Centre de Documentation Campus Montignies
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Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-18h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h-18h30
Vendredi : 8h-16h30
Votre centre de documentation fermera de 12h30 à 13h ce vendredi 28 juin et fermera à 14h30.
Dès ce lundi 1er juillet jusqu'au mercredi 10 juillet l'horaire du centre de documentation sera adapté :
Lundi 1er juillet : de 8h à 12h et de 12h30 à 16h
Mardi 2 juillet : de 8h à 12h15
Mercredi 3 juillet : de 9h à 12h et de 12h30 à 15h15
Jeudi 4 juillet : de 8h à 12h30 et de 13h à 18h30
Lundi 8 juillet : de 8h à 12h et de 12h30 à 16h
Mardi 9 juillet : de 8h à 12h15
Réouverture dès ce lundi 19 août.
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Dès ce lundi 1er juillet jusqu'au mercredi 10 juillet l'horaire du centre de documentation sera adapté :
Lundi 1er juillet : de 8h à 12h et de 12h30 à 16h
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2 résultat(s) recherche sur le mot-clé '179 Questions diverses de morale'
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Montaigne et l’amitié in Philosophie magazine, 69 (mai 2013)
[article]
Titre : Montaigne et l’amitié : dossier Type de document : texte imprimé Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 78-83 + livret (16 p.) Langues : Français (fre) Mots-clés : 929 Montaigne, Michel Eyquem de (1533-1592) 316.47 Relation sociale . Violence . Torture 179 Questions diverses de morale 177 Morale et société. Respect humain Résumé : Chuchoté ou crié, l’aveu est bouleversant : « Parce que c’était lui, parce que c’était moi. » Ainsi Montaigne traduit-il l’évidence et l’intensité de sa relation avec Étienne de La Boétie, son alter ego trop tôt disparu. L’amitié entre les deux hommes est l’une des plus belles histoires qu’offre la philosophie. Une « divine liaison » que l’auteur des Essais n’a cessé de célébrer pour son caractère unique et fusionnel, et dont il n’est jamais parvenu à faire le deuil. L’essayiste anglaise Sarah Bakewell, qui a récemment consacré à Montaigne un ouvrage intitulé Comment vivre ?, raconte avec finesse la rencontre et le lien indéfectible entre les deux amis. André Comte-Sponville, grand admirateur de Montaigne, présente son essai « De l’Amitié » et restitue la profondeur existentielle et philosophique qu’il donne à ce thème. La « parfaite amitié » comme ouverture totale à l’autre, libre communication de tous les instants avec « lui », qui ne fait qu’un avec « moi » : si ce modèle de perfection peut paraître exigeant, n’est-il pas opportun de s’y référer à l’heure où, sur les réseaux sociaux, nous multiplions les « amis » virtuels, sans parfois les connaître personnellement ? Selon Montaigne, l’amitié véritable non seulement dévoile autrui mais nous apporte également une plus grande lucidité sur nous-mêmes. Note de contenu : Articles :
Montaigne. « Parce que c’était lui, parce que c’était moi » Par Sarah Bakewell, Pierre-Emmanuel Dauzat
Vers 1558, à Bordeaux, deux jeunes hommes engagent la conversation lors d’un dîner officiel. C’est le début d’une amitié si intense qu’on aurait pu les dire enamourés.
Soi-même par les autres Par Martin Duru
« C’est moi que je peins » ; « Je suis moi-même la matière de mon livre » ; « J’ose non seulement parler de moi, mais parler seulement de moi ». Montaigne le répète à satiété dans les Essais : le sujet et l’objet de l’ouvrage, c’est lui dans sa vérité singulière.
Les philosophes et l’amitié Par Martin Duru
Depuis l’Antiquité, les philosophes, pourtant réputés peu sociables, ont réfléchi aux liens qui unissent les hommes. Passage en revue.
Montaigne, sa vie Par Martin Duru
Entre guerres de religion, voyages et responsabilités politiques.
L’œuvre Par Martin Duru
Il a consacré la seconde moitié de sa vie à ses «Essais».
Éloge de l’ami Par André Comte-Sponville
Lorsque Montaigne célèbre son ami irremplaçable, Étienne de La Boétie, il touche, pour André Comte-Sponville, à l’essence même de l’humanité.
+ livret n°69 : Montaigne et l'amitié dans les Essais, 14p.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101709
in Philosophie magazine > 69 (mai 2013) . - p. 78-83 + livret (16 p.)[article] Montaigne et l’amitié : dossier [texte imprimé] . - 2013 . - p. 78-83 + livret (16 p.).
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 69 (mai 2013) . - p. 78-83 + livret (16 p.)
Mots-clés : 929 Montaigne, Michel Eyquem de (1533-1592) 316.47 Relation sociale . Violence . Torture 179 Questions diverses de morale 177 Morale et société. Respect humain Résumé : Chuchoté ou crié, l’aveu est bouleversant : « Parce que c’était lui, parce que c’était moi. » Ainsi Montaigne traduit-il l’évidence et l’intensité de sa relation avec Étienne de La Boétie, son alter ego trop tôt disparu. L’amitié entre les deux hommes est l’une des plus belles histoires qu’offre la philosophie. Une « divine liaison » que l’auteur des Essais n’a cessé de célébrer pour son caractère unique et fusionnel, et dont il n’est jamais parvenu à faire le deuil. L’essayiste anglaise Sarah Bakewell, qui a récemment consacré à Montaigne un ouvrage intitulé Comment vivre ?, raconte avec finesse la rencontre et le lien indéfectible entre les deux amis. André Comte-Sponville, grand admirateur de Montaigne, présente son essai « De l’Amitié » et restitue la profondeur existentielle et philosophique qu’il donne à ce thème. La « parfaite amitié » comme ouverture totale à l’autre, libre communication de tous les instants avec « lui », qui ne fait qu’un avec « moi » : si ce modèle de perfection peut paraître exigeant, n’est-il pas opportun de s’y référer à l’heure où, sur les réseaux sociaux, nous multiplions les « amis » virtuels, sans parfois les connaître personnellement ? Selon Montaigne, l’amitié véritable non seulement dévoile autrui mais nous apporte également une plus grande lucidité sur nous-mêmes. Note de contenu : Articles :
Montaigne. « Parce que c’était lui, parce que c’était moi » Par Sarah Bakewell, Pierre-Emmanuel Dauzat
Vers 1558, à Bordeaux, deux jeunes hommes engagent la conversation lors d’un dîner officiel. C’est le début d’une amitié si intense qu’on aurait pu les dire enamourés.
Soi-même par les autres Par Martin Duru
« C’est moi que je peins » ; « Je suis moi-même la matière de mon livre » ; « J’ose non seulement parler de moi, mais parler seulement de moi ». Montaigne le répète à satiété dans les Essais : le sujet et l’objet de l’ouvrage, c’est lui dans sa vérité singulière.
Les philosophes et l’amitié Par Martin Duru
Depuis l’Antiquité, les philosophes, pourtant réputés peu sociables, ont réfléchi aux liens qui unissent les hommes. Passage en revue.
Montaigne, sa vie Par Martin Duru
Entre guerres de religion, voyages et responsabilités politiques.
L’œuvre Par Martin Duru
Il a consacré la seconde moitié de sa vie à ses «Essais».
Éloge de l’ami Par André Comte-Sponville
Lorsque Montaigne célèbre son ami irremplaçable, Étienne de La Boétie, il touche, pour André Comte-Sponville, à l’essence même de l’humanité.
+ livret n°69 : Montaigne et l'amitié dans les Essais, 14p.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101709 Réservation
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DisponibleQu'est-ce qu'être beau ? in Philosophie magazine, 40 ([01/06/2010])
[article]
Titre : Qu'est-ce qu'être beau ? : dossier Type de document : texte imprimé Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp. 34-59 Langues : Français (fre) Mots-clés : 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs 179 Questions diverses de morale Résumé : Le constat est le suivant : d'un côté, « on se met à plat ventre devant la beauté comme jamais auparavant », remarque Elsa Zylberstein dans son savoureux dialogue avec Pascal Bruckner – et ce n'est pas le triomphe de la mode, de la chirurgie plastique, de la propagande people qui la contredira. D'un autre côté, après un siècle de furieuse déconstruction de tous les jugements, la philosophie ne dispose plus d'aucun critère objectif pour définir ce que veut dire « être beau ». Est-ce se faire souffrance pour se conformer aux standards esthétiques du moment ? Ou, au contraire, insiste André Comte-Sponville après Spinoza, sommes-nous beaux seulement lorsque nous brillons dans les yeux de celui qui nous aime ? À moins qu'il ne s'agisse, comme le suggère le fin connaisseur
du Tao, Jean François Billeter, d'accéder à un suprême oubli de soi…Note de contenu : Articles :
* La beauté / Martin Legros
« Tu les trouves jolis, mes pieds ? » demande-t-elle. « Oui, très ! » répond-il, sur fond d'une musique à la fois sirupeuse et tragique. « Et mes chevilles, tu les aimes ? – Oui… – Et mes seins, tu les aimes ? – Oui, énormément. – Qu'est-ce que tu préfères, mes seins ou la pointe de mes seins ? – Je ne sais pas, c'est pareil… – Et mon visage ? – Aussi. – Tout ? Ma bouche, mes yeux, mon nez, mes oreilles ? – Oui, tout. – Donc tu m'aimes totalement… » Et l'homme, incarné par Michel Piccoli, de sortir de sa réserve pour affirmer avec force : «Je t'aime totalement, tendrement, tragiquement.» Les cinéphiles auront reconnu l'une des plus belles scènes de l'histoire du cinéma, issue du Mépris de Jean-Luc Godard, où Brigitte Bardot, allongée nue sur le ventre, telle une nouvelle Ève, détaille les parties de son corps.
* Ma préférence à moi
Qui trouvez-vous très beau ? Sept auteurs – philosophes, sociologues, psychanalystes, romanciers, historiens ou ethnologues – nous répondent. Et révèlent, en creux, le point tendre de leur recherche intellectuelle.
Aung San Suu Kyi, la grâce / Claude Habib
Bruno Cremer, un lieu minéral / Marc Augé
Hua, fleur de Chine / julia Kristeva
Toni Morrison, la majesté / Pap Ndiaye
Adam Philips, une douceur violente / Michel Schneider
Françoise, une lumière d’arrière-saison / Frédéric Schiffter
Jeanne Moreau, une brèche dans l’univers / David Le Breton
* 1/ Souffrir pour être beau / Martine Legros
De la diététique à la chirurgie en passant par le sport ou la cosmétique, l'industrie du relooking n'a de cesse de nous rappeler la vérité des temps présents : hier, don de la nature, la beauté est désormais affaire de volonté. À tort ou à raison ?
* « Le conformisme encourage la chirurgie esthétique »
Corriger un nez camus ou s'offrir une paire de seins rebondis : alors qu'en France, le recours au bistouri se banalise – avec quelque 20000 opérations par an –, Michela Marzano en éclaire les enjeux moraux.
Propos recueillis par Alexandre Lacroix
Michela Marzano Philosophe italo-française, chercheuse au CNRS et professeur à Paris-Descartes.
* L'évolution de la Vénus
L'histoire de l'art est ce vaste laboratoire qui, régulièrement, met au point de nouveaux prototypes du beau. De la Vénus antique au déhanchement de Marilyn, Georges Vigarello en dresse le panorama.
Propos recueillis par Alexandre Lacroix
Georges Vigarello, directeur de recherches à l'École des hautes études en sciences sociales (Ehess)
* « La laideur révèle l'envers du monde »
Peu affrontée par la philosophie, l'anti-beauté nous enseigne, selon Gwenaëlle Aubry, à faire place au désordre qui menace l'existence.
Propos recueillis par Martin Legros
Gwenaëlle Aubry est spécialiste de Plotin et d'Aristote. Elle est l'auteur d'une anthologie de textes sur la laideur
* 2/ Aimer pour être beau / Michel Eltchaninoff et Mathilde Lequin
Soigner son physique et son look peut bien nous offrir un droit d'entrée sur le marché de la séduction. Mais, pour la tradition philosophique, la beauté vraie nous auréole lorsque nous aimons et que nous sommes aimés.
+ « Une expérience éthique »
Pourquoi est-il si difficile de s'accorder sur le charme d'une personne ? Parce qu'il s'agit d'un jugement lié au désir propre de chacun, démontre Spinoza. Explications d'André Comte-Sponville.
Propos recueillis par Michel Eltchaninoff
André Comte-Sponville se définit comme un philosophe matérialiste
* Du beau, du bon, du Platon / Pierre-Henri Tavoillot
Et si loin d'être aveugle, l'amour nous apprenait à voir ? Pour nombre de philosophes, la beauté nous attire, car nous y décelons, au-delà d'elle, le signe de la vertu : une idée de l'harmonie, du bien ou de la liberté.
* 3/ s'oublier pour être beau / Philippe Nassif
Les romantiques en ont eu l'intuition, les Asiatiques l'ont toujours su, le funambule Philippe Petit l'a prouvé : la grâce vient à celui qui apprend à débrancher sa conscience de soi. Et unit ainsi en un seul mouvement son esprit et son corps.
* Les experts
L'une est actrice, l'autre est un écrivain que la séduction et le magnétisme des êtres inspirent.
Ce qui fait d'Elsa Zylberstein et de Pascal Bruckner deux très fins observateurs de la beauté. Pour la première, celle-ci est une arme. Pour le second, c'est un scandale. Dans tous les cas, la beauté tranche.
Propos recueillis par Patrick Williams et Alexandre Lacroix / photos de Frédéric Poletti
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101722
in Philosophie magazine > 40 [01/06/2010] . - pp. 34-59[article] Qu'est-ce qu'être beau ? : dossier [texte imprimé] . - 2010 . - pp. 34-59.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 40 [01/06/2010] . - pp. 34-59
Mots-clés : 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs 179 Questions diverses de morale Résumé : Le constat est le suivant : d'un côté, « on se met à plat ventre devant la beauté comme jamais auparavant », remarque Elsa Zylberstein dans son savoureux dialogue avec Pascal Bruckner – et ce n'est pas le triomphe de la mode, de la chirurgie plastique, de la propagande people qui la contredira. D'un autre côté, après un siècle de furieuse déconstruction de tous les jugements, la philosophie ne dispose plus d'aucun critère objectif pour définir ce que veut dire « être beau ». Est-ce se faire souffrance pour se conformer aux standards esthétiques du moment ? Ou, au contraire, insiste André Comte-Sponville après Spinoza, sommes-nous beaux seulement lorsque nous brillons dans les yeux de celui qui nous aime ? À moins qu'il ne s'agisse, comme le suggère le fin connaisseur
du Tao, Jean François Billeter, d'accéder à un suprême oubli de soi…Note de contenu : Articles :
* La beauté / Martin Legros
« Tu les trouves jolis, mes pieds ? » demande-t-elle. « Oui, très ! » répond-il, sur fond d'une musique à la fois sirupeuse et tragique. « Et mes chevilles, tu les aimes ? – Oui… – Et mes seins, tu les aimes ? – Oui, énormément. – Qu'est-ce que tu préfères, mes seins ou la pointe de mes seins ? – Je ne sais pas, c'est pareil… – Et mon visage ? – Aussi. – Tout ? Ma bouche, mes yeux, mon nez, mes oreilles ? – Oui, tout. – Donc tu m'aimes totalement… » Et l'homme, incarné par Michel Piccoli, de sortir de sa réserve pour affirmer avec force : «Je t'aime totalement, tendrement, tragiquement.» Les cinéphiles auront reconnu l'une des plus belles scènes de l'histoire du cinéma, issue du Mépris de Jean-Luc Godard, où Brigitte Bardot, allongée nue sur le ventre, telle une nouvelle Ève, détaille les parties de son corps.
* Ma préférence à moi
Qui trouvez-vous très beau ? Sept auteurs – philosophes, sociologues, psychanalystes, romanciers, historiens ou ethnologues – nous répondent. Et révèlent, en creux, le point tendre de leur recherche intellectuelle.
Aung San Suu Kyi, la grâce / Claude Habib
Bruno Cremer, un lieu minéral / Marc Augé
Hua, fleur de Chine / julia Kristeva
Toni Morrison, la majesté / Pap Ndiaye
Adam Philips, une douceur violente / Michel Schneider
Françoise, une lumière d’arrière-saison / Frédéric Schiffter
Jeanne Moreau, une brèche dans l’univers / David Le Breton
* 1/ Souffrir pour être beau / Martine Legros
De la diététique à la chirurgie en passant par le sport ou la cosmétique, l'industrie du relooking n'a de cesse de nous rappeler la vérité des temps présents : hier, don de la nature, la beauté est désormais affaire de volonté. À tort ou à raison ?
* « Le conformisme encourage la chirurgie esthétique »
Corriger un nez camus ou s'offrir une paire de seins rebondis : alors qu'en France, le recours au bistouri se banalise – avec quelque 20000 opérations par an –, Michela Marzano en éclaire les enjeux moraux.
Propos recueillis par Alexandre Lacroix
Michela Marzano Philosophe italo-française, chercheuse au CNRS et professeur à Paris-Descartes.
* L'évolution de la Vénus
L'histoire de l'art est ce vaste laboratoire qui, régulièrement, met au point de nouveaux prototypes du beau. De la Vénus antique au déhanchement de Marilyn, Georges Vigarello en dresse le panorama.
Propos recueillis par Alexandre Lacroix
Georges Vigarello, directeur de recherches à l'École des hautes études en sciences sociales (Ehess)
* « La laideur révèle l'envers du monde »
Peu affrontée par la philosophie, l'anti-beauté nous enseigne, selon Gwenaëlle Aubry, à faire place au désordre qui menace l'existence.
Propos recueillis par Martin Legros
Gwenaëlle Aubry est spécialiste de Plotin et d'Aristote. Elle est l'auteur d'une anthologie de textes sur la laideur
* 2/ Aimer pour être beau / Michel Eltchaninoff et Mathilde Lequin
Soigner son physique et son look peut bien nous offrir un droit d'entrée sur le marché de la séduction. Mais, pour la tradition philosophique, la beauté vraie nous auréole lorsque nous aimons et que nous sommes aimés.
+ « Une expérience éthique »
Pourquoi est-il si difficile de s'accorder sur le charme d'une personne ? Parce qu'il s'agit d'un jugement lié au désir propre de chacun, démontre Spinoza. Explications d'André Comte-Sponville.
Propos recueillis par Michel Eltchaninoff
André Comte-Sponville se définit comme un philosophe matérialiste
* Du beau, du bon, du Platon / Pierre-Henri Tavoillot
Et si loin d'être aveugle, l'amour nous apprenait à voir ? Pour nombre de philosophes, la beauté nous attire, car nous y décelons, au-delà d'elle, le signe de la vertu : une idée de l'harmonie, du bien ou de la liberté.
* 3/ s'oublier pour être beau / Philippe Nassif
Les romantiques en ont eu l'intuition, les Asiatiques l'ont toujours su, le funambule Philippe Petit l'a prouvé : la grâce vient à celui qui apprend à débrancher sa conscience de soi. Et unit ainsi en un seul mouvement son esprit et son corps.
* Les experts
L'une est actrice, l'autre est un écrivain que la séduction et le magnétisme des êtres inspirent.
Ce qui fait d'Elsa Zylberstein et de Pascal Bruckner deux très fins observateurs de la beauté. Pour la première, celle-ci est une arme. Pour le second, c'est un scandale. Dans tous les cas, la beauté tranche.
Propos recueillis par Patrick Williams et Alexandre Lacroix / photos de Frédéric Poletti
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