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57 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'examen clinique'
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Examen clinique et prise en charge de l'entorse récente de cheville 2. Évaluation multidimensionnelle post-entorse latérale de cheville / Pierre-Yves Froideval in Kinésithérapie scientifique, 651 (mars 2023)
[article]
Titre : Examen clinique et prise en charge de l'entorse récente de cheville 2. Évaluation multidimensionnelle post-entorse latérale de cheville Type de document : texte imprimé Auteurs : Pierre-Yves Froideval ; Brice Picot Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 17-23 Langues : Français (fre) Mots-clés : Cheville Entorse de la cheville Examen physique examen clinique Résumé : L’entorse latérale de la cheville se définit comme une atteinte
ligamentaire touchant principalement le compartiment latéral
de la cheville, avec environ 80 % de lésion du ligament talo-fibulaire
antérieur (LTFA). Le mécanisme lésionnel le plus fréquent correspond à une combinaison de supination et de rotation médiale du pied.Ce traumatisme reste à ce jour le plus fréquent avec une incidence de 6 500 cas par jour en France et 2 millions par an aux États-Unis. Cependant, on estime que ce chiffre est à multiplier par 2 au minimum car la majorité des patients ne consulte pas à la suite de ce traumatisme.L'entorse de la cheville était autrefois le type de blessure le plus fréquent chez les joueurs de football professionnels, représentant 10 à 36 % de l'ensemble des blessures, mais des études récentes font état d'un taux plus faible de blessures à la cheville,représentant 10 à 15 % de l'ensemble des blessures.Cette tendance à la baisse peut s'expliquer par le succès des stratégies de prévention des blessures (par exemple, l'entraînement
de l'équilibre et l'utilisation d'attelles), par des règles de jeu plus
strictes et par une culture de déclaration plus détaillée des soustypes
de blessures spécifiques. Par ailleurs, moins de 10 % des patients qui ont consulté vont suivre une rééducation dans le mois qui suit la blessure.Enfin, la cheville est la région présentant le plus de diagnostics erronés dans les services d’urgences.Le kinésithérapeute a un rôle primordial car il est souvent le premier praticien à intervenir au moment de la blessure notamment dans la pratique sportive. L’objectif de l’examen clinique sur le terrain consiste donc à éliminer la présence de drapeaux rouges ou de facteurs de gravité pouvant conduire à un pronostic
défavorable pour le patient si la lésion n’est pas prise en charge
rapidement (fracture, atteinte nerveuse...).Le diagnostic médical pourra être posé plus précisément dans un second temps. Dans la mesure où la précision des tests cliniques ligamentaires de la cheville est faible dans les premières heures qui suivent la lésion [3], il est préférable de les reporter (4 à 6 jours) pour définir plus précisément le type (structure(s) ligamentaire(s) touchée(s) et la gravité de la lésion (Grades 1 à 3). L’objectif de ce travail est de présenter les différentes conduites à tenir au moment de la blessure (réorientation ou non du sportif),puis d’énoncer les évaluations post-entorse latérale de la
cheville qui font consensus pour optimiser et individualiser la
prise en charge.Dans ce numéro, les différents tests fonctionnels et scores fonctionnels qui permettent au kinésithérapeute de prendre une
décision plus précise pour le retour au sport seront détaillés.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=109370
in Kinésithérapie scientifique > 651 (mars 2023) . - p. 17-23[article] Examen clinique et prise en charge de l'entorse récente de cheville 2. Évaluation multidimensionnelle post-entorse latérale de cheville [texte imprimé] / Pierre-Yves Froideval ; Brice Picot . - 2023 . - p. 17-23.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 651 (mars 2023) . - p. 17-23
Mots-clés : Cheville Entorse de la cheville Examen physique examen clinique Résumé : L’entorse latérale de la cheville se définit comme une atteinte
ligamentaire touchant principalement le compartiment latéral
de la cheville, avec environ 80 % de lésion du ligament talo-fibulaire
antérieur (LTFA). Le mécanisme lésionnel le plus fréquent correspond à une combinaison de supination et de rotation médiale du pied.Ce traumatisme reste à ce jour le plus fréquent avec une incidence de 6 500 cas par jour en France et 2 millions par an aux États-Unis. Cependant, on estime que ce chiffre est à multiplier par 2 au minimum car la majorité des patients ne consulte pas à la suite de ce traumatisme.L'entorse de la cheville était autrefois le type de blessure le plus fréquent chez les joueurs de football professionnels, représentant 10 à 36 % de l'ensemble des blessures, mais des études récentes font état d'un taux plus faible de blessures à la cheville,représentant 10 à 15 % de l'ensemble des blessures.Cette tendance à la baisse peut s'expliquer par le succès des stratégies de prévention des blessures (par exemple, l'entraînement
de l'équilibre et l'utilisation d'attelles), par des règles de jeu plus
strictes et par une culture de déclaration plus détaillée des soustypes
de blessures spécifiques. Par ailleurs, moins de 10 % des patients qui ont consulté vont suivre une rééducation dans le mois qui suit la blessure.Enfin, la cheville est la région présentant le plus de diagnostics erronés dans les services d’urgences.Le kinésithérapeute a un rôle primordial car il est souvent le premier praticien à intervenir au moment de la blessure notamment dans la pratique sportive. L’objectif de l’examen clinique sur le terrain consiste donc à éliminer la présence de drapeaux rouges ou de facteurs de gravité pouvant conduire à un pronostic
défavorable pour le patient si la lésion n’est pas prise en charge
rapidement (fracture, atteinte nerveuse...).Le diagnostic médical pourra être posé plus précisément dans un second temps. Dans la mesure où la précision des tests cliniques ligamentaires de la cheville est faible dans les premières heures qui suivent la lésion [3], il est préférable de les reporter (4 à 6 jours) pour définir plus précisément le type (structure(s) ligamentaire(s) touchée(s) et la gravité de la lésion (Grades 1 à 3). L’objectif de ce travail est de présenter les différentes conduites à tenir au moment de la blessure (réorientation ou non du sportif),puis d’énoncer les évaluations post-entorse latérale de la
cheville qui font consensus pour optimiser et individualiser la
prise en charge.Dans ce numéro, les différents tests fonctionnels et scores fonctionnels qui permettent au kinésithérapeute de prendre une
décision plus précise pour le retour au sport seront détaillés.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=109370 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtExamen clinique et prise en charge de l'entorse récente de cheville Accès direct et parcours de soins / Brice Picot in Kinésithérapie scientifique, 632 (Juin 2021)
[article]
Titre : Examen clinique et prise en charge de l'entorse récente de cheville Accès direct et parcours de soins Type de document : texte imprimé Auteurs : Brice Picot Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 31-36 Langues : Français (fre) Mots-clés : Cheville Entorse de la cheville examen clinique Résumé : L’entorse latérale de la cheville se définit comme une atteinte ligamentaire touchant principalement le compartiment latéral de la cheville (avec environs 80 % de lésion du ligament talo-fibulaire antérieur). Le mécanisme lésionnel le plus fréquent correspond à une combinaison de supination et de rotation médiale du pied [1].
Ce traumatisme reste à ce jour le plus fréquent avec une incidence est de 6 500 cas par jour en France et 2 millions par an aux États-Unis [2]. Cependant, on estime que ce chiffre est à multiplier par 2 au minimum car la majorité des patients ne consulte pas à la suite de ce traumatisme [3].
Par ailleurs, moins de 10 % des patients qui ont consulté vont suivre une rééducation dans le mois qui suit la blessure [4].
Enfin, la cheville est la région présentant le plus de diagnostics erronés dans les services d’urgences [5].
Le kinésithérapeute à un rôle primordial car il est souvent le premier praticien à intervenir au moment de la blessure notamment dans la pratique sportive. L’objectif de l’examen clinique sur le terrain consiste donc à éliminer la présence de drapeaux rouges (fig. 1) ou de facteurs de gravité pouvant conduire à un pronostic défavorable pour le patient si la lésion n’est pas prise en charge rapidement (fracture, atteinte nerveuse...). Le diagnostic, médical, pourra être posé plus précisément dans un second temps. Dans la mesure où la précision des tests cliniques ligamentaires de la cheville est faible dans les premières heures qui suivent la lésion [3], il est préférable de les reporter (3 à 5 jours) pour définir plus précisément le type (structure(s) ligamentaire(s) touchée(s) et la gravité de la lésion (Grades 1 à 3).Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=94303
in Kinésithérapie scientifique > 632 (Juin 2021) . - p. 31-36[article] Examen clinique et prise en charge de l'entorse récente de cheville Accès direct et parcours de soins [texte imprimé] / Brice Picot . - 2021 . - p. 31-36.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 632 (Juin 2021) . - p. 31-36
Mots-clés : Cheville Entorse de la cheville examen clinique Résumé : L’entorse latérale de la cheville se définit comme une atteinte ligamentaire touchant principalement le compartiment latéral de la cheville (avec environs 80 % de lésion du ligament talo-fibulaire antérieur). Le mécanisme lésionnel le plus fréquent correspond à une combinaison de supination et de rotation médiale du pied [1].
Ce traumatisme reste à ce jour le plus fréquent avec une incidence est de 6 500 cas par jour en France et 2 millions par an aux États-Unis [2]. Cependant, on estime que ce chiffre est à multiplier par 2 au minimum car la majorité des patients ne consulte pas à la suite de ce traumatisme [3].
Par ailleurs, moins de 10 % des patients qui ont consulté vont suivre une rééducation dans le mois qui suit la blessure [4].
Enfin, la cheville est la région présentant le plus de diagnostics erronés dans les services d’urgences [5].
Le kinésithérapeute à un rôle primordial car il est souvent le premier praticien à intervenir au moment de la blessure notamment dans la pratique sportive. L’objectif de l’examen clinique sur le terrain consiste donc à éliminer la présence de drapeaux rouges (fig. 1) ou de facteurs de gravité pouvant conduire à un pronostic défavorable pour le patient si la lésion n’est pas prise en charge rapidement (fracture, atteinte nerveuse...). Le diagnostic, médical, pourra être posé plus précisément dans un second temps. Dans la mesure où la précision des tests cliniques ligamentaires de la cheville est faible dans les premières heures qui suivent la lésion [3], il est préférable de les reporter (3 à 5 jours) pour définir plus précisément le type (structure(s) ligamentaire(s) touchée(s) et la gravité de la lésion (Grades 1 à 3).Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=94303 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtDossier : examen clinique postural / Jean-Louis Estrade in Kinésithérapie. Les Annales, 41-42 (2005)
[article]
Titre : Dossier : examen clinique postural Type de document : texte imprimé Auteurs : Jean-Louis Estrade Année de publication : 2005 Article en page(s) : p. 17-35 Mots-clés : Examen clinique Evaluation Posture Exploration instrumentale Diagnostic Kinésithérapique Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=19878
in Kinésithérapie. Les Annales > 41-42 (2005) . - p. 17-35[article] Dossier : examen clinique postural [texte imprimé] / Jean-Louis Estrade . - 2005 . - p. 17-35.
in Kinésithérapie. Les Annales > 41-42 (2005) . - p. 17-35
Mots-clés : Examen clinique Evaluation Posture Exploration instrumentale Diagnostic Kinésithérapique Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=19878 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtL'épaule douloureuse : de l'examen au raisonnement clinique (2e partie) / Thierry Marc in Kinésithérapie scientifique, 638 (janvier 2022)
[article]
Titre : L'épaule douloureuse : de l'examen au raisonnement clinique (2e partie) Type de document : texte imprimé Auteurs : Thierry Marc Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 5-15 Langues : Français (fre) Mots-clés : examen clinique Épaule Raisonnement clinique Résumé : LE TEMPS DE L'EXPLICATION
Une fois notre diagnostic établi, vient le temps fondamental de l’explication. L’alliance thérapeutique, qui a débuté dès le premier contact, va se nouer à ce moment-là. Le traitement de l’épaule étant souvent long avec une progression difficile à gérer, il est essentiel de constituer une véritable équipe avec le patient. Il doit ressentir une implication forte de son thérapeute. Il doit lui aussi s’engager ; il est en partie responsable du futur résultat.
Quelques principes doivent régir ce dialogue qui se poursuivra tout au long de la relation thérapeutique. Tout d’abord, il faut respecter les croyances du patient. Lorsqu’il vous dit : « J’ai bien compris mon problème, c’est mon acromion crochu qui m’a troué la coiffe », vous aurez du mal à lui expliquer que sa lésion de la face profonde a peu de chance de venir de l’acromion. Ce n’est pas grave dès qu’il verra qu’il est amélioré par les premières séances, c’est lui qui vous dira : « Alors finalement mon acromion, ce n’est pas lui qui gêne ». Vous l’orienterez progressivement vers une meilleure compréhension de sa pathologie et l’aiderez à modifier certains de ses comportements. Les explications doivent être simples, imagées et en reprenant si possible son vocabulaire. Il ne faut pas vouloir tout lui expliquer.
Un des points clés à aborder est la douleur. Ceux qui sont irritables ont déjà mis en place des stratégies d’évitement et des contractures de protection. Ils vous demandent si c’est une bonne attitude. Bien évidemment, il faut juste les aider à bien placer le curseur, étudier avec eux les mouvements qui peuvent les aggraver et les encourager à bouger dans les secteurs non douloureux.
D’autres patients craignent que leurs tendons lâchent. Lors de différentes consultations, ils ont enregistré le message que le reste de la coiffe pouvait lâcher, qu’elle allait se rétracter et qu’elle serait irrécupérable car les muscles se transformeraient en graisse. Dans ce cas-là, le chemin est long pour leur redonner confiance dans la capacité de la rééducation à leur faire retrouver une épaule fonctionnelle. C’est pourtant un des facteurs de bon pronostic. Il faut lui expliquer qu’à 70 ans, la moitié de la population a une rupture et, pourtant, 50 % de la population n’est pas handicapée. L’équilibre musculaire et articulaire de son épaule a été rompu mais on va le restaurer et son épaule fonctionnera à nouveau comme avant. Il peut vous poser la question : « Et si ça ne marche pas ? » ; il faudra à ce moment passer à l’option chirurgicale.
Si les tendons sont rétractés et irréparables, la prothèse inversée est une bonne option qui donne des résultats fonctionnels fiables, avec des délais de récupération relativement rapides par rapport à une réinsertion. Cette arthroplastie évite le risque de rupture itérative (50% des cas après 65 ans [40-42]). Cette explication pourra conforter le patient dans l’option qu’il a prise.
La question des craquements est fréquemment posée. Est-ce grave ? Quel est le risque encouru ? Il existe plusieurs types de craquement. Quand ces craquements apparaissent lors de la réalisation du tilt postérieur, c’est un phénomène normal car l’acromio-claviculaire et la scapula manquent de mobilité sur le gril costal. La remobilisation provoque ces craquements qui s’estomperont avec la répétition des exercices.
D’autres craquements sont à éviter. Les craquements sous-acromiaux, dans le cas de rupture de coiffe étendue, peuvent être douloureux ; il vaut mieux que le patient les évite jusqu’à ce que l’articulation soit plus souple et les muscles plus toniques. Les craquements peuvent survenir lors des mobilisations, en particulier lors des rotations. Il s’agit en général d’atteinte articulaire (arthrose, arthrite rhumatoïde ou ostéonécrose). Ils s’améliorent très souvent dans le cas d’arthrose. Le cas clinique 5 présente un patient ayant des craquements articulaires à la mobilisation.
Face à certaines questions, il faut savoir dire que l’on ne sait pas ou bien qu’à ce jour il n’y a pas de réponse. Le patient acceptera et appréciera d’avantage que d’avoir une explication qui manque de logique et de fondements.
Une question légitime revient souvent : « Combien de temps va durer la rééducation ? ». Lors de la première séance, il est souvent difficile de donner une réponse. Il faut donner des délais réalistes et pas exagérément optimistes, pour éviter des déceptions et mettre le patient dans une situation inconfortable, s’il a pris des engagements.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=100546
in Kinésithérapie scientifique > 638 (janvier 2022) . - p. 5-15[article] L'épaule douloureuse : de l'examen au raisonnement clinique (2e partie) [texte imprimé] / Thierry Marc . - 2022 . - p. 5-15.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 638 (janvier 2022) . - p. 5-15
Mots-clés : examen clinique Épaule Raisonnement clinique Résumé : LE TEMPS DE L'EXPLICATION
Une fois notre diagnostic établi, vient le temps fondamental de l’explication. L’alliance thérapeutique, qui a débuté dès le premier contact, va se nouer à ce moment-là. Le traitement de l’épaule étant souvent long avec une progression difficile à gérer, il est essentiel de constituer une véritable équipe avec le patient. Il doit ressentir une implication forte de son thérapeute. Il doit lui aussi s’engager ; il est en partie responsable du futur résultat.
Quelques principes doivent régir ce dialogue qui se poursuivra tout au long de la relation thérapeutique. Tout d’abord, il faut respecter les croyances du patient. Lorsqu’il vous dit : « J’ai bien compris mon problème, c’est mon acromion crochu qui m’a troué la coiffe », vous aurez du mal à lui expliquer que sa lésion de la face profonde a peu de chance de venir de l’acromion. Ce n’est pas grave dès qu’il verra qu’il est amélioré par les premières séances, c’est lui qui vous dira : « Alors finalement mon acromion, ce n’est pas lui qui gêne ». Vous l’orienterez progressivement vers une meilleure compréhension de sa pathologie et l’aiderez à modifier certains de ses comportements. Les explications doivent être simples, imagées et en reprenant si possible son vocabulaire. Il ne faut pas vouloir tout lui expliquer.
Un des points clés à aborder est la douleur. Ceux qui sont irritables ont déjà mis en place des stratégies d’évitement et des contractures de protection. Ils vous demandent si c’est une bonne attitude. Bien évidemment, il faut juste les aider à bien placer le curseur, étudier avec eux les mouvements qui peuvent les aggraver et les encourager à bouger dans les secteurs non douloureux.
D’autres patients craignent que leurs tendons lâchent. Lors de différentes consultations, ils ont enregistré le message que le reste de la coiffe pouvait lâcher, qu’elle allait se rétracter et qu’elle serait irrécupérable car les muscles se transformeraient en graisse. Dans ce cas-là, le chemin est long pour leur redonner confiance dans la capacité de la rééducation à leur faire retrouver une épaule fonctionnelle. C’est pourtant un des facteurs de bon pronostic. Il faut lui expliquer qu’à 70 ans, la moitié de la population a une rupture et, pourtant, 50 % de la population n’est pas handicapée. L’équilibre musculaire et articulaire de son épaule a été rompu mais on va le restaurer et son épaule fonctionnera à nouveau comme avant. Il peut vous poser la question : « Et si ça ne marche pas ? » ; il faudra à ce moment passer à l’option chirurgicale.
Si les tendons sont rétractés et irréparables, la prothèse inversée est une bonne option qui donne des résultats fonctionnels fiables, avec des délais de récupération relativement rapides par rapport à une réinsertion. Cette arthroplastie évite le risque de rupture itérative (50% des cas après 65 ans [40-42]). Cette explication pourra conforter le patient dans l’option qu’il a prise.
La question des craquements est fréquemment posée. Est-ce grave ? Quel est le risque encouru ? Il existe plusieurs types de craquement. Quand ces craquements apparaissent lors de la réalisation du tilt postérieur, c’est un phénomène normal car l’acromio-claviculaire et la scapula manquent de mobilité sur le gril costal. La remobilisation provoque ces craquements qui s’estomperont avec la répétition des exercices.
D’autres craquements sont à éviter. Les craquements sous-acromiaux, dans le cas de rupture de coiffe étendue, peuvent être douloureux ; il vaut mieux que le patient les évite jusqu’à ce que l’articulation soit plus souple et les muscles plus toniques. Les craquements peuvent survenir lors des mobilisations, en particulier lors des rotations. Il s’agit en général d’atteinte articulaire (arthrose, arthrite rhumatoïde ou ostéonécrose). Ils s’améliorent très souvent dans le cas d’arthrose. Le cas clinique 5 présente un patient ayant des craquements articulaires à la mobilisation.
Face à certaines questions, il faut savoir dire que l’on ne sait pas ou bien qu’à ce jour il n’y a pas de réponse. Le patient acceptera et appréciera d’avantage que d’avoir une explication qui manque de logique et de fondements.
Une question légitime revient souvent : « Combien de temps va durer la rééducation ? ». Lors de la première séance, il est souvent difficile de donner une réponse. Il faut donner des délais réalistes et pas exagérément optimistes, pour éviter des déceptions et mettre le patient dans une situation inconfortable, s’il a pris des engagements.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=100546 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêtL'examen clinique est une histoire ancienne dans la pratique infirmière / P. DELMAS in La revue de l'infirmière, 167 (janvier 2011)
[article]
Titre : L'examen clinique est une histoire ancienne dans la pratique infirmière Type de document : texte imprimé Auteurs : P. DELMAS, Auteur ; et al., Auteur Année de publication : 2011 Article en page(s) : pp. 31-33 Langues : Français (fre) Mots-clés : INFIRMIERE EXAMEN CLINIQUE Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=10550
in La revue de l'infirmière > 167 (janvier 2011) . - pp. 31-33[article] L'examen clinique est une histoire ancienne dans la pratique infirmière [texte imprimé] / P. DELMAS, Auteur ; et al., Auteur . - 2011 . - pp. 31-33.
Langues : Français (fre)
in La revue de l'infirmière > 167 (janvier 2011) . - pp. 31-33
Mots-clés : INFIRMIERE EXAMEN CLINIQUE Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=10550 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêtL’examen clinique de la fonction respiratoire / P. DELMAS in La revue de l'infirmière, 201 (mai 2014)
PermalinkL'examen clinique en kinésithérapie respiratoire. (2e partie) / Dominique Delplanque in Kinésithérapie scientifique, 410 (2001)
PermalinkLa formation à l’examen clinique infirmier et à l’interprofessionnalité / Sylvain Boloré in Soins Cadres, 117 (Février 2020)
PermalinkHors série - Octobre 1997 - Tests et examen clinique en pathologie sportive (Bulletin de Journal de traumatologie du sport)
PermalinkInspection des sous-vêtements et leur intégration dans l'examen clinique / BEDHET P. in Annals of physical and rehabilitation medicine, Vol. 43, n°6 (juillet 2000)
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