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2 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'formation corporelle'
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La formation corporelle des soignants / Cédric Juliens in Perspective soignante, 57 (décembre 2016)
[article]
Titre : La formation corporelle des soignants : propositions pédagogiques : expérimenter et conscientiser Type de document : texte imprimé Auteurs : Cédric Juliens Année de publication : 2016 Article en page(s) : p. 48-74 Langues : Français (fre) Mots-clés : intimité pudeur corps soignant formation corporelle écriture Résumé : L'auteur partage son expérience de l'enseignement de l'approche psychocorporelle du soin. Il décrit les ateliers de corporalité qu'il anime à l'attention des étudiants infirmiers, sages-femmes et psychomotriciens de la Haute Ecole Léonard de Vinci (Bruxelles).
Ce dispositif vise à faire émerger ce qui se joue dans la rencontre non verbale des corps. Les étudiants y explorent la communication non verbale au moyen de 7 paramètres : la respiration, le tonus, l'ancrage, le regard, l'accordage à l'autre, le toucher et le lâcher-prise. On y teste la qualité de la présence, du contact intime et de l'engagement dans le geste empathique.
A l'aide d'exercices et de jeux de rôles, le professeur travaille la compétence de lâcher-prise chez ses étudiants : accepter l'inaction pour accueillir ce qui surgit, accepter la venue de l'autre dans sa bulle, accepter de recevoir une contenance de l'autre dans un toucher respectueux et réconfortant.
Comme le montre les témoignages des étudiants, la situation d'être mis "à la place du patient" est vécue par les participants comme une expérience déstabilisante et le toucher souvent ressenti comme une intrusion.
L'animateur a recours à des métaphores de la relation soignant-soigné : il propose des situations fictives qui mettent en scène l'inaction, la confiance, le toucher ou l'abandon afin de faire vivre aux étudiants une image de fusion sans être dans la fusion, une métaphore de vulnérabilité sans s'y perdre.
Au cours des différentes séances, l'auteur fait écrire les étudiants à propos des expériences corporelles vécues en groupe. Cette écriture réflexive amène les étudiants à transformer leurs éprouvés en réflexion, à questionner leurs représentations (de la profession, des patients, d'eux-mêmes), donc à énoncer leurs doutes, leurs idéaux, leurs valeurs. Suivant une approche poétique, le recours à la métaphore et la fiction au cours des séances autorise une saine distance pour parler de sujets flous, difficiles ou trop intimes.
L'auteur dispense quelques pistes de réflexion à l'attention des formateurs qui abordent la question du corps : les réactions des participants face à des exercices confrontants, la question du genre et de l'éducation, le risque de mettre à jour d'anciennes blessures personnelles.
En conclusion, ces ateliers de corporalité permettent aux étudiants (1) de s'impliquer dans la construction de leur identité professionnelle, (2) de travailler la relation d'aide en en s'engageant dans la rencontre avec écoute et bienveillance et enfin (3) de renforcer leur bien-être au travail en étant à l'écoute de leurs émotions, de leurs tensions et en sachant nommer les ressentis problématiques.Note de contenu : Cet article est extrait de l'ouvrage de Cédric Juliens, 'Le corps intime : la formation corporelle des soignants', Seli Arslan, 2016. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=88809
in Perspective soignante > 57 (décembre 2016) . - p. 48-74[article] La formation corporelle des soignants : propositions pédagogiques : expérimenter et conscientiser [texte imprimé] / Cédric Juliens . - 2016 . - p. 48-74.
Langues : Français (fre)
in Perspective soignante > 57 (décembre 2016) . - p. 48-74
Mots-clés : intimité pudeur corps soignant formation corporelle écriture Résumé : L'auteur partage son expérience de l'enseignement de l'approche psychocorporelle du soin. Il décrit les ateliers de corporalité qu'il anime à l'attention des étudiants infirmiers, sages-femmes et psychomotriciens de la Haute Ecole Léonard de Vinci (Bruxelles).
Ce dispositif vise à faire émerger ce qui se joue dans la rencontre non verbale des corps. Les étudiants y explorent la communication non verbale au moyen de 7 paramètres : la respiration, le tonus, l'ancrage, le regard, l'accordage à l'autre, le toucher et le lâcher-prise. On y teste la qualité de la présence, du contact intime et de l'engagement dans le geste empathique.
A l'aide d'exercices et de jeux de rôles, le professeur travaille la compétence de lâcher-prise chez ses étudiants : accepter l'inaction pour accueillir ce qui surgit, accepter la venue de l'autre dans sa bulle, accepter de recevoir une contenance de l'autre dans un toucher respectueux et réconfortant.
Comme le montre les témoignages des étudiants, la situation d'être mis "à la place du patient" est vécue par les participants comme une expérience déstabilisante et le toucher souvent ressenti comme une intrusion.
L'animateur a recours à des métaphores de la relation soignant-soigné : il propose des situations fictives qui mettent en scène l'inaction, la confiance, le toucher ou l'abandon afin de faire vivre aux étudiants une image de fusion sans être dans la fusion, une métaphore de vulnérabilité sans s'y perdre.
Au cours des différentes séances, l'auteur fait écrire les étudiants à propos des expériences corporelles vécues en groupe. Cette écriture réflexive amène les étudiants à transformer leurs éprouvés en réflexion, à questionner leurs représentations (de la profession, des patients, d'eux-mêmes), donc à énoncer leurs doutes, leurs idéaux, leurs valeurs. Suivant une approche poétique, le recours à la métaphore et la fiction au cours des séances autorise une saine distance pour parler de sujets flous, difficiles ou trop intimes.
L'auteur dispense quelques pistes de réflexion à l'attention des formateurs qui abordent la question du corps : les réactions des participants face à des exercices confrontants, la question du genre et de l'éducation, le risque de mettre à jour d'anciennes blessures personnelles.
En conclusion, ces ateliers de corporalité permettent aux étudiants (1) de s'impliquer dans la construction de leur identité professionnelle, (2) de travailler la relation d'aide en en s'engageant dans la rencontre avec écoute et bienveillance et enfin (3) de renforcer leur bien-être au travail en étant à l'écoute de leurs émotions, de leurs tensions et en sachant nommer les ressentis problématiques.Note de contenu : Cet article est extrait de l'ouvrage de Cédric Juliens, 'Le corps intime : la formation corporelle des soignants', Seli Arslan, 2016. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=88809 Exemplaires (1)
Cote Code-barres Support Section Disponibilité REV.62 07583 Périodique Périodiques / Revues Perdu
Exclu du prêt"On disait qu'on était des soignants..." : un petit jeu sans conséquences ? / Cédric Juliens in Perspective soignante, 60 (Décembre 2017)
[article]
Titre : "On disait qu'on était des soignants..." : un petit jeu sans conséquences ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Cédric Juliens, ; Laura L. Danero Année de publication : 2017 Article en page(s) : p. 7-22 Langues : Français (fre) Mots-clés : Élève infirmier Relations infirmier-patient Formation par simulation Enseignement infirmier:Stage pratique guidé Observation Perception toucher relationnel socialisation corporelle relation au corps formation corporelle écriture sensible soin relationnel Résumé : Les auteurs constatent que la simulation, au sens étroit de la pratique, ne prépare pas les étudiants à aller au contact du corps de l'autre. Par son caractère désincarné, elle délaisse la question de l'initiation, corporelle et psychologique, de l'étudiant, de même que les affects relationnels liés à l'intimité du corps à corps. Les auteurs plaident pour une définition plus large du mot 'simulation' comme dispositif expérientiel d'apprentissage, doublé d'une posture réflexive qui permet de travailler avec l'étudiant la notion de risque inhérent à la confrontation du corps réel.
Au moyen d'ateliers psychocorporels, ils proposent aux étudiants d'expérimenter des situations de soins, en portant l'attention sur les informations sensorielles, le langage non verbal et les contacts interpersonnels. Ensuite, ils identifient avec eux tout ce qui a été mobilisé dans le passage de la sensation à la perception, à travers des exercices d'écriture subjective.
Dans cet article, les auteurs développent la réflexion qui a présidé à l'élaboration de ces ateliers : (1) préparer l'étudiant à recevoir ce qui va surgir à la rencontre du premier patient "alpha", (2) développer les compétences perceptives des étudiants par une éducation sensorielle qui va nourrir leur démarche clinique (observation) et leur potentiel empathique et (3) outiller les étudiants pour pouvoir côtoyer la souffrance.
Il s'agit à leurs yeux de réinvestir l'abord psychocorporel des soins, et, de repenser l'accompagnement des étudiants au chevet, en nommant ce qui peut être appréhendé par la simulation et ce qui ne peut pas l'être.Note de contenu : Cet article est extrait de l'ouvrage coordonné par Michel Dupuis et Walter Hesbeen, Simulation et formations aux métiers de la santé, Seli Arslan, 2018. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=92212
in Perspective soignante > 60 (Décembre 2017) . - p. 7-22[article] "On disait qu'on était des soignants..." : un petit jeu sans conséquences ? [texte imprimé] / Cédric Juliens, ; Laura L. Danero . - 2017 . - p. 7-22.
Langues : Français (fre)
in Perspective soignante > 60 (Décembre 2017) . - p. 7-22
Mots-clés : Élève infirmier Relations infirmier-patient Formation par simulation Enseignement infirmier:Stage pratique guidé Observation Perception toucher relationnel socialisation corporelle relation au corps formation corporelle écriture sensible soin relationnel Résumé : Les auteurs constatent que la simulation, au sens étroit de la pratique, ne prépare pas les étudiants à aller au contact du corps de l'autre. Par son caractère désincarné, elle délaisse la question de l'initiation, corporelle et psychologique, de l'étudiant, de même que les affects relationnels liés à l'intimité du corps à corps. Les auteurs plaident pour une définition plus large du mot 'simulation' comme dispositif expérientiel d'apprentissage, doublé d'une posture réflexive qui permet de travailler avec l'étudiant la notion de risque inhérent à la confrontation du corps réel.
Au moyen d'ateliers psychocorporels, ils proposent aux étudiants d'expérimenter des situations de soins, en portant l'attention sur les informations sensorielles, le langage non verbal et les contacts interpersonnels. Ensuite, ils identifient avec eux tout ce qui a été mobilisé dans le passage de la sensation à la perception, à travers des exercices d'écriture subjective.
Dans cet article, les auteurs développent la réflexion qui a présidé à l'élaboration de ces ateliers : (1) préparer l'étudiant à recevoir ce qui va surgir à la rencontre du premier patient "alpha", (2) développer les compétences perceptives des étudiants par une éducation sensorielle qui va nourrir leur démarche clinique (observation) et leur potentiel empathique et (3) outiller les étudiants pour pouvoir côtoyer la souffrance.
Il s'agit à leurs yeux de réinvestir l'abord psychocorporel des soins, et, de repenser l'accompagnement des étudiants au chevet, en nommant ce qui peut être appréhendé par la simulation et ce qui ne peut pas l'être.Note de contenu : Cet article est extrait de l'ouvrage coordonné par Michel Dupuis et Walter Hesbeen, Simulation et formations aux métiers de la santé, Seli Arslan, 2018. Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=92212 Exemplaires (1)
Cote Code-barres Support Section Disponibilité REV.62 08121 Périodique Périodiques / Revues Disponible