Centre de Documentation Campus Montignies
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Attention, votre centre de documentation sera fermé du 27/04 au 12/05 inclus.
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Anatomie et physiologie de la déglutition normale / AUZOU Pascal in Kinésithérapie, la revue, 64 (avril 2007)
[article]
Titre : Anatomie et physiologie de la déglutition normale Type de document : texte imprimé Auteurs : AUZOU Pascal, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : p. 14-18 Langues : Français (fre) Mots-clés : Déglutition Motricité Anatomie Résumé : La déglutition est une fonction complexe qui met en jeu des structures et des mécanismes spécifiques, souvent peu connus du kinésithérapeute. Ces fonctionnements sont d'autant plus difficiles qu'ils ne sont pas accessibles directement par la clinique. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=15012
in Kinésithérapie, la revue > 64 (avril 2007) . - p. 14-18[article] Anatomie et physiologie de la déglutition normale [texte imprimé] / AUZOU Pascal, Auteur . - 2007 . - p. 14-18.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 64 (avril 2007) . - p. 14-18
Mots-clés : Déglutition Motricité Anatomie Résumé : La déglutition est une fonction complexe qui met en jeu des structures et des mécanismes spécifiques, souvent peu connus du kinésithérapeute. Ces fonctionnements sont d'autant plus difficiles qu'ils ne sont pas accessibles directement par la clinique. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=15012 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtContrôle neurologique de la déglutition / AUZOU Pascal in Kinésithérapie, la revue, 64 (avril 2007)
[article]
Titre : Contrôle neurologique de la déglutition Type de document : texte imprimé Auteurs : AUZOU Pascal, Auteur Année de publication : 2007 Article en page(s) : p. 24-29 Langues : Français (fre) Mots-clés : Neurologie Déglutition Résumé : Si la déglutition appelle des mécanismes sophistiqués, c'est grâce à un contrôle nerveux qui en assure l'ajustement et la coordination. Décortication d'un centre d'intégration et de traitement combinant afférences et efférences automatiques, réflexes et volontaires. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=15023
in Kinésithérapie, la revue > 64 (avril 2007) . - p. 24-29[article] Contrôle neurologique de la déglutition [texte imprimé] / AUZOU Pascal, Auteur . - 2007 . - p. 24-29.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 64 (avril 2007) . - p. 24-29
Mots-clés : Neurologie Déglutition Résumé : Si la déglutition appelle des mécanismes sophistiqués, c'est grâce à un contrôle nerveux qui en assure l'ajustement et la coordination. Décortication d'un centre d'intégration et de traitement combinant afférences et efférences automatiques, réflexes et volontaires. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=15023 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtLa déglutition chez le prématuré peut-elle être problématique ? / V. Leroy-Malherbe in Motricité cérébrale, Vol.35, n°4 (Décembre 2014)
[article]
Titre : La déglutition chez le prématuré peut-elle être problématique ? Titre original : Are there abnormalities in swallowing for premature babies? Type de document : texte imprimé Auteurs : V. Leroy-Malherbe, Auteur Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 103-117 Langues : Français (fre) Mots-clés : Déglutition Prématurité Réflexe physiologique d’inhibition respiratoire Résumé : In utero, la succion est l'un des premiers mouvements à apparaître et la déglutition est présente dès 15 semaines de grossesse (SG). Ce sont deux mouvements qui se déclenchent sous la dépendance du tronc cérébral et évoluent vers des coordinations motrices. La succion se mature entre 8–9 semaines et 14 semaines (mouvement consistant entre 22 et 24 SG) ; l’enchaînement succion-déglutition se mature entre 15 semaines et le terme (mouvement consistant entre 32 et 34 SG) ; ex utero, l’enchaînement succion-déglutition-respiration se mature entre 32 semaines et 6 mois post-natal (mouvement consistant vers 37 SG). La fonction succion-déglutition va continuer à se modifier de façon importante jusque trois ans, mettant en jeux un équipement musculaire fourni (26 muscles), un tronc cérébral et des commandes neurologiques précocement matures (dès 15 SG) et une interdépendance mère/enfant incontournable. Le prématuré n'a aucune raison de ne pas être équipé pour sucer ou déglutir dès lors qu'on respecte l’évolution naturelle de ces fonctions. Les différences physiologiques du prématuré d’avec le nouveau-né mature se situent essentiellement à deux niveaux : l’expertise motrice et « l’entraînement » nécessaires pour mouvoir la langue (17 muscles à coordonner !) et l'aspect particulier de la physiologie de la respiration du prématuré dans l'interaction avec la déglutition ou avec la coordination motrice des fonctions régulées par les noyaux du tronc cérébral en vue de l’ingurgitation des aliments. Le nouveau-né prématuré n'est pas à risque particulier de fausses routes ou de troubles de la déglutition et les recommandations actuelles sont de favoriser l’allaitement au sein dès que possible. Un trouble de la déglutition dans cette population fait rechercher trois types de circonstances.
Un non-respect de la physiologie du prématuré
Au terme du développement fœtal de la déglutition, l’étude de la physiologie du nouveau-né met en lumière trois grandes périodes clés qui sont incontournables et non transposables dans le temps sous peine de laisser des séquelles autour de l'alimentation : la période néonatale, la période de 4 mois, la période de 6 mois. En période néonatale, découverte radicale du milieu aérique chez un bébé dont la coordination succion/respiration n’est pas encore mature. La période de mise en place d'une physiologie particulière de la respiration en interaction avec l'alimentation s’instaure autour de 32 semaines de gestation et évolue jusqu’à 6 mois post-natal. La succion ne peut être efficace qu’à partir du moment où une certaine réciprocité avec la respiration s’établit, vers 32 semaines de gestation. C’est la date à partir de laquelle il est raisonnable d’essayer de nourrir le prématuré per os. L’expérience clinique situe cette période entre 34 semaines d’aménorrhée et 38 semaines d’aménorrhée. Le prématuré qui est alimenté per-os entre 30 semaines d’aménorrhée et 34 semaines d’aménorrhée, le fait en lapant à la tasse ou à la cuillère et non par succion nutritive. La période correspondant à un remaniement anatomique vers 4 mois, pendant lequel le carrefour aéro-digestif se constitue par la descente du larynx dans le pharynx ce qui instaure la découverte brutale du risque de fausses routes alors que tout se passait bien auparavant (dissociation automatico-volontaire avec aucun problème à l’âge des tétées et des fausses routes à l’âge du passage à la cuillère). Ce risque peut s’avérer majeur chez le bébé IMC qui souffre d'un mauvais contrôle des mouvements fins du péristaltisme lingual avec précipitation des aliments de façon incontrôlée vers l’arrière du pharynx. Si on s'en tient à l'analyse anatomique, avant 4 mois de vie extra-utérine, voie aérienne et voie alimentaire sont séparées et le bébé peut mécaniquement respirer et s'alimenter en même temps. Les interactions sont uniquement liées à des mécanismes physiologiques d'inhibition réciproque entre succion et respiration par les noyaux du bulbe, bien fonctionnels même à un âge de grande prématurité. À 6 mois, expérience incontournable de la variabilité des textures et des goûts pour une adaptation motrice optimisée. Les récepteurs au salé deviennent efficients. La boucle sensori-motrice sera définitivement désagrégée s'il y a des phénomènes douloureux à cette période de développement sensori-moteur optimal. La dysoralité en est la sanction avec retentissement sur le plaisir et l’harmonie autour de l’alimentation par réminiscence douloureuse très vive lorsqu’elle survient à cette période précise. Ce type de trouble est long et difficile à traiter.
Des malformations avec retentissement respiratoire
Une hernie diaphragmatique, même si elle est opérée précocement voire in utero, peut entraîner une dysoralité secondaire dont la physiopathologie n'est pas claire ; une fistule trachéo-œsophagienne se caractérise par une fausse route dès la première gorgée de liquide. La symptomatologie est présente dès la naissance. Elle peut malheureusement rester méconnue si le médecin n'est pas attiré par cette présentation pathognomonique. Elle peut n’être diagnostiquée que si le médecin se laisse guider par son opiniâtreté (test au bleu de méthylène avec endoscopie sous AG)
Des circonstances générales
La fatigue est pourvoyeuse de fausses routes, la coordination bucco-pharyngée nécessitant un minimum de vigilance ; une atteinte cardiaque peut retentir par le biais de la fatigue ou du fait de l'interaction entre la commande du rythme cardiaque et celle de la succion par les noyaux du tronc cérébral.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=36058
in Motricité cérébrale > Vol.35, n°4 (Décembre 2014) . - p. 103-117[article] La déglutition chez le prématuré peut-elle être problématique ? = Are there abnormalities in swallowing for premature babies? [texte imprimé] / V. Leroy-Malherbe, Auteur . - 2014 . - p. 103-117.
Langues : Français (fre)
in Motricité cérébrale > Vol.35, n°4 (Décembre 2014) . - p. 103-117
Mots-clés : Déglutition Prématurité Réflexe physiologique d’inhibition respiratoire Résumé : In utero, la succion est l'un des premiers mouvements à apparaître et la déglutition est présente dès 15 semaines de grossesse (SG). Ce sont deux mouvements qui se déclenchent sous la dépendance du tronc cérébral et évoluent vers des coordinations motrices. La succion se mature entre 8–9 semaines et 14 semaines (mouvement consistant entre 22 et 24 SG) ; l’enchaînement succion-déglutition se mature entre 15 semaines et le terme (mouvement consistant entre 32 et 34 SG) ; ex utero, l’enchaînement succion-déglutition-respiration se mature entre 32 semaines et 6 mois post-natal (mouvement consistant vers 37 SG). La fonction succion-déglutition va continuer à se modifier de façon importante jusque trois ans, mettant en jeux un équipement musculaire fourni (26 muscles), un tronc cérébral et des commandes neurologiques précocement matures (dès 15 SG) et une interdépendance mère/enfant incontournable. Le prématuré n'a aucune raison de ne pas être équipé pour sucer ou déglutir dès lors qu'on respecte l’évolution naturelle de ces fonctions. Les différences physiologiques du prématuré d’avec le nouveau-né mature se situent essentiellement à deux niveaux : l’expertise motrice et « l’entraînement » nécessaires pour mouvoir la langue (17 muscles à coordonner !) et l'aspect particulier de la physiologie de la respiration du prématuré dans l'interaction avec la déglutition ou avec la coordination motrice des fonctions régulées par les noyaux du tronc cérébral en vue de l’ingurgitation des aliments. Le nouveau-né prématuré n'est pas à risque particulier de fausses routes ou de troubles de la déglutition et les recommandations actuelles sont de favoriser l’allaitement au sein dès que possible. Un trouble de la déglutition dans cette population fait rechercher trois types de circonstances.
Un non-respect de la physiologie du prématuré
Au terme du développement fœtal de la déglutition, l’étude de la physiologie du nouveau-né met en lumière trois grandes périodes clés qui sont incontournables et non transposables dans le temps sous peine de laisser des séquelles autour de l'alimentation : la période néonatale, la période de 4 mois, la période de 6 mois. En période néonatale, découverte radicale du milieu aérique chez un bébé dont la coordination succion/respiration n’est pas encore mature. La période de mise en place d'une physiologie particulière de la respiration en interaction avec l'alimentation s’instaure autour de 32 semaines de gestation et évolue jusqu’à 6 mois post-natal. La succion ne peut être efficace qu’à partir du moment où une certaine réciprocité avec la respiration s’établit, vers 32 semaines de gestation. C’est la date à partir de laquelle il est raisonnable d’essayer de nourrir le prématuré per os. L’expérience clinique situe cette période entre 34 semaines d’aménorrhée et 38 semaines d’aménorrhée. Le prématuré qui est alimenté per-os entre 30 semaines d’aménorrhée et 34 semaines d’aménorrhée, le fait en lapant à la tasse ou à la cuillère et non par succion nutritive. La période correspondant à un remaniement anatomique vers 4 mois, pendant lequel le carrefour aéro-digestif se constitue par la descente du larynx dans le pharynx ce qui instaure la découverte brutale du risque de fausses routes alors que tout se passait bien auparavant (dissociation automatico-volontaire avec aucun problème à l’âge des tétées et des fausses routes à l’âge du passage à la cuillère). Ce risque peut s’avérer majeur chez le bébé IMC qui souffre d'un mauvais contrôle des mouvements fins du péristaltisme lingual avec précipitation des aliments de façon incontrôlée vers l’arrière du pharynx. Si on s'en tient à l'analyse anatomique, avant 4 mois de vie extra-utérine, voie aérienne et voie alimentaire sont séparées et le bébé peut mécaniquement respirer et s'alimenter en même temps. Les interactions sont uniquement liées à des mécanismes physiologiques d'inhibition réciproque entre succion et respiration par les noyaux du bulbe, bien fonctionnels même à un âge de grande prématurité. À 6 mois, expérience incontournable de la variabilité des textures et des goûts pour une adaptation motrice optimisée. Les récepteurs au salé deviennent efficients. La boucle sensori-motrice sera définitivement désagrégée s'il y a des phénomènes douloureux à cette période de développement sensori-moteur optimal. La dysoralité en est la sanction avec retentissement sur le plaisir et l’harmonie autour de l’alimentation par réminiscence douloureuse très vive lorsqu’elle survient à cette période précise. Ce type de trouble est long et difficile à traiter.
Des malformations avec retentissement respiratoire
Une hernie diaphragmatique, même si elle est opérée précocement voire in utero, peut entraîner une dysoralité secondaire dont la physiopathologie n'est pas claire ; une fistule trachéo-œsophagienne se caractérise par une fausse route dès la première gorgée de liquide. La symptomatologie est présente dès la naissance. Elle peut malheureusement rester méconnue si le médecin n'est pas attiré par cette présentation pathognomonique. Elle peut n’être diagnostiquée que si le médecin se laisse guider par son opiniâtreté (test au bleu de méthylène avec endoscopie sous AG)
Des circonstances générales
La fatigue est pourvoyeuse de fausses routes, la coordination bucco-pharyngée nécessitant un minimum de vigilance ; une atteinte cardiaque peut retentir par le biais de la fatigue ou du fait de l'interaction entre la commande du rythme cardiaque et celle de la succion par les noyaux du tronc cérébral.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=36058 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtÉchographie dans les troubles de la déglutition in Kinésithérapie scientifique, 628 (Février 2021)
[article]
Titre : Échographie dans les troubles de la déglutition Type de document : texte imprimé Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 43-48 Langues : Français (fre) Mots-clés : Déglutition Résumé : Les troubles de la déglutition, bien que sous-diagnostiqués [1], peuvent atteindre une prévalence de 30 % chez les patients hospitalisés [2]. Cette prévalence est particulièrement élevée dans certaines situations cliniques comme les troubles ou maladies neurologiques telle que la maladie de Parkinson (80 %) [3], les maladies neuromusculaires (80 %) [4] ou en post-AVC (81 %) [5]. Dans les cancers de la tête et du cou, notamment après chirurgie, la prévalence peut aller jusqu’à 61 % [6]. En réanimation, ils pourront être la conséquence de l’intubation, des trachéotomies et de la ventilation mécanique prolongée, voire même du motif d’admission en réanimation.La complexité du mécanisme de déglutition ainsi que le manque de spécificité des symptômes souvent rencontrés, nécessite souvent une évaluation multidisciplinaire. Le manque de précision des tests cliniques nécessitera, quant à lui, l’utilisation d’examens complémentaires d’imagerie ou d’endoscopie.L’évaluation clinique de la dysphagie peut comprendre l’évaluation analytique des structures impliquées et l’utilisation de tests composites ou d’essais alimentaires. Le clinicien peut également se servir de questionnaires d’auto-évaluation pour évaluer le ressenti du patient afin d’orienter son exploration.
Dans le cadre de l’évaluation analytique, le kinésithérapeute, après lecture du dossier médical et interrogatoire du patient, procède à l’évaluation de structures telles que les lèvres, les joues, ou la langue ainsi que l’exploration des nerfs crâniens, de l’ascension laryngée et des réflexes impliqués dans la déglutition.Pour les essais alimentaires, de nombreux tests standardisés sont décrits dans la littérature. Ils sont basés sur un test de déglutition et le repérage par le clinicien d’apparition de signes tels que la toux, une désaturation en oxygène ou une modification de la voix, qui peuvent témoigner d’une inhalation . Ces tests diffèrent par les quantités d’aliments tests administrés, la variabilité de leur texture et leur méthodologie.
De nombreuses études ont évalué la validité de ces tests et de l’examen clinique pour le dépistage des troubles de la déglutition. Plusieurs revues de la littérature ont été réalisées ces dernières années et toutes s’accordent sur l’hétérogénéité des études, le grand nombre de méthodes d’évaluations existantes et le manque d’examen standardisé ayant une valeur prédictive suffisante sur différentes populations telles que les maladies neurologiques et neuromusculaires, les cancers de la sphère ORL, chez les sujets âgés ou chez les patients en réanimation.De plus, ces évaluations restent basées sur l’essai alimentaire et ne permettent pas le diagnostic des structures et fonctions déficitaires impliquées dans la déglutition et donc d’orienter la stratégie thérapeutique.
La littérature s’accorde pour définir la vidéofluoroscopie (VFSS) et la fibroscopie de déglutition (FEES) comme les standards de référence dans l’évaluation de la déglutition [11]. Différentes quantités et textures, qui évolueront de façon progressive en fonction du résultat des premiers essais alimentaires, seront utilisés afin d’évaluer les capacités de déglutition du patient.
La visualisation en temps réel de la déglutition permettra au clinicien d’objectiver une inhalation témoignant d’un trouble de la déglutition et d’en estimer la sévérité par le biais des scores tels que le « Dysphagia outcome and severity scale » (DOSS) ou la « Penetration-Aspiration Scale » (PAS).
La FEES, présente l’intérêt de permettre l’évaluation des tissus, des éventuels traumatismes locaux ou la présence de secrétions. De plus, elle permet l’évaluation de la sensibilité du larynx. Cependant, cet examen est souvent inconfortable pour le patient et nécessite l’utilisation fréquente d’un anesthésiant local ce qui altère la sensibilité. Par ailleurs, il existe un manque de protocole standardisé.Ces examens restent basés sur l’analyse subjective de l’examinateur et manquent de standardisation. De plus, la FEES est un examen invasif et qui nécessite souvent l’utilisation d’un anesthésiant. La VFSS, quant à elle, nécessite d’amener le patient à une salle spécifique et de l’exposer aux rayons. Elle nécessite également sa coopération et dépend de ses capacités à tenir la position assise.Dans ce contexte, l’échographie apparaît comme une alternative pour l’évaluation des troubles de la déglutition. Ses atouts font d’elle un excellent outil, faisant partie de la pratique clinique quotidienne de nombreux professionnels dont les kinésithérapeutes dans différents domaines d’exercice.Son utilisation, pour l’évaluation des troubles de la déglutition, est décrite depuis de nombreuses années et offre de nouvelles perspectives pour le kinésithérapeute.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=91088
in Kinésithérapie scientifique > 628 (Février 2021) . - p. 43-48[article] Échographie dans les troubles de la déglutition [texte imprimé] . - 2021 . - p. 43-48.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 628 (Février 2021) . - p. 43-48
Mots-clés : Déglutition Résumé : Les troubles de la déglutition, bien que sous-diagnostiqués [1], peuvent atteindre une prévalence de 30 % chez les patients hospitalisés [2]. Cette prévalence est particulièrement élevée dans certaines situations cliniques comme les troubles ou maladies neurologiques telle que la maladie de Parkinson (80 %) [3], les maladies neuromusculaires (80 %) [4] ou en post-AVC (81 %) [5]. Dans les cancers de la tête et du cou, notamment après chirurgie, la prévalence peut aller jusqu’à 61 % [6]. En réanimation, ils pourront être la conséquence de l’intubation, des trachéotomies et de la ventilation mécanique prolongée, voire même du motif d’admission en réanimation.La complexité du mécanisme de déglutition ainsi que le manque de spécificité des symptômes souvent rencontrés, nécessite souvent une évaluation multidisciplinaire. Le manque de précision des tests cliniques nécessitera, quant à lui, l’utilisation d’examens complémentaires d’imagerie ou d’endoscopie.L’évaluation clinique de la dysphagie peut comprendre l’évaluation analytique des structures impliquées et l’utilisation de tests composites ou d’essais alimentaires. Le clinicien peut également se servir de questionnaires d’auto-évaluation pour évaluer le ressenti du patient afin d’orienter son exploration.
Dans le cadre de l’évaluation analytique, le kinésithérapeute, après lecture du dossier médical et interrogatoire du patient, procède à l’évaluation de structures telles que les lèvres, les joues, ou la langue ainsi que l’exploration des nerfs crâniens, de l’ascension laryngée et des réflexes impliqués dans la déglutition.Pour les essais alimentaires, de nombreux tests standardisés sont décrits dans la littérature. Ils sont basés sur un test de déglutition et le repérage par le clinicien d’apparition de signes tels que la toux, une désaturation en oxygène ou une modification de la voix, qui peuvent témoigner d’une inhalation . Ces tests diffèrent par les quantités d’aliments tests administrés, la variabilité de leur texture et leur méthodologie.
De nombreuses études ont évalué la validité de ces tests et de l’examen clinique pour le dépistage des troubles de la déglutition. Plusieurs revues de la littérature ont été réalisées ces dernières années et toutes s’accordent sur l’hétérogénéité des études, le grand nombre de méthodes d’évaluations existantes et le manque d’examen standardisé ayant une valeur prédictive suffisante sur différentes populations telles que les maladies neurologiques et neuromusculaires, les cancers de la sphère ORL, chez les sujets âgés ou chez les patients en réanimation.De plus, ces évaluations restent basées sur l’essai alimentaire et ne permettent pas le diagnostic des structures et fonctions déficitaires impliquées dans la déglutition et donc d’orienter la stratégie thérapeutique.
La littérature s’accorde pour définir la vidéofluoroscopie (VFSS) et la fibroscopie de déglutition (FEES) comme les standards de référence dans l’évaluation de la déglutition [11]. Différentes quantités et textures, qui évolueront de façon progressive en fonction du résultat des premiers essais alimentaires, seront utilisés afin d’évaluer les capacités de déglutition du patient.
La visualisation en temps réel de la déglutition permettra au clinicien d’objectiver une inhalation témoignant d’un trouble de la déglutition et d’en estimer la sévérité par le biais des scores tels que le « Dysphagia outcome and severity scale » (DOSS) ou la « Penetration-Aspiration Scale » (PAS).
La FEES, présente l’intérêt de permettre l’évaluation des tissus, des éventuels traumatismes locaux ou la présence de secrétions. De plus, elle permet l’évaluation de la sensibilité du larynx. Cependant, cet examen est souvent inconfortable pour le patient et nécessite l’utilisation fréquente d’un anesthésiant local ce qui altère la sensibilité. Par ailleurs, il existe un manque de protocole standardisé.Ces examens restent basés sur l’analyse subjective de l’examinateur et manquent de standardisation. De plus, la FEES est un examen invasif et qui nécessite souvent l’utilisation d’un anesthésiant. La VFSS, quant à elle, nécessite d’amener le patient à une salle spécifique et de l’exposer aux rayons. Elle nécessite également sa coopération et dépend de ses capacités à tenir la position assise.Dans ce contexte, l’échographie apparaît comme une alternative pour l’évaluation des troubles de la déglutition. Ses atouts font d’elle un excellent outil, faisant partie de la pratique clinique quotidienne de nombreux professionnels dont les kinésithérapeutes dans différents domaines d’exercice.Son utilisation, pour l’évaluation des troubles de la déglutition, est décrite depuis de nombreuses années et offre de nouvelles perspectives pour le kinésithérapeute.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=91088 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtÉchographie des voies aéro-digestives : peut-elle améliorer le suivi des patients en rééducation de la déglutition ? À propos d'un cas clinique / Carlos Diaz Lopez in Kinésithérapie scientifique, 635 (Octobre 2021)
[article]
Titre : Échographie des voies aéro-digestives : peut-elle améliorer le suivi des patients en rééducation de la déglutition ? À propos d'un cas clinique Type de document : texte imprimé Auteurs : Carlos Diaz Lopez ; Aymeric Le Neindre Année de publication : 2021 Article en page(s) : P. 37-41 Langues : Français (fre) Mots-clés : Déglutition Tube digestif Résumé : La déglutition est le mécanisme qui permet la préhension des aliments, leur préparation dans la cavité buccale, puis leur propulsion de l’oropharynx vers l’estomac tout en assurant la protection des voies respiratoires. Dans certains contextes cliniques, la prévalence particulièrement élevée des troubles de la déglutition motive le dépistage quasi-systématique des patients. C’est le cas par exemple en réanimation où la prévalence peut atteindre jusqu’à 80 % Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=96369
in Kinésithérapie scientifique > 635 (Octobre 2021) . - P. 37-41[article] Échographie des voies aéro-digestives : peut-elle améliorer le suivi des patients en rééducation de la déglutition ? À propos d'un cas clinique [texte imprimé] / Carlos Diaz Lopez ; Aymeric Le Neindre . - 2021 . - P. 37-41.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 635 (Octobre 2021) . - P. 37-41
Mots-clés : Déglutition Tube digestif Résumé : La déglutition est le mécanisme qui permet la préhension des aliments, leur préparation dans la cavité buccale, puis leur propulsion de l’oropharynx vers l’estomac tout en assurant la protection des voies respiratoires. Dans certains contextes cliniques, la prévalence particulièrement élevée des troubles de la déglutition motive le dépistage quasi-systématique des patients. C’est le cas par exemple en réanimation où la prévalence peut atteindre jusqu’à 80 % Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=96369 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtLes forces musculaires de la déglutition et leur dysfonctionnement / GUATTERIE Michel in Kinésithérapie, la revue, 64 (avril 2007)
PermalinkPrise en charge des troubles de la déglutition dans un service d'accompagnement et de soins palliatifs / CASTAINGS-PELET S. in Annals of physical and rehabilitation medicine, Vol. 43, n°2 (février 2000)
PermalinkLa rééducation du réflexe de déglutition à l'épreuve de l'interdisciplinarité / Bertrand Perrot in Kinésithérapie scientifique, 595 (Février 2018)
PermalinkLa rééducation des troubles de la déglutition d'un syndrome pseudo-bulbaire : le biofeedback, un atout supplémentaire / Didier Bleeckx in Kinésithérapie scientifique, 396 (2000)
PermalinkLes troubles de la déglutition / P. Macrez in L'aide-soignante, 61-62 (nov/déc 2004)
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