique est l’un des symptômes les plus courants des entorses de la cheville dans le handball de compétition. Le but de notre recherche a été de démontrer l’efficacité des exercices proprioceptifs sur la stabilité articulaire statique et dynamique chez des joueurs de handball ; qui ont subi au moins une entorse de la cheville au cours de la dernière année.
Méthodes
Cet article est une recherche expérimentale, menée sur une période de quatre mois, auprès des joueurs de handball Junior II (n =22). La stabilité articulaire statique et dynamique ainsi que le degré d’instabilité articulaire ont été établis en utilisant la plateforme de stabilométrie IsoShift et le questionnaire d’identification de l’instabilité fonctionnelle de la cheville.
Résultats
Le programme d’exercices proprioceptifs a eu un effet positif sur les paramètres fonctionnels évalués, les résultats obtenus ayant une signification dans des conditions statistique sur le nombre d’entorses de la cheville (p <0,002), l’équilibre dynamique (p <0,001), l’équilibre statique avec yeux ouverts (p <0,001), l’équilibre statique avec yeux fermés (p <0,001) et le degré d’instabilité articulaire (p <0,001). L’utilisation des exercices proprioceptifs avec les yeux ouverts et fermés dans le traitement de l’instabilité articulaire a conduit à une amélioration des valeurs moyennes de l’équilibre bipodal dynamique et dans des conditions statiques, ce qui a mis en évidence leur efficacité dans l’amélioration de la stabilité articulaire chez les athlètes de handball souffrant d’entorse de la cheville.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=112449 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtComparaison entre le Star Excursion Balance Test modifié et le Y-Balance Test chez les sujets atteints d’instabilité chronique de cheville et chez les sujets sains / Chloé Revel in Kinésithérapie, la revue, 264 (décembre 2023)
[article]
Titre : Comparaison entre le Star Excursion Balance Test modifié et le Y-Balance Test chez les sujets atteints d’instabilité chronique de cheville et chez les sujets sains Type de document : texte imprimé Auteurs : Chloé Revel ; José-Gabriel Guerrero ; Serge Clément Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 3-11 Langues : Français (fre) Mots-clés : instabilite laterale de la cheville Instabilité articulaire YBT (y-balance test) mSEBT (star excursion balance test modifié) Résumé : Le Star Excursion Balance Test modifié et le Y-Balance Test servent à valuer le contrôle postural dynamique, un des déficits potentiels de l’instabilité chronique de cheville. Cette étude avait deux objectifs : comparer les performances des deux tests en fonction du caractère stable ou instable de la cheville et analyser leur capacité à discriminer des chevilles stables et
instables. Deux groupes ont été formés, un de chevilles stables (n = 34) et un de chevilles instables (n = 20). Les sujets des deux groupes ont réalisé les deux tests dans un ordre aléatoire. Au sein de chaque groupe, le score composite et la distance normalisée antérieure obtenus avec le Star Excursion Balance Test étaient très significativement supérieurs à ceux
obtenus avec le Y-Balance Test (p < 0,001). Seuls les scores composites des deux tests présentaient une différence significative entre le groupe stable et le groupe instable (p < 0,05). Ces résultats indiquent un faible pourvoir discriminant des deux tests qui ne semblent pas assez sensibles et spécifiques pour prédire l’instabilité chronique de cheville.
Niveau de preuve : 2.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114762
in Kinésithérapie, la revue > 264 (décembre 2023) . - p. 3-11[article] Comparaison entre le Star Excursion Balance Test modifié et le Y-Balance Test chez les sujets atteints d’instabilité chronique de cheville et chez les sujets sains [texte imprimé] / Chloé Revel ; José-Gabriel Guerrero ; Serge Clément . - 2023 . - p. 3-11.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 264 (décembre 2023) . - p. 3-11
Mots-clés : instabilite laterale de la cheville Instabilité articulaire YBT (y-balance test) mSEBT (star excursion balance test modifié) Résumé : Le Star Excursion Balance Test modifié et le Y-Balance Test servent à valuer le contrôle postural dynamique, un des déficits potentiels de l’instabilité chronique de cheville. Cette étude avait deux objectifs : comparer les performances des deux tests en fonction du caractère stable ou instable de la cheville et analyser leur capacité à discriminer des chevilles stables et
instables. Deux groupes ont été formés, un de chevilles stables (n = 34) et un de chevilles instables (n = 20). Les sujets des deux groupes ont réalisé les deux tests dans un ordre aléatoire. Au sein de chaque groupe, le score composite et la distance normalisée antérieure obtenus avec le Star Excursion Balance Test étaient très significativement supérieurs à ceux
obtenus avec le Y-Balance Test (p < 0,001). Seuls les scores composites des deux tests présentaient une différence significative entre le groupe stable et le groupe instable (p < 0,05). Ces résultats indiquent un faible pourvoir discriminant des deux tests qui ne semblent pas assez sensibles et spécifiques pour prédire l’instabilité chronique de cheville.
Niveau de preuve : 2.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114762 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtExamen, diagnostic et traitement (de l'entorse et) de l'instabilité chronique de cheville / François Fourchet in Kinésithérapie scientifique, 632 (Juin 2021)
[article]
Titre : Examen, diagnostic et traitement (de l'entorse et) de l'instabilité chronique de cheville Type de document : texte imprimé Auteurs : François Fourchet Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 25-29 Langues : Français (fre) Mots-clés : Instabilité articulaire Cheville Entorse de la cheville Diagnostic Résumé : L’entorse latérale de la cheville (ELC) compte parmi les blessures les plus courantes dans la population générale et constitue la blessure la plus fréquemment rapportée par les sportifs en compétition [1, 2]. On évoque classiquement les chiffres de 6 500 cas par jour en France, ce qui représente quasiment 2,5 millions par an..., sachant que probablement environ un patient sur deux ne rentre pas dans le système de soins pour cette pathologie trop banalisée. Nous pourrions donc sans doute doubler ces estimations.
La prévalence des ELC, associée à des taux élevés de récidives, de symptômes persistants, la détérioration des capacités fonctionnelles de la cheville rapportée par le patient et les séquelles à long terme constituent un réel problème de Santé publique. Ceci se concrétise dans le concept d’instabilité chronique de la cheville (ICC) : état caractérisé par des épisodes répétitifs d’entorses ou de dérobement, des symptômes permanents tels que la douleur, la faiblesse ou la réduction de l'amplitude de mouvement de la cheville, une diminution de la fonction auto-rapportée... et des entorses récurrentes de la cheville qui persistent pendant plus d'un an après la blessure initiale.
Le modèle de l’instabilité de cheville a été récemment remis à jour par Hertel et al. et une adaptation en français est disponible à la figure 1 [1]. Des critères diagnostiques spécifiques pour l'ICC ont été recommandés par l'International Ankle Consortium (IAC) et sont résumés dans le tableau I. Ils correspondent aux critères d’inclusion de patients souffrant d’ICC dans des études scientifiquesPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=94304
in Kinésithérapie scientifique > 632 (Juin 2021) . - p. 25-29[article] Examen, diagnostic et traitement (de l'entorse et) de l'instabilité chronique de cheville [texte imprimé] / François Fourchet . - 2021 . - p. 25-29.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 632 (Juin 2021) . - p. 25-29
Mots-clés : Instabilité articulaire Cheville Entorse de la cheville Diagnostic Résumé : L’entorse latérale de la cheville (ELC) compte parmi les blessures les plus courantes dans la population générale et constitue la blessure la plus fréquemment rapportée par les sportifs en compétition [1, 2]. On évoque classiquement les chiffres de 6 500 cas par jour en France, ce qui représente quasiment 2,5 millions par an..., sachant que probablement environ un patient sur deux ne rentre pas dans le système de soins pour cette pathologie trop banalisée. Nous pourrions donc sans doute doubler ces estimations.
La prévalence des ELC, associée à des taux élevés de récidives, de symptômes persistants, la détérioration des capacités fonctionnelles de la cheville rapportée par le patient et les séquelles à long terme constituent un réel problème de Santé publique. Ceci se concrétise dans le concept d’instabilité chronique de la cheville (ICC) : état caractérisé par des épisodes répétitifs d’entorses ou de dérobement, des symptômes permanents tels que la douleur, la faiblesse ou la réduction de l'amplitude de mouvement de la cheville, une diminution de la fonction auto-rapportée... et des entorses récurrentes de la cheville qui persistent pendant plus d'un an après la blessure initiale.
Le modèle de l’instabilité de cheville a été récemment remis à jour par Hertel et al. et une adaptation en français est disponible à la figure 1 [1]. Des critères diagnostiques spécifiques pour l'ICC ont été recommandés par l'International Ankle Consortium (IAC) et sont résumés dans le tableau I. Ils correspondent aux critères d’inclusion de patients souffrant d’ICC dans des études scientifiquesPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=94304 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtIntérêt du renforcement des muscles intrinsèques du pied dans la rééducation des patients qui présentent une instabilité chronique de cheville / Thomas Blaise in Kinésithérapie, la revue, 252 (décembre 2022)
[article]
Titre : Intérêt du renforcement des muscles intrinsèques du pied dans la rééducation des patients qui présentent une instabilité chronique de cheville Type de document : texte imprimé Auteurs : Thomas Blaise ; Thibault Desjardins ; Romain Pinchon Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 35-37 Langues : Français (fre) Mots-clés : gainage Instabilité articulaire Cheville renforcement musculaire Résumé : Introduction
L’entorse latérale de cheville est l’une des blessures musculosquelettiques les plus courantes [1, 2] ; 20 à 40 % d’entre elles évoluent en instabilité chronique de cheville (ICC) [3, 4].
Par ailleurs, les muscles intrinsèques du pied jouent un rôle majeur dans le gainage du pied (intégration des différents systèmes actifs, passifs et neuronaux du pied dans le contrôle dynamique du pied et de la cheville pendant l’activité) [5]. Des signes d’altération du fonctionnement de ces muscles ont été trouvés chez les patients qui présentent une instabilité chronique. L’épaisseur de ces muscles, mesurée par l’aire transversale, est moindre chez les patients qui présentent une ICC que chez les patients sains [6]. L’épaisseur d’un muscle est fortement corrélée à sa force [7]. Or, la force en flexion de l’hallux et des orteils est plus faible chez les patients qui présentent une ICC [8]. Il est donc fortement probable que la force des muscles intrinsèques du pied soit diminuée chez les patients qui présentent une ICC. De plus, une altération du contrôle moteur et de la synergie entre muscles intrinsèques et extrinsèques du pied a été relevée dans cette population [9]. Leur rôle dans le gainage du pied – et donc dans la stabilisation de la cheville – et l’altération de leur fonctionnement chez les patients instables chroniques en font, en théorie, des cibles privilégiées de la rééducation. Plusieurs avis d’experts ont été publiés à ce sujet, promouvant les bénéfices théoriques que pourraient constituer l’intégration de ce type de renforcement dans la rééducation des patients qui présentent une ICC [10, 11]. L’objectif de ce travail était de réaliser un état des lieux de la littérature qui porte sur l’intérêt du renforcement des muscles intrinsèques du pied dans la rééducation des patients qui présentent une ICC et des pratiques des kinésithérapeutes quant à ce type de rééducation.
Méthode
Une revue de la littérature a été réalisée en août 2020 afin de dresser un état des connaissances scientifiques à ce sujet. Ont été inclus dans l’analyse les essais cliniques randomisés contrôlés qui évaluaient l’effet d’un renforcement des muscles intrinsèques du pied sur la stabilité de la cheville ainsi que la sévérité de l’instabilité de cheville. La stabilité de la cheville a été évaluée à l’aide du Star Excursion Balance Test (SEBT), test validé pour évaluer le contrôle postural dynamique chez les patients instables chroniques [12]. La sévérité de l’instabilité de la cheville a été évaluée à l’aide du Cumberland Ankle Instability Tool (CAIT), échelle dont la sensibilité a été évaluée à 83 % et la spécificité à 75 % [13]. La recherche a été effectuée dans quatre bases de données : PubMed , Cochrane, PEDro et Google Scholar . Les critères de sélections ont été basés sur la définition de l’instabilité chronique de cheville tels que définis par l’International Ankle Consortium [14]. La construction de la méthode de recherche s’est largement appuyée sur le guide de méthodologie de revues systématiques réalisé par le réseau Cochrane.En parallèle à cela, une enquête a été réalisée auprès des kinésithérapeutes qui exercent en France afin de déterminer leurs habitudes de pratiques et leurs connaissances sur le sujet. Le choix s’est porté sur un questionnaire puisque le but de l’enquête était de collecter un grand nombre de données pour espérer obtenir une représentativité satisfaisante de l’échantillon. L’enquête visait également à déterminer si des caractéristiques des personnes interrogées (expérience, mode d’exercice, formation, etc.) influençaient leur utilisation de cette technique.
L’enquête a été diffusée sur les réseaux sociaux, au sein d’établissements hospitaliers et de centres de rééducations. Des tests statistiques inférentiels (Chi2 d’association, Fisher) ont été utilisés pour déterminer les éventuelles associations entre les variables relatives à l’utilisation du renforcement des muscles intrinsèques du pied par les kinésithérapeutes dans ce type de rééducation. Pour ces tests, le seuil de significativité a été fixé à 0,05. Ils ont été réalisés à l’aide du logiciel Jamovi ®.
Cette double approche méthodologique avait pour but de confronter deux aspects de l’Evidence Based Practice (EBP) ou pratique basée sur les preuves la recherche et l’expérience clinique.
Résultats
Trois essais ont été inclus dans la revue de littérature [16, 17, 18]. Une trentaine de patients étaient inclus dans chacun des essais. Le score au CAIT a présenté une amélioration statistiquement significative dans le groupe qui effectuait le renforcement musculaire des muscles intrinsèques du pied par le short foot exercise 1 dans l’essai de Chung, Lee et Lee (p=0,001) ainsi que dans l’essai de Lee, Cho et Lee (p<0,05).
Le score au SEBT a présenté une amélioration statistiquement significative dans le groupe interventionnel de l’essai de Lee et Choi (p=0,001).
Quatre-vingt-deux kinésithérapeutes ont répondu au questionnaire de l’enquête. La plupart d’entre eux (74 %) ont mentionné utiliser cette technique. Les personnes qui avaient consulté la littérature à ce sujet utilisaient plus la technique. L’institut de formation initiale influençait aussi l’utilisation de la technique par les praticiens.
Discussion
L’objectif de cette recherche était d’établir un état des connaissances scientifiques sur l’intérêt du renforcement des muscles intrinsèques du pied dans la rééducation des patients qui présentent une ICC, ainsi que de dresser un état des lieux des pratiques et des connaissances des kinésithérapeutes concernant ce type de rééducation.La revue de littérature montre que, malgré des résultats unanimement encourageants, la recherche à ce sujet est encore assez pauvre. Il n’est donc pas possible d’émettre des conclusions valides pour la pratique clinique. La faible quantité d’essais réalisés et le nombre de patients trop peu élevé qui y ont été inclus ne permet pas de généraliser les résultats. De plus, les effets des interventions ne sont mesurés qu’à court terme, juste après la fin du programme d’intervention. Pour évaluer réellement l’intérêt de ce type de renforcement, il aurait fallu évaluer l’impact du programme à long terme (six à douze mois après la fin de l’intervention).L’analyse du questionnaire montre que la plupart des kinésithérapeutes (74 %) utilisent cette technique dans leurs rééducations. L’institut de formation où les répondants ont effectué leur formation initiale et le fait qu’ils consultent ou non la littérature influencent significativement leur utilisation de la technique. Cela montre que les kinésithérapeutes modifient leur pratique suite à la consultation de la littérature, et ce malgré l’existence d’un faible niveau de preuve !Il faut néanmoins tenir compte du fait qu’un biais de sélection a abouti à la constitution d’un échantillon non représentatif, ce qui ne permet pas de généraliser les résultats à grande échelle. En effet, un échantillonnage par convenance a dû être utilisé (en majorité par le biais des réseaux sociaux). Les personnes qui ont répondu au questionnaire sont donc plus jeunes (et moins expérimentées) que la population qu’il était prévu d’étudier au départ, soit l’ensemble des kinésithérapeutes qui exercent en France.Il convient maintenant de réaliser des essais contrôlés randomisés qui incluent un plus grand nombre de patients et qui explorent les bénéfices à long terme de la technique. On pourrait imaginer un essai contrôlé randomisé où le groupe contrôle effectuerait une rééducation dite « classique », conforme aux principales recommandations de la littérature en termes de rééducation des ICC (renforcement musculaire, exercices proprioceptifs, travail fonctionnel, éducation du patient) [19], et où le groupe interventionnel effectuerait la même rééducation en y ajoutant des exercices ciblés pour les muscles intrinsèques du pied de type short foot exercise .
Conclusion
Il pourrait être tentant d’intégrer dès à présent le renforcement des muscles intrinsèques du pied dans les protocoles de rééducation puisque que les bénéfices théoriques ont été bien décrits et que les premiers résultats de la littérature paraissent encourageants. C’est d’ailleurs ce que bon nombre des répondants ont fait. Néanmoins, il convient de rester prudent car le niveau de preuve est pour l’instant trop faible, et d’attendre les résultats de nouveaux essais pour utiliser cette technique à plus grande échelle.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108359
in Kinésithérapie, la revue > 252 (décembre 2022) . - p. 35-37[article] Intérêt du renforcement des muscles intrinsèques du pied dans la rééducation des patients qui présentent une instabilité chronique de cheville [texte imprimé] / Thomas Blaise ; Thibault Desjardins ; Romain Pinchon . - 2022 . - p. 35-37.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 252 (décembre 2022) . - p. 35-37
Mots-clés : gainage Instabilité articulaire Cheville renforcement musculaire Résumé : Introduction
L’entorse latérale de cheville est l’une des blessures musculosquelettiques les plus courantes [1, 2] ; 20 à 40 % d’entre elles évoluent en instabilité chronique de cheville (ICC) [3, 4].
Par ailleurs, les muscles intrinsèques du pied jouent un rôle majeur dans le gainage du pied (intégration des différents systèmes actifs, passifs et neuronaux du pied dans le contrôle dynamique du pied et de la cheville pendant l’activité) [5]. Des signes d’altération du fonctionnement de ces muscles ont été trouvés chez les patients qui présentent une instabilité chronique. L’épaisseur de ces muscles, mesurée par l’aire transversale, est moindre chez les patients qui présentent une ICC que chez les patients sains [6]. L’épaisseur d’un muscle est fortement corrélée à sa force [7]. Or, la force en flexion de l’hallux et des orteils est plus faible chez les patients qui présentent une ICC [8]. Il est donc fortement probable que la force des muscles intrinsèques du pied soit diminuée chez les patients qui présentent une ICC. De plus, une altération du contrôle moteur et de la synergie entre muscles intrinsèques et extrinsèques du pied a été relevée dans cette population [9]. Leur rôle dans le gainage du pied – et donc dans la stabilisation de la cheville – et l’altération de leur fonctionnement chez les patients instables chroniques en font, en théorie, des cibles privilégiées de la rééducation. Plusieurs avis d’experts ont été publiés à ce sujet, promouvant les bénéfices théoriques que pourraient constituer l’intégration de ce type de renforcement dans la rééducation des patients qui présentent une ICC [10, 11]. L’objectif de ce travail était de réaliser un état des lieux de la littérature qui porte sur l’intérêt du renforcement des muscles intrinsèques du pied dans la rééducation des patients qui présentent une ICC et des pratiques des kinésithérapeutes quant à ce type de rééducation.
Méthode
Une revue de la littérature a été réalisée en août 2020 afin de dresser un état des connaissances scientifiques à ce sujet. Ont été inclus dans l’analyse les essais cliniques randomisés contrôlés qui évaluaient l’effet d’un renforcement des muscles intrinsèques du pied sur la stabilité de la cheville ainsi que la sévérité de l’instabilité de cheville. La stabilité de la cheville a été évaluée à l’aide du Star Excursion Balance Test (SEBT), test validé pour évaluer le contrôle postural dynamique chez les patients instables chroniques [12]. La sévérité de l’instabilité de la cheville a été évaluée à l’aide du Cumberland Ankle Instability Tool (CAIT), échelle dont la sensibilité a été évaluée à 83 % et la spécificité à 75 % [13]. La recherche a été effectuée dans quatre bases de données : PubMed , Cochrane, PEDro et Google Scholar . Les critères de sélections ont été basés sur la définition de l’instabilité chronique de cheville tels que définis par l’International Ankle Consortium [14]. La construction de la méthode de recherche s’est largement appuyée sur le guide de méthodologie de revues systématiques réalisé par le réseau Cochrane.En parallèle à cela, une enquête a été réalisée auprès des kinésithérapeutes qui exercent en France afin de déterminer leurs habitudes de pratiques et leurs connaissances sur le sujet. Le choix s’est porté sur un questionnaire puisque le but de l’enquête était de collecter un grand nombre de données pour espérer obtenir une représentativité satisfaisante de l’échantillon. L’enquête visait également à déterminer si des caractéristiques des personnes interrogées (expérience, mode d’exercice, formation, etc.) influençaient leur utilisation de cette technique.
L’enquête a été diffusée sur les réseaux sociaux, au sein d’établissements hospitaliers et de centres de rééducations. Des tests statistiques inférentiels (Chi2 d’association, Fisher) ont été utilisés pour déterminer les éventuelles associations entre les variables relatives à l’utilisation du renforcement des muscles intrinsèques du pied par les kinésithérapeutes dans ce type de rééducation. Pour ces tests, le seuil de significativité a été fixé à 0,05. Ils ont été réalisés à l’aide du logiciel Jamovi ®.
Cette double approche méthodologique avait pour but de confronter deux aspects de l’Evidence Based Practice (EBP) ou pratique basée sur les preuves la recherche et l’expérience clinique.
Résultats
Trois essais ont été inclus dans la revue de littérature [16, 17, 18]. Une trentaine de patients étaient inclus dans chacun des essais. Le score au CAIT a présenté une amélioration statistiquement significative dans le groupe qui effectuait le renforcement musculaire des muscles intrinsèques du pied par le short foot exercise 1 dans l’essai de Chung, Lee et Lee (p=0,001) ainsi que dans l’essai de Lee, Cho et Lee (p<0,05).
Le score au SEBT a présenté une amélioration statistiquement significative dans le groupe interventionnel de l’essai de Lee et Choi (p=0,001).
Quatre-vingt-deux kinésithérapeutes ont répondu au questionnaire de l’enquête. La plupart d’entre eux (74 %) ont mentionné utiliser cette technique. Les personnes qui avaient consulté la littérature à ce sujet utilisaient plus la technique. L’institut de formation initiale influençait aussi l’utilisation de la technique par les praticiens.
Discussion
L’objectif de cette recherche était d’établir un état des connaissances scientifiques sur l’intérêt du renforcement des muscles intrinsèques du pied dans la rééducation des patients qui présentent une ICC, ainsi que de dresser un état des lieux des pratiques et des connaissances des kinésithérapeutes concernant ce type de rééducation.La revue de littérature montre que, malgré des résultats unanimement encourageants, la recherche à ce sujet est encore assez pauvre. Il n’est donc pas possible d’émettre des conclusions valides pour la pratique clinique. La faible quantité d’essais réalisés et le nombre de patients trop peu élevé qui y ont été inclus ne permet pas de généraliser les résultats. De plus, les effets des interventions ne sont mesurés qu’à court terme, juste après la fin du programme d’intervention. Pour évaluer réellement l’intérêt de ce type de renforcement, il aurait fallu évaluer l’impact du programme à long terme (six à douze mois après la fin de l’intervention).L’analyse du questionnaire montre que la plupart des kinésithérapeutes (74 %) utilisent cette technique dans leurs rééducations. L’institut de formation où les répondants ont effectué leur formation initiale et le fait qu’ils consultent ou non la littérature influencent significativement leur utilisation de la technique. Cela montre que les kinésithérapeutes modifient leur pratique suite à la consultation de la littérature, et ce malgré l’existence d’un faible niveau de preuve !Il faut néanmoins tenir compte du fait qu’un biais de sélection a abouti à la constitution d’un échantillon non représentatif, ce qui ne permet pas de généraliser les résultats à grande échelle. En effet, un échantillonnage par convenance a dû être utilisé (en majorité par le biais des réseaux sociaux). Les personnes qui ont répondu au questionnaire sont donc plus jeunes (et moins expérimentées) que la population qu’il était prévu d’étudier au départ, soit l’ensemble des kinésithérapeutes qui exercent en France.Il convient maintenant de réaliser des essais contrôlés randomisés qui incluent un plus grand nombre de patients et qui explorent les bénéfices à long terme de la technique. On pourrait imaginer un essai contrôlé randomisé où le groupe contrôle effectuerait une rééducation dite « classique », conforme aux principales recommandations de la littérature en termes de rééducation des ICC (renforcement musculaire, exercices proprioceptifs, travail fonctionnel, éducation du patient) [19], et où le groupe interventionnel effectuerait la même rééducation en y ajoutant des exercices ciblés pour les muscles intrinsèques du pied de type short foot exercise .
Conclusion
Il pourrait être tentant d’intégrer dès à présent le renforcement des muscles intrinsèques du pied dans les protocoles de rééducation puisque que les bénéfices théoriques ont été bien décrits et que les premiers résultats de la littérature paraissent encourageants. C’est d’ailleurs ce que bon nombre des répondants ont fait. Néanmoins, il convient de rester prudent car le niveau de preuve est pour l’instant trop faible, et d’attendre les résultats de nouveaux essais pour utiliser cette technique à plus grande échelle.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108359 Exemplaires (1)
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