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Auteur Paul-Ariel Kenigsberg |
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La maladie d’Alzheimer dans la cité, politiques et initiatives locales / Paul-Ariel Kenigsberg in La revue de gériatrie, 43/3 (Mars 2018)
[article]
Titre : La maladie d’Alzheimer dans la cité, politiques et initiatives locales Type de document : texte imprimé Auteurs : Paul-Ariel Kenigsberg, Auteur ; Marion Villez, Auteur ; Jean-Pierre Aquino, Auteur Année de publication : 2018 Article en page(s) : p. 149-158 Langues : Français (fre) Mots-clés : Démence Participation maladie d'Alzheimer Politique de santé Intégration sociale Ville Maintien à domicile Représentation Résumé : Une ville amie des aînés vise à améliorer la qualité de vie des citoyens âgés, en optimisant leur santé, leur participation à la vie de la cité et leur sécurité. Cette démarche, qui part d’une méthodologie proposée par l’Organisation mondiale de la santé, se développe en France depuis 2010. À côté de cette mobilisation en direction des personnes âgées, mais de façon indépendante, un mouvement né du terrain, centré plus spécifiquement sur la place dans la cité des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, s’amplifie dans le monde entier. Trois grands objectifs sont visés : sensibiliser les professionnels et la société civile à la maladie, vivre et habiter ensemble, mettre en capacité et protéger les personnes malades.
Aider celles-ci et leurs proches à vivre le mieux possible avec et malgré la maladie est l’affaire de chacun, et suppose, à l’échelle locale, un engagement partagé entre les acteurs sanitaires, sociaux ou médico-sociaux et les autres acteurs de la société civile. Le frein principal est psychologique : la peur de la maladie d’Alzheimer, qui conduit à la mise à l’écart de la personne malade. Un second frein, d’ordre pratique, concerne les restrictions de mobilité et la réalisation d’actions de la vie courante par la personne malade confrontée aux multiples obstacles de l’environnement urbain. Des initiatives locales variées, portées par les pouvoirs publics, des professionnels ou des bénévoles se sont développées pour que les personnes malades trouvent leur place dans la cité et puissent participer à la vie publique. De nouvelles formes d’habitat, fondées sur une représentation positive du vieillissement, proposent une approche « domicile » et une intégration sociale dans le milieu ordinaire. Mais l’accès aux services de la cité n’est pas possible sans la sensibilisation du grand public. Il s’agit de communiquer autrement sur la maladie et ses conséquences dans le quotidien de ceux qui la vivent, afin d’en promouvoir une image plus réaliste et juste. Les initiatives exemplaires primées par la Fondation Médéric Alzheimer et ses partenaires européens montrent que le succès de ces démarches visant à construire à l’échelle locale un environnement averti sur la démence est le résultat d’un effort de long terme. La mise en oeuvre de cette approche de manière durable, à contre-courant des représentations stigmatisantes de la maladie, reste aujourd’hui difficile. Une question centrale reste celle de la manière dont les personnes malades elles-mêmes sont et seront, effectivement, partie prenante de ces processus.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93963
in La revue de gériatrie > 43/3 (Mars 2018) . - p. 149-158[article] La maladie d’Alzheimer dans la cité, politiques et initiatives locales [texte imprimé] / Paul-Ariel Kenigsberg, Auteur ; Marion Villez, Auteur ; Jean-Pierre Aquino, Auteur . - 2018 . - p. 149-158.
Langues : Français (fre)
in La revue de gériatrie > 43/3 (Mars 2018) . - p. 149-158
Mots-clés : Démence Participation maladie d'Alzheimer Politique de santé Intégration sociale Ville Maintien à domicile Représentation Résumé : Une ville amie des aînés vise à améliorer la qualité de vie des citoyens âgés, en optimisant leur santé, leur participation à la vie de la cité et leur sécurité. Cette démarche, qui part d’une méthodologie proposée par l’Organisation mondiale de la santé, se développe en France depuis 2010. À côté de cette mobilisation en direction des personnes âgées, mais de façon indépendante, un mouvement né du terrain, centré plus spécifiquement sur la place dans la cité des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, s’amplifie dans le monde entier. Trois grands objectifs sont visés : sensibiliser les professionnels et la société civile à la maladie, vivre et habiter ensemble, mettre en capacité et protéger les personnes malades.
Aider celles-ci et leurs proches à vivre le mieux possible avec et malgré la maladie est l’affaire de chacun, et suppose, à l’échelle locale, un engagement partagé entre les acteurs sanitaires, sociaux ou médico-sociaux et les autres acteurs de la société civile. Le frein principal est psychologique : la peur de la maladie d’Alzheimer, qui conduit à la mise à l’écart de la personne malade. Un second frein, d’ordre pratique, concerne les restrictions de mobilité et la réalisation d’actions de la vie courante par la personne malade confrontée aux multiples obstacles de l’environnement urbain. Des initiatives locales variées, portées par les pouvoirs publics, des professionnels ou des bénévoles se sont développées pour que les personnes malades trouvent leur place dans la cité et puissent participer à la vie publique. De nouvelles formes d’habitat, fondées sur une représentation positive du vieillissement, proposent une approche « domicile » et une intégration sociale dans le milieu ordinaire. Mais l’accès aux services de la cité n’est pas possible sans la sensibilisation du grand public. Il s’agit de communiquer autrement sur la maladie et ses conséquences dans le quotidien de ceux qui la vivent, afin d’en promouvoir une image plus réaliste et juste. Les initiatives exemplaires primées par la Fondation Médéric Alzheimer et ses partenaires européens montrent que le succès de ces démarches visant à construire à l’échelle locale un environnement averti sur la démence est le résultat d’un effort de long terme. La mise en oeuvre de cette approche de manière durable, à contre-courant des représentations stigmatisantes de la maladie, reste aujourd’hui difficile. Une question centrale reste celle de la manière dont les personnes malades elles-mêmes sont et seront, effectivement, partie prenante de ces processus.Permalink : http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=93963 Exemplaires (1)
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