Centre de Documentation Campus Montignies
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2 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'thromboses lymphatiques superficielles'
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Drainage lymphatique manuel et exercices pour les thromboses lymphatiques superficielles : Essai clinique randomisé / Maria Torres Lacomba in Kinésithérapie scientifique, 663 (avril 2024)
[article]
Titre : Drainage lymphatique manuel et exercices pour les thromboses lymphatiques superficielles : Essai clinique randomisé Type de document : texte imprimé Auteurs : Maria Torres Lacomba ; Jean-Claude Ferrandez Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 23-26 Langues : Français (fre) Mots-clés : Tumeurs du sein Épaule thromboses lymphatiques superficielles drainage manuel Résumé : Les thromboses lymphatiques superficielles sont une complication relativement courante chez les patientes atteintes d'un cancer du sein survenant au début de la période postopératoire après une chirurgie axillaire. La fréquence d’apparition des TLS peut atteindre 85,4 % selon le type de chirurgie axillaire (curage ganglionnaire axillaire ou curage ganglion sentinelle), le type de recherche (rétrospective ou prospective) ainsi que les critères diagnostiques utilisés [1]. Son diagnostic reste clinique.
Bien que Moskovit et al. [2] aient nommé ce syndrome Axillary web syndrome, cette complication a été décrite pour la première fois par Ferrandez et Serin en 1996 comme thromboses lymphatiques superficielles [3]. La physiopathologie sous-jacente reste incertaine, même si une étude réalisée avec des biopsies de cordons TLS [4] semble confirmer les résultats d'autres études antérieures ainsi que l'hypothèse de Ferrandez et Serin [3] selon laquelle les TLS représente une thrombose des vaisseaux lymphatiques.
Les TLS se caractérisent par une douleur axillaire qui descend sur le bord médial du bras jusqu'au pli du coude. Dans certains cas, elle peut atteindre le poignet et le bord cubital de la main et les faces postérieures. Cette douleur suit des trajets précis à mettre en parallèle avec les lymphatiques superficiels du membre supérieur. Cette douleur augmente quand le membre supérieur est mis en flexion-abduction/rotation latérale, associée à l’extension du coude et du poignet.
Dans cette position, on peut apprécier l’un des signes caractéristiques des TLS : l’émergence sous-cutanée de petites cordes fines qui pontent en saillie dans les concavités (creux axillaire et pli du coude) (fig. 1). La douleur et la tension limitent l’amplitude articulaire de l’épaule, surtout en abduction, et font que les patientes prennent une position du membre supérieur qui évite l’étirement douloureux des collecteurs lymphatiquesPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=117160
in Kinésithérapie scientifique > 663 (avril 2024) . - p. 23-26[article] Drainage lymphatique manuel et exercices pour les thromboses lymphatiques superficielles : Essai clinique randomisé [texte imprimé] / Maria Torres Lacomba ; Jean-Claude Ferrandez . - 2024 . - p. 23-26.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 663 (avril 2024) . - p. 23-26
Mots-clés : Tumeurs du sein Épaule thromboses lymphatiques superficielles drainage manuel Résumé : Les thromboses lymphatiques superficielles sont une complication relativement courante chez les patientes atteintes d'un cancer du sein survenant au début de la période postopératoire après une chirurgie axillaire. La fréquence d’apparition des TLS peut atteindre 85,4 % selon le type de chirurgie axillaire (curage ganglionnaire axillaire ou curage ganglion sentinelle), le type de recherche (rétrospective ou prospective) ainsi que les critères diagnostiques utilisés [1]. Son diagnostic reste clinique.
Bien que Moskovit et al. [2] aient nommé ce syndrome Axillary web syndrome, cette complication a été décrite pour la première fois par Ferrandez et Serin en 1996 comme thromboses lymphatiques superficielles [3]. La physiopathologie sous-jacente reste incertaine, même si une étude réalisée avec des biopsies de cordons TLS [4] semble confirmer les résultats d'autres études antérieures ainsi que l'hypothèse de Ferrandez et Serin [3] selon laquelle les TLS représente une thrombose des vaisseaux lymphatiques.
Les TLS se caractérisent par une douleur axillaire qui descend sur le bord médial du bras jusqu'au pli du coude. Dans certains cas, elle peut atteindre le poignet et le bord cubital de la main et les faces postérieures. Cette douleur suit des trajets précis à mettre en parallèle avec les lymphatiques superficiels du membre supérieur. Cette douleur augmente quand le membre supérieur est mis en flexion-abduction/rotation latérale, associée à l’extension du coude et du poignet.
Dans cette position, on peut apprécier l’un des signes caractéristiques des TLS : l’émergence sous-cutanée de petites cordes fines qui pontent en saillie dans les concavités (creux axillaire et pli du coude) (fig. 1). La douleur et la tension limitent l’amplitude articulaire de l’épaule, surtout en abduction, et font que les patientes prennent une position du membre supérieur qui évite l’étirement douloureux des collecteurs lymphatiquesPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=117160 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtIntérêt du bilan kinésithérapique préopératoire à une chirurgie du cancer du sein / Corinne Gil in Kinésithérapie scientifique, 663 (avril 2024)
[article]
Titre : Intérêt du bilan kinésithérapique préopératoire à une chirurgie du cancer du sein Type de document : texte imprimé Auteurs : Corinne Gil Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 13-15 Langues : Français (fre) Mots-clés : Tumeurs du sein Épaule CONSULTATION PREOPERATOIRE thromboses lymphatiques superficielles Résumé : Le parcours de soins personnalisé pluridisciplinaire de la chirurgie d’un cancer du sein intègre la prescription de kinésithérapie lors de la consultation postopératoire autour du 21e jour (en fonction des services, parfois à J15, parfois à 1 mois). À cette date, le manque de récupération des mobilités nécessaires à la poursuite du traitement par radiothérapie ou l’apparition de douleurs, de lymphocèles ou de thromboses lymphatiques superficielles douloureuses vont impacter de façon défavorable les suites postopératoires.
La question s’est donc posée de la nécessité d’optimiser ce suivi postopératoire en agissant dès la période préopératoire, et ceci afin d’améliorer la qualité de vie des patientes, tout en raccourcissant leur temps de récupération.
Il est à noter qu’environ 30 % des patientes sont concernées par ces suites postopératoires délicates en rapport avec le type de chirurgie : curage axillaire, mastectomie avec ou sans reconstructions mammaires immédiates (RMI) ou le traitement systémique (chimiothérapie néo-adjuvante, quel que soit le type de chirurgie).
Pour ces patientes, une séance-bilan kinésithérapique préopératoire a été intégrée au parcours de soins ; l’objectif est triple :
– informer les patientes sur la chirurgie et ses éventuels effets secondaires afin d’anticiper les troubles qui pourraient apparaître ;
– repérer les comorbidités afin de mieux les gérer en postopératoire ;
– proposer des exercices personnalisés utiles en postopératoire pour accélérer leur récupération.
Cette séance permet également d’initier l’alliance thérapeutique kiné-patiente, prise de contact, mise en place d’un calendrier prévisionnel des rendez-vous post-chirurgie, échanges à propos de la collaboration qui devra s’installer entre le patient et son thérapeute.
Différentes études justifient l’utilité du bilan préopératoire concernant l’apparition et l’identification des patientes à risques de des thromboses lymphatiques superficielles [1-6]. Même si ce thème est encore émergeant, il semble apporter les bénéfices attendus, en particulier pour optimiser la récupération postopératoire.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=117166
in Kinésithérapie scientifique > 663 (avril 2024) . - p. 13-15[article] Intérêt du bilan kinésithérapique préopératoire à une chirurgie du cancer du sein [texte imprimé] / Corinne Gil . - 2024 . - p. 13-15.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 663 (avril 2024) . - p. 13-15
Mots-clés : Tumeurs du sein Épaule CONSULTATION PREOPERATOIRE thromboses lymphatiques superficielles Résumé : Le parcours de soins personnalisé pluridisciplinaire de la chirurgie d’un cancer du sein intègre la prescription de kinésithérapie lors de la consultation postopératoire autour du 21e jour (en fonction des services, parfois à J15, parfois à 1 mois). À cette date, le manque de récupération des mobilités nécessaires à la poursuite du traitement par radiothérapie ou l’apparition de douleurs, de lymphocèles ou de thromboses lymphatiques superficielles douloureuses vont impacter de façon défavorable les suites postopératoires.
La question s’est donc posée de la nécessité d’optimiser ce suivi postopératoire en agissant dès la période préopératoire, et ceci afin d’améliorer la qualité de vie des patientes, tout en raccourcissant leur temps de récupération.
Il est à noter qu’environ 30 % des patientes sont concernées par ces suites postopératoires délicates en rapport avec le type de chirurgie : curage axillaire, mastectomie avec ou sans reconstructions mammaires immédiates (RMI) ou le traitement systémique (chimiothérapie néo-adjuvante, quel que soit le type de chirurgie).
Pour ces patientes, une séance-bilan kinésithérapique préopératoire a été intégrée au parcours de soins ; l’objectif est triple :
– informer les patientes sur la chirurgie et ses éventuels effets secondaires afin d’anticiper les troubles qui pourraient apparaître ;
– repérer les comorbidités afin de mieux les gérer en postopératoire ;
– proposer des exercices personnalisés utiles en postopératoire pour accélérer leur récupération.
Cette séance permet également d’initier l’alliance thérapeutique kiné-patiente, prise de contact, mise en place d’un calendrier prévisionnel des rendez-vous post-chirurgie, échanges à propos de la collaboration qui devra s’installer entre le patient et son thérapeute.
Différentes études justifient l’utilité du bilan préopératoire concernant l’apparition et l’identification des patientes à risques de des thromboses lymphatiques superficielles [1-6]. Même si ce thème est encore émergeant, il semble apporter les bénéfices attendus, en particulier pour optimiser la récupération postopératoire.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=117166 Exemplaires (1)
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