Centre de Documentation Campus Montignies
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Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h-18h30
Vendredi : 8h-16h30
Attention, votre centre de documentation sera fermé du 27/04 au 12/05 inclus.
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2 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Exacerbation'
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EDUCEXAC ou la recherche des perceptions du patient BPCO / Anne Bisserier in Kinésithérapie, la revue, 168 (Décembre 2015)
[article]
Titre : EDUCEXAC ou la recherche des perceptions du patient BPCO Type de document : texte imprimé Auteurs : Anne Bisserier, Auteur ; Cyril Crozet, Auteur ; Nicolas Roche, Auteur Année de publication : 2015 Article en page(s) : p.20-21 Langues : Français (fre) Mots-clés : BPCO Dyspnée Exacerbation Perceptions Résumé : Rationnel
Les symptômes matinaux sont significativement corrélés à l’état de santé, l’exacerbation et l’activité quotidienne chez 1489 patients analysés à partir d’un échantillon européen et américain. La population BPCO active rapporte un plus grand impact sur le lever et se préparer pour aller travailler (p<0,001) et plus de jours d’absence par an (p<0,001). Ainsi, le contrôle des symptômes matinaux pourrait conduire à une réduction substantielle de l’impact de la BPCO sur les activités quotidiennes notamment le matin et le nombre d’exacerbations, et permettre de rendre le patient BPCO plus productif.
Question de départ
Peut-on anticiper les signes cliniques de l’exacerbation du patient bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) par la perception? Qui devient patient-sentinelle? Et comment? Quel parcours d’apprentissage expérientiel passent ces patients? Est ce une compétence très individuelle liée à des caractéristiques propres à certains patients? Tous les patients peuvent-ils développer cette compétence et sous quelles conditions? Développer la perception (corporelle et notamment de sa respiration) d’un patient BPCO par l’éducation améliore-t-il la perception, le repérage et l’identification de ses signes cliniques de l’exacerbation ?
Plusieurs hypothèses de recherche
Les hypothèses sous-tendant ce projet sont les suivantes :
– il est possible d’anticiper les signes cliniques de l’exacerbation par la perception de signes infracliniques/cliniques ;
– il existe des patients sentinelles BPCO qui sont capables d’auto-estimer les prémices de l’exacerbation ;
– ces patients présentent des caractéristiques communes. Il est possible d’identifier des éléments de perception communs à tous les patients BPCO.
Méthode de recherche: protocole EDUCEXAC
Il s’agit d’une étude qualitative, de type enquête par entretien semi directif et approfondi qui s’intéresse aux processus et aux «comment».
L’objectif premier est de « faire parler le patient sur » ses perceptions de sa BPCO, de son dernier épisode d’exacerbation et de la phase de transition, annonciatrice de l’exacerbation pour ensuite analyser le sens que le patient met dans la perception de ses événements et des conséquences en termes de pratique.
Population
Dix patients consécutifs BPCO (absence d’argument pour une autre pathologie) en état d’exacerbation hospitalisés ou non (Val-de-Grâce service de pneumologie, FFAIR association de patients BPCO). Le climat doux non pourvoyeur d’exacerbation. Le médecin diagnostique leur exacerbation et les inclus dans l’étude.
Résultats
La dyspnée constitue le premier signe d’apparition perçu dans sa BPCO à l’état stable, lors de son dernier épisode d’exacerbation ou durant le passage entre ces 2 états. Elle démarre lors de l’effort, mais pour la phase de transition ou d’exacerbation, elle «entame» le repos. D’ailleurs, le diagnostic de la BPCO se pose simultanément lors de l’investigation de cette première exacerbation.
La durée de récupération après exacerbation est beaucoup plus longue voire inexistante lors de l’épisode d’exacerbation, intensifiant les sentiments négatifs.
Expression perceptive des symptômes lors du passage d’un état à l’autre et lors de l’exacerbation se caractérise par l’intensité et la durée d’apparition progressives des mêmes signes auxquels s’associent parfois d’autres manifestations variées propres à chaque patient comme la fatigue, la fièvre, la douleur, la perte d’appétit, raideur ou obstruction nasale.
Sept patients mettent en lien ces symptômes à une mesure objective comme le périmètre de marche, le nombre de marches d’escalier. Alors que 7 d’entre eux toussent avec quinte de toux et expectorations durant tout l’entretien, 2 citent cette symptomatologie sans dramatiser.
Les circonstances peuvent être identifiées (pollution, climat, stress…), cause ou conséquence comme l’infection, versatiles et parfois être informées par les autres, imprévisible.
Les sentiments négatifs dominés par la peur de mourir mais maîtrisés car le patient trouve la réassurance par l’avis médical ou l’appel au SAMU en vue d’une hospitalisation. L’acceptation de la maladie conditionne des ressentis plus positifs – optimisme, combatif, de dédramatisation et de distanciation à la maladie et ses épisodes d’exacerbation.
Conclusion
L’éducation thérapeutique n’est elle pas le passage du patient «autodictacte» de son corps, de sa maladie et de ces complications en une personne initiée à la perception de son corps, des mouvements de celui-ci ainsi que de son environnement?Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40975
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.20-21[article] EDUCEXAC ou la recherche des perceptions du patient BPCO [texte imprimé] / Anne Bisserier, Auteur ; Cyril Crozet, Auteur ; Nicolas Roche, Auteur . - 2015 . - p.20-21.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 168 (Décembre 2015) . - p.20-21
Mots-clés : BPCO Dyspnée Exacerbation Perceptions Résumé : Rationnel
Les symptômes matinaux sont significativement corrélés à l’état de santé, l’exacerbation et l’activité quotidienne chez 1489 patients analysés à partir d’un échantillon européen et américain. La population BPCO active rapporte un plus grand impact sur le lever et se préparer pour aller travailler (p<0,001) et plus de jours d’absence par an (p<0,001). Ainsi, le contrôle des symptômes matinaux pourrait conduire à une réduction substantielle de l’impact de la BPCO sur les activités quotidiennes notamment le matin et le nombre d’exacerbations, et permettre de rendre le patient BPCO plus productif.
Question de départ
Peut-on anticiper les signes cliniques de l’exacerbation du patient bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) par la perception? Qui devient patient-sentinelle? Et comment? Quel parcours d’apprentissage expérientiel passent ces patients? Est ce une compétence très individuelle liée à des caractéristiques propres à certains patients? Tous les patients peuvent-ils développer cette compétence et sous quelles conditions? Développer la perception (corporelle et notamment de sa respiration) d’un patient BPCO par l’éducation améliore-t-il la perception, le repérage et l’identification de ses signes cliniques de l’exacerbation ?
Plusieurs hypothèses de recherche
Les hypothèses sous-tendant ce projet sont les suivantes :
– il est possible d’anticiper les signes cliniques de l’exacerbation par la perception de signes infracliniques/cliniques ;
– il existe des patients sentinelles BPCO qui sont capables d’auto-estimer les prémices de l’exacerbation ;
– ces patients présentent des caractéristiques communes. Il est possible d’identifier des éléments de perception communs à tous les patients BPCO.
Méthode de recherche: protocole EDUCEXAC
Il s’agit d’une étude qualitative, de type enquête par entretien semi directif et approfondi qui s’intéresse aux processus et aux «comment».
L’objectif premier est de « faire parler le patient sur » ses perceptions de sa BPCO, de son dernier épisode d’exacerbation et de la phase de transition, annonciatrice de l’exacerbation pour ensuite analyser le sens que le patient met dans la perception de ses événements et des conséquences en termes de pratique.
Population
Dix patients consécutifs BPCO (absence d’argument pour une autre pathologie) en état d’exacerbation hospitalisés ou non (Val-de-Grâce service de pneumologie, FFAIR association de patients BPCO). Le climat doux non pourvoyeur d’exacerbation. Le médecin diagnostique leur exacerbation et les inclus dans l’étude.
Résultats
La dyspnée constitue le premier signe d’apparition perçu dans sa BPCO à l’état stable, lors de son dernier épisode d’exacerbation ou durant le passage entre ces 2 états. Elle démarre lors de l’effort, mais pour la phase de transition ou d’exacerbation, elle «entame» le repos. D’ailleurs, le diagnostic de la BPCO se pose simultanément lors de l’investigation de cette première exacerbation.
La durée de récupération après exacerbation est beaucoup plus longue voire inexistante lors de l’épisode d’exacerbation, intensifiant les sentiments négatifs.
Expression perceptive des symptômes lors du passage d’un état à l’autre et lors de l’exacerbation se caractérise par l’intensité et la durée d’apparition progressives des mêmes signes auxquels s’associent parfois d’autres manifestations variées propres à chaque patient comme la fatigue, la fièvre, la douleur, la perte d’appétit, raideur ou obstruction nasale.
Sept patients mettent en lien ces symptômes à une mesure objective comme le périmètre de marche, le nombre de marches d’escalier. Alors que 7 d’entre eux toussent avec quinte de toux et expectorations durant tout l’entretien, 2 citent cette symptomatologie sans dramatiser.
Les circonstances peuvent être identifiées (pollution, climat, stress…), cause ou conséquence comme l’infection, versatiles et parfois être informées par les autres, imprévisible.
Les sentiments négatifs dominés par la peur de mourir mais maîtrisés car le patient trouve la réassurance par l’avis médical ou l’appel au SAMU en vue d’une hospitalisation. L’acceptation de la maladie conditionne des ressentis plus positifs – optimisme, combatif, de dédramatisation et de distanciation à la maladie et ses épisodes d’exacerbation.
Conclusion
L’éducation thérapeutique n’est elle pas le passage du patient «autodictacte» de son corps, de sa maladie et de ces complications en une personne initiée à la perception de son corps, des mouvements de celui-ci ainsi que de son environnement?Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=40975 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtEfficacité de l’administration en continu d’oxygène à long terme chez le patient BPCO stable avec une hypoxémie modérée ? / A. Van Meerhaeghe in Minerva [périodique éléctronique], Vol. 16, n° 7 (Septembre 2017)
[article]
Titre : Efficacité de l’administration en continu d’oxygène à long terme chez le patient BPCO stable avec une hypoxémie modérée ? Type de document : document électronique Auteurs : A. Van Meerhaeghe Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 171-175 Langues : Français (fre) Mots-clés : Anoxemie Bronchopneumopathie chronique obstructive Hospitalisation Mortalité Observance par le patient Oxygene Qualité de vie Temps Exacerbation Test de la fonction respiratoire Résumé : La réduction de la mortalité induite par l’oxygénothérapie continue (> 15 heures/jour) chez les patients BPCO souffrant d’hypoxémie sévère est à la fois statistiquement significative et pertinente du point de vue clinique (1,2). Par contre, l’efficacité d’une telle approche thérapeutique chez les BPCO stables souffrant d’une hypoxémie modérée au repos ou à l’effort est inconnue. Un effet bénéfique sur la survie n’avait pas été montré dans 2 RCTs de petite taille réalisées dans les années 1990 incluant des patients BPCO avec une hypoxémie diurne modérée et recevant soit une oxygénothérapie uniquement nocturne (PaO2) 56-69 mmHg ; n = 76) (3) ou une oxygénation à long terme (PaO2 56- 65 mmHg ; n = 135) dont la durée moyenne était de 13,5 (+ 4,4) heures (4).
Cependant, le critère primaire de jugement était l’effet sur la pression artérielle pulmonaire pour la première de ces études (3) et pour la seconde (4) où le critère primaire était le taux de survie, aucun calcul de puissance statistique n’avait été effectué afin de connaître le nombre de patients à inclure pour un niveau d’erreur de type II (erreur β) accepté. Une nouvelle étude ciblant les patients BPCO présentant une hypoxémie modérée, mieux menée du point de vue méthodologique et incluant d’autres critères de jugement, était la bienvenue.En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2127 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86405
in Minerva [périodique éléctronique] > Vol. 16, n° 7 (Septembre 2017) . - p. 171-175[article] Efficacité de l’administration en continu d’oxygène à long terme chez le patient BPCO stable avec une hypoxémie modérée ? [document électronique] / A. Van Meerhaeghe . - 2017 . - p. 171-175.
Langues : Français (fre)
in Minerva [périodique éléctronique] > Vol. 16, n° 7 (Septembre 2017) . - p. 171-175
Mots-clés : Anoxemie Bronchopneumopathie chronique obstructive Hospitalisation Mortalité Observance par le patient Oxygene Qualité de vie Temps Exacerbation Test de la fonction respiratoire Résumé : La réduction de la mortalité induite par l’oxygénothérapie continue (> 15 heures/jour) chez les patients BPCO souffrant d’hypoxémie sévère est à la fois statistiquement significative et pertinente du point de vue clinique (1,2). Par contre, l’efficacité d’une telle approche thérapeutique chez les BPCO stables souffrant d’une hypoxémie modérée au repos ou à l’effort est inconnue. Un effet bénéfique sur la survie n’avait pas été montré dans 2 RCTs de petite taille réalisées dans les années 1990 incluant des patients BPCO avec une hypoxémie diurne modérée et recevant soit une oxygénothérapie uniquement nocturne (PaO2) 56-69 mmHg ; n = 76) (3) ou une oxygénation à long terme (PaO2 56- 65 mmHg ; n = 135) dont la durée moyenne était de 13,5 (+ 4,4) heures (4).
Cependant, le critère primaire de jugement était l’effet sur la pression artérielle pulmonaire pour la première de ces études (3) et pour la seconde (4) où le critère primaire était le taux de survie, aucun calcul de puissance statistique n’avait été effectué afin de connaître le nombre de patients à inclure pour un niveau d’erreur de type II (erreur β) accepté. Une nouvelle étude ciblant les patients BPCO présentant une hypoxémie modérée, mieux menée du point de vue méthodologique et incluant d’autres critères de jugement, était la bienvenue.En ligne : http://www.minerva-ebm.be/FR/Article/2127 Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=86405 Exemplaires
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