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# Utilisez des SYNONYMES ou le RADICAL du mot suivi de * (ex. : Adolescen*).
[article]
Titre : |
Les théories de la maltraitance des aînés revisitées (Ou comment devient-on maltraitant ?) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Robert Moulias ; Sophie Moulias |
Année de publication : |
2017 |
Article en page(s) : |
p. 433-438 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Personne âgée Maltraitance Aidant Relation d'aide Vulnérabilité emprise |
Résumé : |
Les théories de la maltraitance sont basées sur le lien étroit et asymétrique qui unit aidé et aidant (proche, professionnel ou structure).
La théorie situationnelle la plus connue part de l’observation que l’aidant, quel qu’il soit, ne peut plus faire face au « fardeau » de l’aide. La théorie de l’échange social se base sur l’asymétrie de la relation aidé-aidant. Le constat que la majorité des maltraitances touche des femmes et que celle des maltraitants est masculine est à l’origine d’une théorie féministe. La théorie socio-économique décrit l’exclusion sociale qui frappe les vieux et encore plus ceux qui deviennent fragiles, puis dépendants. La théorie de l’accumulation est basée sur les difficultés croissantes que va rencontrer l’aidant avec l’évolution de la maladie de l’aidé. La théorie psycho-pathologique constate les maltraitances liées aux pathologies psychiatriques ou psycho-pathologiques de l’aidant. La théorie de la stratification attribue la maltraitance à la sous-qualification des aidants et au mépris affiché envers eux par les décideurs (petits boulots). La théorie de l’interaction symbolique - très critiquable - relève les variations du ressenti de maltraitance selon les cultures.
Si chacune de ces théories contient une part de vérité, correspondant à certains tableaux de maltraitances, toutes relèvent d’un « mésusage » du pouvoir reçu. Le besoin d’aide d’une personne donne une emprise sur elle à une autre personne ou à une structure. Aide et soin inappropriés deviennent inéluctables si l’aidant, personne oustructure, n’est pas préparé à cette « mission ». Si l’aidant - personne ou structure - est de plus inapte à l’exercice de ce pouvoir reçu ou pris, l’abus de faiblesse devient probable.
Ces théories de la maltraitance ouvrent autant de voies de prévention efficaces. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=91167 |
in La revue de gériatrie > 42/7 (Septembre 2017) . - p. 433-438
[article] Les théories de la maltraitance des aînés revisitées (Ou comment devient-on maltraitant ?) [texte imprimé] / Robert Moulias ; Sophie Moulias . - 2017 . - p. 433-438. Langues : Français ( fre) in La revue de gériatrie > 42/7 (Septembre 2017) . - p. 433-438
Mots-clés : |
Personne âgée Maltraitance Aidant Relation d'aide Vulnérabilité emprise |
Résumé : |
Les théories de la maltraitance sont basées sur le lien étroit et asymétrique qui unit aidé et aidant (proche, professionnel ou structure).
La théorie situationnelle la plus connue part de l’observation que l’aidant, quel qu’il soit, ne peut plus faire face au « fardeau » de l’aide. La théorie de l’échange social se base sur l’asymétrie de la relation aidé-aidant. Le constat que la majorité des maltraitances touche des femmes et que celle des maltraitants est masculine est à l’origine d’une théorie féministe. La théorie socio-économique décrit l’exclusion sociale qui frappe les vieux et encore plus ceux qui deviennent fragiles, puis dépendants. La théorie de l’accumulation est basée sur les difficultés croissantes que va rencontrer l’aidant avec l’évolution de la maladie de l’aidé. La théorie psycho-pathologique constate les maltraitances liées aux pathologies psychiatriques ou psycho-pathologiques de l’aidant. La théorie de la stratification attribue la maltraitance à la sous-qualification des aidants et au mépris affiché envers eux par les décideurs (petits boulots). La théorie de l’interaction symbolique - très critiquable - relève les variations du ressenti de maltraitance selon les cultures.
Si chacune de ces théories contient une part de vérité, correspondant à certains tableaux de maltraitances, toutes relèvent d’un « mésusage » du pouvoir reçu. Le besoin d’aide d’une personne donne une emprise sur elle à une autre personne ou à une structure. Aide et soin inappropriés deviennent inéluctables si l’aidant, personne oustructure, n’est pas préparé à cette « mission ». Si l’aidant - personne ou structure - est de plus inapte à l’exercice de ce pouvoir reçu ou pris, l’abus de faiblesse devient probable.
Ces théories de la maltraitance ouvrent autant de voies de prévention efficaces. |
Permalink : |
http://cdocs.helha.be/pmbjolimont/opac_css/index.php?lvl=notice_display&id=91167 |
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Exemplaires (1)
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7942 | REV.39 | Périodique | Périodiques / Revues | Disponible |