Centre de Documentation Campus Montignies
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3 résultat(s) recherche sur le mot-clé '14 Communisme (philosophie, idéologie)'
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Marx, le retour in Philosophie magazine, 62 (septembre 2012)
[article]
Titre : Marx, le retour Type de document : texte imprimé Année de publication : 2012 Article en page(s) : p. 68-79 + livret (16 p.) Langues : Français (fre) Mots-clés : 14 Marxisme 929 Marx, Karl (1818-1883) 14 Communisme (philosophie, idéologie) 331.101 Théorie du travail Résumé : On le croyait remisé au placard de l'Histoire. Son nom et son oeuvre étaient associés à un projet, le communisme, mis en application par des régimes de sinistre mémoire. Or voici Marx redevenu capital. L'effondrement de l'ex-URSS et la chute du Mur ont d'abord désenclavé sa pensée de sa captation politique, comme le souligne l'historien Eric Hobsbawm en conclusion de ce dossier. Ensuite, la crise de 2008, liée aux excès d'un capitalisme financier outrancier, a achevé de le remettre en scène. Et pour cause : si quelqu'un a pointé les ressorts et les contradictions d'un tel système économique, c'est bien lui. Dès lors, il s'agit de redécouvrir ce géant qui, à l'instar d'un Darwin ou d'un Freud, a chamboulé les représentations courantes du monde et de l'homme. Quant à ses analyses critiques sur l'aliénation au travail ou sur l'exploitation capitaliste, elles font singulièrement écho au contemporain. Quoi ? Il serait possible de se référer à lui sans croire au Grand Soir ? Dans une boutade fameuse, Marx lui-même disait ne pas être marxiste… Sans a priori dogmatique, tour d'horizon d'une renaissance. Note de contenu : Articles :
Au-dessous du volcan Par Marianna Lieder / Traduit par Pierre Rusch
La vie du promoteur de l'idée communiste n'a rien d'une image d'Épinal pour catéchisme rouge. C'est celle d'un homme marqué par l'exil et les difficultés, dont la passion et l'opiniâtreté vont changer la face du monde.
Le spectre du capital Par Martin Duru (avec la collaboration de Christian Thein, et de Pierre Rusch pour la traduction)
Décidé à mettre au jour les fondements matériels de l'Histoire et de la société, Marx retrouve, dans la valse des marchandises et des valeurs, le processus d'aliénation qui cache à l'homme sa véritable essence. Et dessine sous l'horizon du communisme les voies de l'émancipation.
Marchandise / Travail / Aliénation / Pratique / Histoire / Communisme
Pierre Hadot : « Résister à ce que l'on veut faire de nous »
Philosophe, spécialiste de Hegel et de Marx, il a notamment cosigné, avec le sociologue Christian Laval, La Nouvelle Raison du monde. Essai sur la société néolibérale (La Découverte, 2009) et récemment une somme intitulée Marx, prénom : Karl (Gallimard, 2012).
Propos recueillis par Mardin Duru
Michel Aglietta : « On peut mener une analyse marxienne de la globalisation »
Eric Hobsbawm : « À présent, ce sont les capitalistes qui cherchent des solutions chez Marx »
+ livret : Le capital : Le caractère fétiche de la marchandise et son secret : extraitPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101706
in Philosophie magazine > 62 (septembre 2012) . - p. 68-79 + livret (16 p.)[article] Marx, le retour [texte imprimé] . - 2012 . - p. 68-79 + livret (16 p.).
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 62 (septembre 2012) . - p. 68-79 + livret (16 p.)
Mots-clés : 14 Marxisme 929 Marx, Karl (1818-1883) 14 Communisme (philosophie, idéologie) 331.101 Théorie du travail Résumé : On le croyait remisé au placard de l'Histoire. Son nom et son oeuvre étaient associés à un projet, le communisme, mis en application par des régimes de sinistre mémoire. Or voici Marx redevenu capital. L'effondrement de l'ex-URSS et la chute du Mur ont d'abord désenclavé sa pensée de sa captation politique, comme le souligne l'historien Eric Hobsbawm en conclusion de ce dossier. Ensuite, la crise de 2008, liée aux excès d'un capitalisme financier outrancier, a achevé de le remettre en scène. Et pour cause : si quelqu'un a pointé les ressorts et les contradictions d'un tel système économique, c'est bien lui. Dès lors, il s'agit de redécouvrir ce géant qui, à l'instar d'un Darwin ou d'un Freud, a chamboulé les représentations courantes du monde et de l'homme. Quant à ses analyses critiques sur l'aliénation au travail ou sur l'exploitation capitaliste, elles font singulièrement écho au contemporain. Quoi ? Il serait possible de se référer à lui sans croire au Grand Soir ? Dans une boutade fameuse, Marx lui-même disait ne pas être marxiste… Sans a priori dogmatique, tour d'horizon d'une renaissance. Note de contenu : Articles :
Au-dessous du volcan Par Marianna Lieder / Traduit par Pierre Rusch
La vie du promoteur de l'idée communiste n'a rien d'une image d'Épinal pour catéchisme rouge. C'est celle d'un homme marqué par l'exil et les difficultés, dont la passion et l'opiniâtreté vont changer la face du monde.
Le spectre du capital Par Martin Duru (avec la collaboration de Christian Thein, et de Pierre Rusch pour la traduction)
Décidé à mettre au jour les fondements matériels de l'Histoire et de la société, Marx retrouve, dans la valse des marchandises et des valeurs, le processus d'aliénation qui cache à l'homme sa véritable essence. Et dessine sous l'horizon du communisme les voies de l'émancipation.
Marchandise / Travail / Aliénation / Pratique / Histoire / Communisme
Pierre Hadot : « Résister à ce que l'on veut faire de nous »
Philosophe, spécialiste de Hegel et de Marx, il a notamment cosigné, avec le sociologue Christian Laval, La Nouvelle Raison du monde. Essai sur la société néolibérale (La Découverte, 2009) et récemment une somme intitulée Marx, prénom : Karl (Gallimard, 2012).
Propos recueillis par Mardin Duru
Michel Aglietta : « On peut mener une analyse marxienne de la globalisation »
Eric Hobsbawm : « À présent, ce sont les capitalistes qui cherchent des solutions chez Marx »
+ livret : Le capital : Le caractère fétiche de la marchandise et son secret : extraitPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101706 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtSlavoj Žižek-Nadejda Tolokonnikova. Pussy Riot, Marx et le capitalisme tardif / Slavoj Žižek in Philosophie magazine, 74 (Novembre 2013)
[article]
Titre : Slavoj Žižek-Nadejda Tolokonnikova. Pussy Riot, Marx et le capitalisme tardif Type de document : texte imprimé Auteurs : Slavoj Žižek, Auteur ; Nadejda Tolokonnikova, Auteur Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 28-36 Langues : Français (fre) Mots-clés : 14 Communisme (philosophie, idéologie) 330.82 Libéralisme - Capitalisme 32(47) Politique de la Russie Résumé : Lorsque nous avons appris que Nadejda Tolokonnikova, figure de proue du groupe contestataire Pussy Riot, admirait le philosophe slovène Slavoj Žižek, nous leur avons proposé d’initier une correspondance. La jeune activiste n’a pas tardé à s’opposer fermement aux analyses du pape du néocommunisme et à proposer une autre lecture du sens de l’Histoire.
Il y a quelques semaines, Nadejda Tolokonnikova brisait le silence sur ses conditions de détention dans le camp de travail de Mordovie, dans l’Oural, et entamait une grève la faim. Si son courage a suscité une émotion mondiale, on sait moins que son action s’appuie sur une fine lecture de Marx, de Berdiaev, et, parmi les contemporains, du philosophe slovène Slavoj Žižek. Et il s’est avéré que l’icône de la contestation punk et le héraut du renouveau communiste rêvaient de nouer un dialogue.
Nous sommes donc parvenus, avec l’aide de nos confrères russes de New Times, à initier une correspondance entre eux. Les lettres de Slavoj Žižek ont été traduites en russe afin de passer le filtre de la censure. C’est sans doute aussi à cause d’elle que le rythme a été lent – sept mois, de janvier à juillet 2013 – et que Nadia Tolokonnikova évite ici de détailler son quotidien carcéral.
Les Pussy Riot, ces activistes russes qui ont organisé diverses réjouissances artistico-politiques, parfois offensantes pour les bonnes mœurs, sont devenues célèbres dans le monde entier pour leur « prière punk » en pleine cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou. Deux de ses membres sont toujours derrière les barreaux après leur condamnation par un tribunal russe, dont Nadejda Tolokonnikova. Quant à l’icône de la pop philosophie, le vibrionnant Slovène Slavoj Žižek, dont on a parfois du mal à comprendre si ses hommages à Mao sont bouffons ou sérieux, il est, à notre connaissance, toujours en liberté.
Le résultat de leurs échanges – six lettres manuscrites – est à l’image de ces deux personnalités. Un mélange décousu de poésie, de hargne et de fine dialectique néomarxiste qui révèle des tempéraments hors du commun. Mais au-delà de cette rencontre humaine exceptionnelle entre le meneur de la contestation mondiale et le symbole de sa persécution, quelque chose de plus profond a émergé. Après des considérations générales sur l’état du capitalisme contemporain et sa remise en question, un désaccord essentiel est apparu, a enflé et a fini par éclater. Tandis que le philosophe slovène semble focaliser son attention sur un « capitalisme tardif » plastique et carnavalesque, insaisissable et jouissif, sans dehors, presque insurmontable, la prisonnière de l’Oural lui oppose une objection purement marxiste et ancrée dans son réel : le capitalisme ludique et immatériel des « créatifs » occidentaux ne saurait exister sans une arrière-cour trop souvent ignorée (par les marxistes eux-mêmes), la vaste zone d’exploitation des pauvres dans les régimes autoritaires comme la Chine… ou la Russie. L’échange entre le maître et l’élève se transforme, poliment, en duel. Décidément, c’est à l’Est, là où le communisme est tombé, que se pense l’avenir du capitalisme.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101736
in Philosophie magazine > 74 (Novembre 2013) . - p. 28-36[article] Slavoj Žižek-Nadejda Tolokonnikova. Pussy Riot, Marx et le capitalisme tardif [texte imprimé] / Slavoj Žižek, Auteur ; Nadejda Tolokonnikova, Auteur . - 2013 . - p. 28-36.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 74 (Novembre 2013) . - p. 28-36
Mots-clés : 14 Communisme (philosophie, idéologie) 330.82 Libéralisme - Capitalisme 32(47) Politique de la Russie Résumé : Lorsque nous avons appris que Nadejda Tolokonnikova, figure de proue du groupe contestataire Pussy Riot, admirait le philosophe slovène Slavoj Žižek, nous leur avons proposé d’initier une correspondance. La jeune activiste n’a pas tardé à s’opposer fermement aux analyses du pape du néocommunisme et à proposer une autre lecture du sens de l’Histoire.
Il y a quelques semaines, Nadejda Tolokonnikova brisait le silence sur ses conditions de détention dans le camp de travail de Mordovie, dans l’Oural, et entamait une grève la faim. Si son courage a suscité une émotion mondiale, on sait moins que son action s’appuie sur une fine lecture de Marx, de Berdiaev, et, parmi les contemporains, du philosophe slovène Slavoj Žižek. Et il s’est avéré que l’icône de la contestation punk et le héraut du renouveau communiste rêvaient de nouer un dialogue.
Nous sommes donc parvenus, avec l’aide de nos confrères russes de New Times, à initier une correspondance entre eux. Les lettres de Slavoj Žižek ont été traduites en russe afin de passer le filtre de la censure. C’est sans doute aussi à cause d’elle que le rythme a été lent – sept mois, de janvier à juillet 2013 – et que Nadia Tolokonnikova évite ici de détailler son quotidien carcéral.
Les Pussy Riot, ces activistes russes qui ont organisé diverses réjouissances artistico-politiques, parfois offensantes pour les bonnes mœurs, sont devenues célèbres dans le monde entier pour leur « prière punk » en pleine cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou. Deux de ses membres sont toujours derrière les barreaux après leur condamnation par un tribunal russe, dont Nadejda Tolokonnikova. Quant à l’icône de la pop philosophie, le vibrionnant Slovène Slavoj Žižek, dont on a parfois du mal à comprendre si ses hommages à Mao sont bouffons ou sérieux, il est, à notre connaissance, toujours en liberté.
Le résultat de leurs échanges – six lettres manuscrites – est à l’image de ces deux personnalités. Un mélange décousu de poésie, de hargne et de fine dialectique néomarxiste qui révèle des tempéraments hors du commun. Mais au-delà de cette rencontre humaine exceptionnelle entre le meneur de la contestation mondiale et le symbole de sa persécution, quelque chose de plus profond a émergé. Après des considérations générales sur l’état du capitalisme contemporain et sa remise en question, un désaccord essentiel est apparu, a enflé et a fini par éclater. Tandis que le philosophe slovène semble focaliser son attention sur un « capitalisme tardif » plastique et carnavalesque, insaisissable et jouissif, sans dehors, presque insurmontable, la prisonnière de l’Oural lui oppose une objection purement marxiste et ancrée dans son réel : le capitalisme ludique et immatériel des « créatifs » occidentaux ne saurait exister sans une arrière-cour trop souvent ignorée (par les marxistes eux-mêmes), la vaste zone d’exploitation des pauvres dans les régimes autoritaires comme la Chine… ou la Russie. L’échange entre le maître et l’élève se transforme, poliment, en duel. Décidément, c’est à l’Est, là où le communisme est tombé, que se pense l’avenir du capitalisme.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101736 Réservation
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Empruntable sur demande auprès des documentalistes
DisponibleVivre (et mourir) pour une idée / Martin Duru in Philosophie magazine, 45 ([01/12/2010])
[article]
Titre : Vivre (et mourir) pour une idée : suivi de « Ni Badiou ni maître ». Badiou partie 2 Type de document : texte imprimé Auteurs : Martin Duru, Directeur de publication, rédacteur en chef Année de publication : 2010 Article en page(s) : p. 32-37 Langues : Français (fre) Mots-clés : 329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gauche 14 Communisme (philosophie, idéologie) Badiou, Alain (1937-....) Résumé : Après une première immersion le mois dernier dans la pensée d'Alain Badiou, l'enquête se poursuit et s'achève avec, pour question centrale, la fidélité. Tristan Garcia présente
ce concept essentiel dans son oeuvre. Puis le philosophe Mehdi Belhaj Kacem, ancien disciple, révèle les raisons qui l'ont poussé à rompre avec lui. Être ou ne pas être fidèle à Badiou, telle est la question.
Dossier coordonné par Martin Duru
Le mois dernier, nous proposions le premier volet d'une introduction à la pensée d'Alain Badiou (mis en ligne sur www.philomag.com), avec une idée simple : Badiou, chacun a une opinion sur lui, mais personne ou presque ne l'a vraiment lu car il est trop difficile d'accès. Aussi, nous voulions offrir les clés de son système. La première partie de cette analyse, réalisée par le philosophe et romancier Tristan Garcia, repérait les sources de son oeuvre, de l'existentialisme sartrien à la psychanalyse lacanienne, et exposait l'armature de son système métaphysique, construit autour de deux notions clés : l'être, compris comme une structure mathématique, et l'événement. Dans un entretien, l'un de ses principaux critiques, Philippe Raynaud, montrait comment ce système complexe, réputé génial, était directement relié aux engagements politiques radicaux du philosophe, sujets à polémique et attaqués, comme son soutien indéfectible au maoïsme et, aujourd'hui, à « l'hypothèse communiste ». Dans ce second volet, nous abordons un thème central chez Badiou : celui de la fidélité, en tant qu'elle donne sens à l'existence. Pour compléter, et en quelque sorte incarner le propos, nous avons voulu rencontrer son disciple le plus brillant, le philosophe franco-tunisien Mehdi Belhaj Kacem. Et là, surprise : il nous révèle qu'après une décennie d'étude acharnée de l'oeuvre, il a rompu violemment avec Alain Badiou, à la fois humainement et philosophiquement. Mehdi Belhaj Kacem s'explique sur les raisons de ce clash dans un entretien sans concession (lire page 36). Cette annonce donne un relief inattendu au thème badiousien de la fidélité.Note de contenu : Badiou acte II :
- Vivre (et mourir) pour une idée / Tristan Garcia
- « Ni Badiou ni maître » / Mehdi Balhaj Kacem
Pour Mehdi Belhaj Kacem, la lecture d'Alain Badiou a été un choc. Aujourd'hui, la rupture avec celui qui fut son maître à penser est consommée. Une rupture en forme d'« infidélité » qui résonne comme un événement.
Propos recueillis par Martin Duru
Né en 1973, Mehdi Belhaj Kacem s'est fait connaître à 20 ansavec son premier roman, Cancer (Tristram, 1994). Figure de l'avant-garde, auteur de fictions expérimentales (Vies et mort d'Irène Lepic, Tristram, 1996) et membre de l'ancien collectif radical Tiqqun, il bascule vers la philosophie avec L'Antéforme ou Esthétique du chaos (Tristram, 1997 et 2000). La découverte de Badiou joue alors un rôle de boussole. « MBK » commente passionnément L'Être et l'Événement et en adopte le vocabulaire, comme dans Événement et Répétition (Tristram, 2004), préfacé par… Badiou, qui le présente comme un « corsaire du concept », à l'assaut de son système, « cargo » métaphysique. Un an après la publication de L'Esprit du nihilisme (Fayard, 2009), où MBK développe le concept de « nihilisme démocratique », coup de tonnerre : le pirate quitte le navire. En janvier paraîtra son Après Badiou (Grasset), qui créera des remous. En attendant, il présente ici ses arguments contre celui qui fut son père en philosophie… Chronique d'un éblouissement, autopsie d'un déchirement.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101747
in Philosophie magazine > 45 [01/12/2010] . - p. 32-37[article] Vivre (et mourir) pour une idée : suivi de « Ni Badiou ni maître ». Badiou partie 2 [texte imprimé] / Martin Duru, Directeur de publication, rédacteur en chef . - 2010 . - p. 32-37.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 45 [01/12/2010] . - p. 32-37
Mots-clés : 329.15 Tendance communiste / Communisme (politique) / extrême gauche 14 Communisme (philosophie, idéologie) Badiou, Alain (1937-....) Résumé : Après une première immersion le mois dernier dans la pensée d'Alain Badiou, l'enquête se poursuit et s'achève avec, pour question centrale, la fidélité. Tristan Garcia présente
ce concept essentiel dans son oeuvre. Puis le philosophe Mehdi Belhaj Kacem, ancien disciple, révèle les raisons qui l'ont poussé à rompre avec lui. Être ou ne pas être fidèle à Badiou, telle est la question.
Dossier coordonné par Martin Duru
Le mois dernier, nous proposions le premier volet d'une introduction à la pensée d'Alain Badiou (mis en ligne sur www.philomag.com), avec une idée simple : Badiou, chacun a une opinion sur lui, mais personne ou presque ne l'a vraiment lu car il est trop difficile d'accès. Aussi, nous voulions offrir les clés de son système. La première partie de cette analyse, réalisée par le philosophe et romancier Tristan Garcia, repérait les sources de son oeuvre, de l'existentialisme sartrien à la psychanalyse lacanienne, et exposait l'armature de son système métaphysique, construit autour de deux notions clés : l'être, compris comme une structure mathématique, et l'événement. Dans un entretien, l'un de ses principaux critiques, Philippe Raynaud, montrait comment ce système complexe, réputé génial, était directement relié aux engagements politiques radicaux du philosophe, sujets à polémique et attaqués, comme son soutien indéfectible au maoïsme et, aujourd'hui, à « l'hypothèse communiste ». Dans ce second volet, nous abordons un thème central chez Badiou : celui de la fidélité, en tant qu'elle donne sens à l'existence. Pour compléter, et en quelque sorte incarner le propos, nous avons voulu rencontrer son disciple le plus brillant, le philosophe franco-tunisien Mehdi Belhaj Kacem. Et là, surprise : il nous révèle qu'après une décennie d'étude acharnée de l'oeuvre, il a rompu violemment avec Alain Badiou, à la fois humainement et philosophiquement. Mehdi Belhaj Kacem s'explique sur les raisons de ce clash dans un entretien sans concession (lire page 36). Cette annonce donne un relief inattendu au thème badiousien de la fidélité.Note de contenu : Badiou acte II :
- Vivre (et mourir) pour une idée / Tristan Garcia
- « Ni Badiou ni maître » / Mehdi Balhaj Kacem
Pour Mehdi Belhaj Kacem, la lecture d'Alain Badiou a été un choc. Aujourd'hui, la rupture avec celui qui fut son maître à penser est consommée. Une rupture en forme d'« infidélité » qui résonne comme un événement.
Propos recueillis par Martin Duru
Né en 1973, Mehdi Belhaj Kacem s'est fait connaître à 20 ansavec son premier roman, Cancer (Tristram, 1994). Figure de l'avant-garde, auteur de fictions expérimentales (Vies et mort d'Irène Lepic, Tristram, 1996) et membre de l'ancien collectif radical Tiqqun, il bascule vers la philosophie avec L'Antéforme ou Esthétique du chaos (Tristram, 1997 et 2000). La découverte de Badiou joue alors un rôle de boussole. « MBK » commente passionnément L'Être et l'Événement et en adopte le vocabulaire, comme dans Événement et Répétition (Tristram, 2004), préfacé par… Badiou, qui le présente comme un « corsaire du concept », à l'assaut de son système, « cargo » métaphysique. Un an après la publication de L'Esprit du nihilisme (Fayard, 2009), où MBK développe le concept de « nihilisme démocratique », coup de tonnerre : le pirate quitte le navire. En janvier paraîtra son Après Badiou (Grasset), qui créera des remous. En attendant, il présente ici ses arguments contre celui qui fut son père en philosophie… Chronique d'un éblouissement, autopsie d'un déchirement.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101747 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
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