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12 résultat(s) recherche sur le mot-clé '17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs'
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La télé nous rend-elle mauvais ? in Philosophie magazine, 37 ([01/03/2010])
[article]
Titre : La télé nous rend-elle mauvais ? Type de document : texte imprimé Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp. 36-57 Langues : Français (fre) Mots-clés : 070 Presse Journalisme Médias 323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs 070.1 Théorie/Ethique de la presse Résumé : Chronique d'un scandale annoncé : le 17 mars, la télévision fera le procès de la télévision. Comment ? En nous montrant les résultats stupéfiants d'un faux jeu avec de vrais candidats : « Le jeu de la mort ».
Pour l'emporter, il leur a été demandé de torturer leur partenaire. 81 % des joueurs ont accepté d'aller jusqu'au bout. Démonstration est faite que, à encourager depuis vingt ans le déchaînement des pulsions, la télévision a le pouvoir de nous transformer en bourreau. En s'associant au documentaire de France 2, en invitant des philosophes tels que Michel Serres ou Bernard Stiegler à livrer leur analyse, Philosophie magazine entend participer à la nécessaire prise de conscience des méfaits réels de la trash tv. Un débat salutaire en perspective ?
Ce dossier a été réalisé en partenariat avec France 2, pour la soirée « Jusqu'où va la télé ? ». Elle se déroule en deux parties : « Le jeu de la mort » et « Le temps de cerveau disponible ».Note de contenu : 9 articles composent ce dossier
* La télé nous rend-elle mauvais ? Par Martine Legros
Cambridge, Massachusetts, 1960. Alors qu'Adolphe Eichmann, jugé en Israël pour sa participation à l'extermination des Juifs d'Europe, soutient qu'il n'a fait qu'« obéir aux ordres », le professeur -Stanley Milgram, de Harvard, met au point une expérience de psychologie sociale rendue célèbre par le film d'Henri Verneuil I comme Icare (1979). Elle doit permettre de tester le degré d'obéissance à une autorité lorsque celle-ci émet une injonction contraire à la morale. Sous prétexte de mener une étude sur la mémorisation, Stanley Milgram propose à des volontaires de tester les connaissances d'autres « cobayes » – en réalité des complices du laboratoire – en leur posant des questions. Chaque fois que le « cobaye » se trompe, le questionneur doit lui envoyer des décharges électriques de plus en plus fortes. Plus de 6 individus sur 10 vont jusqu'à la décharge mortelle de 450 volts. L'autorité du scientifique et le protocole de l'expérience suffisent à désactiver les scrupules moraux. Reproduite dans le monde entier, cette expérience a été partout confirmée.
Paris, 2009. Alors que de nombreuses chaînes de télévision mettent à l'honneur des émissions de télé-réalité où est expérimentée la résistance des individus à des situations extrêmes (survie d'un groupe en milieu hostile, confrontation avec des phobies, mise à l'épreuve des liens affectifs), le producteur Christophe Nick propose à Jean-Léon Beauvois, professeur de psychologie sociale, de transposer l'expérience de Milgram dans le cadre d'un jeu de télévision.
* Et nous, qu'aurions-nous fait ?
Au jeu de « La Zone Xtrême », 81 % des candidats sont allés jusqu'au bout. Et 19% ont donc su résister. Quelles étaient les motivations des uns et des autres ? Témoignages édifiants extraits du livre «L'Expérience extrême».
Mots des participants : « appliquer la procédure », « Il peut crier, m’en fous : il faut gagner », « J’étais dans le dessin animé », « Je pensais au camp de concentration nazi », « C’est difficile de dire non ! », « A mon tour, j’ai obéi »
L’expérience de Milgram en jeu télévisé
* L'irrésistible ascension de la trash TV
À l'origine du documentaire « Le jeu de la mort », il y a Christophe Nick. Enquêteur, ancien journaliste à Actuel, coauteur avec Pierre Péan de TF1, un pouvoir (Fayard, 1997), il a produit, pour France 2, la soirée « Jusqu'où va la télé ? ». Il dresse un panorama inquiétant de l'évolution du paysage audiovisuel.
Propos recueillis par Alexandre Lacroix
* Faut-il une charte éthique pour la télé-réalité ? (Cet article n'est pas disponible en ligne)
Cet automne, Virginie Calmels, présidente d'Endemol France (« Loft Story », « La Ferme Célébrités », «Secret Story»…), annonçait une charte éthique refusant les « valeurs négatives comme le racisme, la drogue, l'alcool et toute forme de violence ». Au-delà du « coup » de communication, les avis diver gent sur la possibilité de mettre de la morale dans la « télé-poubelle ».
Propos recueillis par Alexandre Lacroix
Yves Michaud, Philosophe empiriste. Il a longtemps travaillé sur la violence, thème auquel il a consacré plusieurs livres, La Violence (« Que sais-je ? », PUF) et Changements dans la violence : essai sur la bienveillance et sur la peur (2002)
Jérémie Assous, Avocat des candidats de télé-réalité. Il a remporté une victoire historique contre une société de production de TF1 : il a obtenu en juin dernier la requalification des contrats des participants en… contrats de travail. Depuis cette décision de la Cour de cassation, les émissions de télé-réalité sont régies par le code du travail : il est interdit d'enfermer les joueurs, de les faire travailler plus de 9 heures par jour, il faut respecter les consignes de sécurité (« Fear Factor » devient impossible), le harcèlement sexuel ou moral sont interdits, etc.
* L'influence du petit écran est indémontrable
Sociologue des médias, Jean-Louis Missika critique les conclusions de l'expérience de « La Zone Xtrême ». Et prédit la fin de la télé… du moins celle que nous connaissons.
Propos recueillis par Martin Legros
Jean-Louis Missika : aAuteur de La Fin de la télévision (Seuil, 2006), adjoint au maire de Paris chargé de l'innovation, de la recherche et des universités.
* « Nous ne faisons plus attention »
En exacerbant les pulsions, la télévision actuelle nous menace d'une dangereuse régression de masse, affirme le philosophe Bernard Stiegler *. Mais, à l'ère du Net, il est possible d'encourager un média populaire et intelligent.
Propos recueillis par Martin Legros et Philippe Nassif
* La naissance de l'homme-foule Par Michel Eltchaninoff
La télévision tend à fabriquer un homme nouveau, à la fois solitaire et grégaire. Et donc en proie comme jamais à toutes les manipulations.
* Abolir le réel ? Par Alexandre Lacroix
En nous arrachant à l'ordinaire, la télévision a conquis une fonction métaphysique, et déploie à travers la petite lucarne une promesse d'infini qui ignore la mort.
Encarts :
- « On ne parlera plus de la télévisiond e la même manière ». Entretien avec Jean-Claude Guillebaud
Jean-Claude Guillebaud, essayiste et chroniqueur sur la vie des médias au Nouvel Observateur, il a notamment publié La Refondation du monde (Seuil, 1999), La Force de conviction (Seuil, 2005).
- «Un livre pour aller plus loin : « L’expérience extrême » de Christophe Niock et Michel Eltchaninoff (Don Quichotte, 2010)
- Glissements progressifs vers le sordide : chronologie de la téléréalité du 9 janvier 1955 au 14 mars 2003
- « La télévision impose une normalité ». Entretien avec Jean-Claude Kaufmann
- Le retour du sacrifice humain / Michel SerresPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101689
in Philosophie magazine > 37 [01/03/2010] . - pp. 36-57[article] La télé nous rend-elle mauvais ? [texte imprimé] . - 2010 . - pp. 36-57.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 37 [01/03/2010] . - pp. 36-57
Mots-clés : 070 Presse Journalisme Médias 323.25 Résistance passive . Désobéissance civile. Lutte non armée 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs 070.1 Théorie/Ethique de la presse Résumé : Chronique d'un scandale annoncé : le 17 mars, la télévision fera le procès de la télévision. Comment ? En nous montrant les résultats stupéfiants d'un faux jeu avec de vrais candidats : « Le jeu de la mort ».
Pour l'emporter, il leur a été demandé de torturer leur partenaire. 81 % des joueurs ont accepté d'aller jusqu'au bout. Démonstration est faite que, à encourager depuis vingt ans le déchaînement des pulsions, la télévision a le pouvoir de nous transformer en bourreau. En s'associant au documentaire de France 2, en invitant des philosophes tels que Michel Serres ou Bernard Stiegler à livrer leur analyse, Philosophie magazine entend participer à la nécessaire prise de conscience des méfaits réels de la trash tv. Un débat salutaire en perspective ?
Ce dossier a été réalisé en partenariat avec France 2, pour la soirée « Jusqu'où va la télé ? ». Elle se déroule en deux parties : « Le jeu de la mort » et « Le temps de cerveau disponible ».Note de contenu : 9 articles composent ce dossier
* La télé nous rend-elle mauvais ? Par Martine Legros
Cambridge, Massachusetts, 1960. Alors qu'Adolphe Eichmann, jugé en Israël pour sa participation à l'extermination des Juifs d'Europe, soutient qu'il n'a fait qu'« obéir aux ordres », le professeur -Stanley Milgram, de Harvard, met au point une expérience de psychologie sociale rendue célèbre par le film d'Henri Verneuil I comme Icare (1979). Elle doit permettre de tester le degré d'obéissance à une autorité lorsque celle-ci émet une injonction contraire à la morale. Sous prétexte de mener une étude sur la mémorisation, Stanley Milgram propose à des volontaires de tester les connaissances d'autres « cobayes » – en réalité des complices du laboratoire – en leur posant des questions. Chaque fois que le « cobaye » se trompe, le questionneur doit lui envoyer des décharges électriques de plus en plus fortes. Plus de 6 individus sur 10 vont jusqu'à la décharge mortelle de 450 volts. L'autorité du scientifique et le protocole de l'expérience suffisent à désactiver les scrupules moraux. Reproduite dans le monde entier, cette expérience a été partout confirmée.
Paris, 2009. Alors que de nombreuses chaînes de télévision mettent à l'honneur des émissions de télé-réalité où est expérimentée la résistance des individus à des situations extrêmes (survie d'un groupe en milieu hostile, confrontation avec des phobies, mise à l'épreuve des liens affectifs), le producteur Christophe Nick propose à Jean-Léon Beauvois, professeur de psychologie sociale, de transposer l'expérience de Milgram dans le cadre d'un jeu de télévision.
* Et nous, qu'aurions-nous fait ?
Au jeu de « La Zone Xtrême », 81 % des candidats sont allés jusqu'au bout. Et 19% ont donc su résister. Quelles étaient les motivations des uns et des autres ? Témoignages édifiants extraits du livre «L'Expérience extrême».
Mots des participants : « appliquer la procédure », « Il peut crier, m’en fous : il faut gagner », « J’étais dans le dessin animé », « Je pensais au camp de concentration nazi », « C’est difficile de dire non ! », « A mon tour, j’ai obéi »
L’expérience de Milgram en jeu télévisé
* L'irrésistible ascension de la trash TV
À l'origine du documentaire « Le jeu de la mort », il y a Christophe Nick. Enquêteur, ancien journaliste à Actuel, coauteur avec Pierre Péan de TF1, un pouvoir (Fayard, 1997), il a produit, pour France 2, la soirée « Jusqu'où va la télé ? ». Il dresse un panorama inquiétant de l'évolution du paysage audiovisuel.
Propos recueillis par Alexandre Lacroix
* Faut-il une charte éthique pour la télé-réalité ? (Cet article n'est pas disponible en ligne)
Cet automne, Virginie Calmels, présidente d'Endemol France (« Loft Story », « La Ferme Célébrités », «Secret Story»…), annonçait une charte éthique refusant les « valeurs négatives comme le racisme, la drogue, l'alcool et toute forme de violence ». Au-delà du « coup » de communication, les avis diver gent sur la possibilité de mettre de la morale dans la « télé-poubelle ».
Propos recueillis par Alexandre Lacroix
Yves Michaud, Philosophe empiriste. Il a longtemps travaillé sur la violence, thème auquel il a consacré plusieurs livres, La Violence (« Que sais-je ? », PUF) et Changements dans la violence : essai sur la bienveillance et sur la peur (2002)
Jérémie Assous, Avocat des candidats de télé-réalité. Il a remporté une victoire historique contre une société de production de TF1 : il a obtenu en juin dernier la requalification des contrats des participants en… contrats de travail. Depuis cette décision de la Cour de cassation, les émissions de télé-réalité sont régies par le code du travail : il est interdit d'enfermer les joueurs, de les faire travailler plus de 9 heures par jour, il faut respecter les consignes de sécurité (« Fear Factor » devient impossible), le harcèlement sexuel ou moral sont interdits, etc.
* L'influence du petit écran est indémontrable
Sociologue des médias, Jean-Louis Missika critique les conclusions de l'expérience de « La Zone Xtrême ». Et prédit la fin de la télé… du moins celle que nous connaissons.
Propos recueillis par Martin Legros
Jean-Louis Missika : aAuteur de La Fin de la télévision (Seuil, 2006), adjoint au maire de Paris chargé de l'innovation, de la recherche et des universités.
* « Nous ne faisons plus attention »
En exacerbant les pulsions, la télévision actuelle nous menace d'une dangereuse régression de masse, affirme le philosophe Bernard Stiegler *. Mais, à l'ère du Net, il est possible d'encourager un média populaire et intelligent.
Propos recueillis par Martin Legros et Philippe Nassif
* La naissance de l'homme-foule Par Michel Eltchaninoff
La télévision tend à fabriquer un homme nouveau, à la fois solitaire et grégaire. Et donc en proie comme jamais à toutes les manipulations.
* Abolir le réel ? Par Alexandre Lacroix
En nous arrachant à l'ordinaire, la télévision a conquis une fonction métaphysique, et déploie à travers la petite lucarne une promesse d'infini qui ignore la mort.
Encarts :
- « On ne parlera plus de la télévisiond e la même manière ». Entretien avec Jean-Claude Guillebaud
Jean-Claude Guillebaud, essayiste et chroniqueur sur la vie des médias au Nouvel Observateur, il a notamment publié La Refondation du monde (Seuil, 1999), La Force de conviction (Seuil, 2005).
- «Un livre pour aller plus loin : « L’expérience extrême » de Christophe Niock et Michel Eltchaninoff (Don Quichotte, 2010)
- Glissements progressifs vers le sordide : chronologie de la téléréalité du 9 janvier 1955 au 14 mars 2003
- « La télévision impose une normalité ». Entretien avec Jean-Claude Kaufmann
- Le retour du sacrifice humain / Michel SerresPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101689 Réservation
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DisponibleQu'est-ce qu'être beau ? in Philosophie magazine, 40 ([01/06/2010])
[article]
Titre : Qu'est-ce qu'être beau ? : dossier Type de document : texte imprimé Année de publication : 2010 Article en page(s) : pp. 34-59 Langues : Français (fre) Mots-clés : 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs 179 Questions diverses de morale Résumé : Le constat est le suivant : d'un côté, « on se met à plat ventre devant la beauté comme jamais auparavant », remarque Elsa Zylberstein dans son savoureux dialogue avec Pascal Bruckner – et ce n'est pas le triomphe de la mode, de la chirurgie plastique, de la propagande people qui la contredira. D'un autre côté, après un siècle de furieuse déconstruction de tous les jugements, la philosophie ne dispose plus d'aucun critère objectif pour définir ce que veut dire « être beau ». Est-ce se faire souffrance pour se conformer aux standards esthétiques du moment ? Ou, au contraire, insiste André Comte-Sponville après Spinoza, sommes-nous beaux seulement lorsque nous brillons dans les yeux de celui qui nous aime ? À moins qu'il ne s'agisse, comme le suggère le fin connaisseur
du Tao, Jean François Billeter, d'accéder à un suprême oubli de soi…Note de contenu : Articles :
* La beauté / Martin Legros
« Tu les trouves jolis, mes pieds ? » demande-t-elle. « Oui, très ! » répond-il, sur fond d'une musique à la fois sirupeuse et tragique. « Et mes chevilles, tu les aimes ? – Oui… – Et mes seins, tu les aimes ? – Oui, énormément. – Qu'est-ce que tu préfères, mes seins ou la pointe de mes seins ? – Je ne sais pas, c'est pareil… – Et mon visage ? – Aussi. – Tout ? Ma bouche, mes yeux, mon nez, mes oreilles ? – Oui, tout. – Donc tu m'aimes totalement… » Et l'homme, incarné par Michel Piccoli, de sortir de sa réserve pour affirmer avec force : «Je t'aime totalement, tendrement, tragiquement.» Les cinéphiles auront reconnu l'une des plus belles scènes de l'histoire du cinéma, issue du Mépris de Jean-Luc Godard, où Brigitte Bardot, allongée nue sur le ventre, telle une nouvelle Ève, détaille les parties de son corps.
* Ma préférence à moi
Qui trouvez-vous très beau ? Sept auteurs – philosophes, sociologues, psychanalystes, romanciers, historiens ou ethnologues – nous répondent. Et révèlent, en creux, le point tendre de leur recherche intellectuelle.
Aung San Suu Kyi, la grâce / Claude Habib
Bruno Cremer, un lieu minéral / Marc Augé
Hua, fleur de Chine / julia Kristeva
Toni Morrison, la majesté / Pap Ndiaye
Adam Philips, une douceur violente / Michel Schneider
Françoise, une lumière d’arrière-saison / Frédéric Schiffter
Jeanne Moreau, une brèche dans l’univers / David Le Breton
* 1/ Souffrir pour être beau / Martine Legros
De la diététique à la chirurgie en passant par le sport ou la cosmétique, l'industrie du relooking n'a de cesse de nous rappeler la vérité des temps présents : hier, don de la nature, la beauté est désormais affaire de volonté. À tort ou à raison ?
* « Le conformisme encourage la chirurgie esthétique »
Corriger un nez camus ou s'offrir une paire de seins rebondis : alors qu'en France, le recours au bistouri se banalise – avec quelque 20000 opérations par an –, Michela Marzano en éclaire les enjeux moraux.
Propos recueillis par Alexandre Lacroix
Michela Marzano Philosophe italo-française, chercheuse au CNRS et professeur à Paris-Descartes.
* L'évolution de la Vénus
L'histoire de l'art est ce vaste laboratoire qui, régulièrement, met au point de nouveaux prototypes du beau. De la Vénus antique au déhanchement de Marilyn, Georges Vigarello en dresse le panorama.
Propos recueillis par Alexandre Lacroix
Georges Vigarello, directeur de recherches à l'École des hautes études en sciences sociales (Ehess)
* « La laideur révèle l'envers du monde »
Peu affrontée par la philosophie, l'anti-beauté nous enseigne, selon Gwenaëlle Aubry, à faire place au désordre qui menace l'existence.
Propos recueillis par Martin Legros
Gwenaëlle Aubry est spécialiste de Plotin et d'Aristote. Elle est l'auteur d'une anthologie de textes sur la laideur
* 2/ Aimer pour être beau / Michel Eltchaninoff et Mathilde Lequin
Soigner son physique et son look peut bien nous offrir un droit d'entrée sur le marché de la séduction. Mais, pour la tradition philosophique, la beauté vraie nous auréole lorsque nous aimons et que nous sommes aimés.
+ « Une expérience éthique »
Pourquoi est-il si difficile de s'accorder sur le charme d'une personne ? Parce qu'il s'agit d'un jugement lié au désir propre de chacun, démontre Spinoza. Explications d'André Comte-Sponville.
Propos recueillis par Michel Eltchaninoff
André Comte-Sponville se définit comme un philosophe matérialiste
* Du beau, du bon, du Platon / Pierre-Henri Tavoillot
Et si loin d'être aveugle, l'amour nous apprenait à voir ? Pour nombre de philosophes, la beauté nous attire, car nous y décelons, au-delà d'elle, le signe de la vertu : une idée de l'harmonie, du bien ou de la liberté.
* 3/ s'oublier pour être beau / Philippe Nassif
Les romantiques en ont eu l'intuition, les Asiatiques l'ont toujours su, le funambule Philippe Petit l'a prouvé : la grâce vient à celui qui apprend à débrancher sa conscience de soi. Et unit ainsi en un seul mouvement son esprit et son corps.
* Les experts
L'une est actrice, l'autre est un écrivain que la séduction et le magnétisme des êtres inspirent.
Ce qui fait d'Elsa Zylberstein et de Pascal Bruckner deux très fins observateurs de la beauté. Pour la première, celle-ci est une arme. Pour le second, c'est un scandale. Dans tous les cas, la beauté tranche.
Propos recueillis par Patrick Williams et Alexandre Lacroix / photos de Frédéric Poletti
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in Philosophie magazine > 40 [01/06/2010] . - pp. 34-59[article] Qu'est-ce qu'être beau ? : dossier [texte imprimé] . - 2010 . - pp. 34-59.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 40 [01/06/2010] . - pp. 34-59
Mots-clés : 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs 179 Questions diverses de morale Résumé : Le constat est le suivant : d'un côté, « on se met à plat ventre devant la beauté comme jamais auparavant », remarque Elsa Zylberstein dans son savoureux dialogue avec Pascal Bruckner – et ce n'est pas le triomphe de la mode, de la chirurgie plastique, de la propagande people qui la contredira. D'un autre côté, après un siècle de furieuse déconstruction de tous les jugements, la philosophie ne dispose plus d'aucun critère objectif pour définir ce que veut dire « être beau ». Est-ce se faire souffrance pour se conformer aux standards esthétiques du moment ? Ou, au contraire, insiste André Comte-Sponville après Spinoza, sommes-nous beaux seulement lorsque nous brillons dans les yeux de celui qui nous aime ? À moins qu'il ne s'agisse, comme le suggère le fin connaisseur
du Tao, Jean François Billeter, d'accéder à un suprême oubli de soi…Note de contenu : Articles :
* La beauté / Martin Legros
« Tu les trouves jolis, mes pieds ? » demande-t-elle. « Oui, très ! » répond-il, sur fond d'une musique à la fois sirupeuse et tragique. « Et mes chevilles, tu les aimes ? – Oui… – Et mes seins, tu les aimes ? – Oui, énormément. – Qu'est-ce que tu préfères, mes seins ou la pointe de mes seins ? – Je ne sais pas, c'est pareil… – Et mon visage ? – Aussi. – Tout ? Ma bouche, mes yeux, mon nez, mes oreilles ? – Oui, tout. – Donc tu m'aimes totalement… » Et l'homme, incarné par Michel Piccoli, de sortir de sa réserve pour affirmer avec force : «Je t'aime totalement, tendrement, tragiquement.» Les cinéphiles auront reconnu l'une des plus belles scènes de l'histoire du cinéma, issue du Mépris de Jean-Luc Godard, où Brigitte Bardot, allongée nue sur le ventre, telle une nouvelle Ève, détaille les parties de son corps.
* Ma préférence à moi
Qui trouvez-vous très beau ? Sept auteurs – philosophes, sociologues, psychanalystes, romanciers, historiens ou ethnologues – nous répondent. Et révèlent, en creux, le point tendre de leur recherche intellectuelle.
Aung San Suu Kyi, la grâce / Claude Habib
Bruno Cremer, un lieu minéral / Marc Augé
Hua, fleur de Chine / julia Kristeva
Toni Morrison, la majesté / Pap Ndiaye
Adam Philips, une douceur violente / Michel Schneider
Françoise, une lumière d’arrière-saison / Frédéric Schiffter
Jeanne Moreau, une brèche dans l’univers / David Le Breton
* 1/ Souffrir pour être beau / Martine Legros
De la diététique à la chirurgie en passant par le sport ou la cosmétique, l'industrie du relooking n'a de cesse de nous rappeler la vérité des temps présents : hier, don de la nature, la beauté est désormais affaire de volonté. À tort ou à raison ?
* « Le conformisme encourage la chirurgie esthétique »
Corriger un nez camus ou s'offrir une paire de seins rebondis : alors qu'en France, le recours au bistouri se banalise – avec quelque 20000 opérations par an –, Michela Marzano en éclaire les enjeux moraux.
Propos recueillis par Alexandre Lacroix
Michela Marzano Philosophe italo-française, chercheuse au CNRS et professeur à Paris-Descartes.
* L'évolution de la Vénus
L'histoire de l'art est ce vaste laboratoire qui, régulièrement, met au point de nouveaux prototypes du beau. De la Vénus antique au déhanchement de Marilyn, Georges Vigarello en dresse le panorama.
Propos recueillis par Alexandre Lacroix
Georges Vigarello, directeur de recherches à l'École des hautes études en sciences sociales (Ehess)
* « La laideur révèle l'envers du monde »
Peu affrontée par la philosophie, l'anti-beauté nous enseigne, selon Gwenaëlle Aubry, à faire place au désordre qui menace l'existence.
Propos recueillis par Martin Legros
Gwenaëlle Aubry est spécialiste de Plotin et d'Aristote. Elle est l'auteur d'une anthologie de textes sur la laideur
* 2/ Aimer pour être beau / Michel Eltchaninoff et Mathilde Lequin
Soigner son physique et son look peut bien nous offrir un droit d'entrée sur le marché de la séduction. Mais, pour la tradition philosophique, la beauté vraie nous auréole lorsque nous aimons et que nous sommes aimés.
+ « Une expérience éthique »
Pourquoi est-il si difficile de s'accorder sur le charme d'une personne ? Parce qu'il s'agit d'un jugement lié au désir propre de chacun, démontre Spinoza. Explications d'André Comte-Sponville.
Propos recueillis par Michel Eltchaninoff
André Comte-Sponville se définit comme un philosophe matérialiste
* Du beau, du bon, du Platon / Pierre-Henri Tavoillot
Et si loin d'être aveugle, l'amour nous apprenait à voir ? Pour nombre de philosophes, la beauté nous attire, car nous y décelons, au-delà d'elle, le signe de la vertu : une idée de l'harmonie, du bien ou de la liberté.
* 3/ s'oublier pour être beau / Philippe Nassif
Les romantiques en ont eu l'intuition, les Asiatiques l'ont toujours su, le funambule Philippe Petit l'a prouvé : la grâce vient à celui qui apprend à débrancher sa conscience de soi. Et unit ainsi en un seul mouvement son esprit et son corps.
* Les experts
L'une est actrice, l'autre est un écrivain que la séduction et le magnétisme des êtres inspirent.
Ce qui fait d'Elsa Zylberstein et de Pascal Bruckner deux très fins observateurs de la beauté. Pour la première, celle-ci est une arme. Pour le second, c'est un scandale. Dans tous les cas, la beauté tranche.
Propos recueillis par Patrick Williams et Alexandre Lacroix / photos de Frédéric Poletti
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Empruntable sur demande auprès des documentalistes
DisponibleL’art nous aide-t-il à vivre ? in Philosophie magazine, 70 (juin 2013)
[article]
Titre : L’art nous aide-t-il à vivre ? : dossier Type de document : texte imprimé Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 42-65 Langues : Français (fre) Mots-clés : 7.0 Art en général 7.05 Utilisation de l'art 364.1 Bien-être social 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs Note de contenu : Articles du dossier
• L’art nous aide-t-il à vivre ?
Voilà un domaine qui ne connaît pas la crise. L’art, en effet, a aujourd’hui tout d’une valeur refuge : il attire les spectateurs en foules denses lors des grandes expositions et suscite une spectaculaire explosion des pratiques amateurs. Symptôme de fuite face à une trop pesante réalité ? Ce n’est sans doute pas aussi simple. Car à suivre l’ascension de l’attention esthétique depuis deux siècles – une histoire qui commence avec Kant et les romantiques –, l’art tend à s’imposer pour les Modernes comme un relais de l’idée effondrée du religieux. En témoigne le rapport initiatique dont nous font part les artistes – célèbres ou anonymes – interviewés ici. Et qui considèrent l’art comme un lieu privilégié d’accès à une réalité, de soi ou du monde, augmentée. Relevant moins, donc, d’une pression sociale que d’un désir d’allégement de la vie en société.
• Du spirituel dans l’art / Michel Eltchaninoff
Le musée, un temple où nous viendrions retrouver le sens du sacré ? Déambulation en quête de sens… artistique.
• Parcours initiatiques / Patrick Williams
Pourquoi sommes-nous de plus en plus nombreux, à l’image de nos cinq témoins, à organiser notre existence autour d’une pratique artistique ? Sans doute, répond Charles Pépin, parce que l’émotion esthétique, loin d’être un luxe gratuit pour gens cultivés, offre à tous la promesse de rassembler nos vies éparpillées.
• Christian Boltanski: «L’artiste a un miroir à la place du visage» / Philippe Garnier
Laissant l’émotion irradier des matériaux les plus ordinaires, le plasticien Christian Boltanski livre une œuvre hantée par les questions que nous posent la mémoire, le temps et la disparition.
• L’art nous rend-il moralement meilleurs ? / Michel Eltchaninoff
Alors que le perfectionnisme moral, en provenance des États-Unis, soutient que la fréquentation de la littérature, du cinéma ou des séries télévisées permet de mieux se comprendre soi-même, certains dénoncent le retour du moralisme et préfèrent des œuvres cruelles et vraies à des œuvres édifiantes.
• Carolyn Carlson: «L’espace alors s’agrandit et le temps s’allonge» / Cédric Enjalbert
Chorégraphe, Carolyn Carlson conçoit la danse comme un saut dans l’inconnu : là où la pensée, l’imagination, la liberté prennent enfin corps.
• L’invention d’un nouvel absolu / Martin Legros
Avec les romantiques, l’art devient un moyen d’accéder au fondement ultime du monde. Kant, Schopenhauer, Nietzsche et Heidegger sont les acteurs de cette révolution qui alimentera l’histoire de l’art, jusqu’aux avant-gardes. Retour sur la grande passion des Modernes.
• Quatre philosophes et leurs œuvres de prédilection / Martin Legros
Kant, Hegel, Schopenhauer et Heidegger
• Aldo Romano: «Le style vient toujours d’un défaut» / Patrick Williams
Pour le batteur Aldo Romano, l’un des premiers musiciens européens à jouer du free jazz, puis à s’en libérer, c’est la maîtrise des codes qui permet l’improvisation et favorise la transgression.
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in Philosophie magazine > 70 (juin 2013) . - p. 42-65[article] L’art nous aide-t-il à vivre ? : dossier [texte imprimé] . - 2013 . - p. 42-65.
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 70 (juin 2013) . - p. 42-65
Mots-clés : 7.0 Art en général 7.05 Utilisation de l'art 364.1 Bien-être social 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs Note de contenu : Articles du dossier
• L’art nous aide-t-il à vivre ?
Voilà un domaine qui ne connaît pas la crise. L’art, en effet, a aujourd’hui tout d’une valeur refuge : il attire les spectateurs en foules denses lors des grandes expositions et suscite une spectaculaire explosion des pratiques amateurs. Symptôme de fuite face à une trop pesante réalité ? Ce n’est sans doute pas aussi simple. Car à suivre l’ascension de l’attention esthétique depuis deux siècles – une histoire qui commence avec Kant et les romantiques –, l’art tend à s’imposer pour les Modernes comme un relais de l’idée effondrée du religieux. En témoigne le rapport initiatique dont nous font part les artistes – célèbres ou anonymes – interviewés ici. Et qui considèrent l’art comme un lieu privilégié d’accès à une réalité, de soi ou du monde, augmentée. Relevant moins, donc, d’une pression sociale que d’un désir d’allégement de la vie en société.
• Du spirituel dans l’art / Michel Eltchaninoff
Le musée, un temple où nous viendrions retrouver le sens du sacré ? Déambulation en quête de sens… artistique.
• Parcours initiatiques / Patrick Williams
Pourquoi sommes-nous de plus en plus nombreux, à l’image de nos cinq témoins, à organiser notre existence autour d’une pratique artistique ? Sans doute, répond Charles Pépin, parce que l’émotion esthétique, loin d’être un luxe gratuit pour gens cultivés, offre à tous la promesse de rassembler nos vies éparpillées.
• Christian Boltanski: «L’artiste a un miroir à la place du visage» / Philippe Garnier
Laissant l’émotion irradier des matériaux les plus ordinaires, le plasticien Christian Boltanski livre une œuvre hantée par les questions que nous posent la mémoire, le temps et la disparition.
• L’art nous rend-il moralement meilleurs ? / Michel Eltchaninoff
Alors que le perfectionnisme moral, en provenance des États-Unis, soutient que la fréquentation de la littérature, du cinéma ou des séries télévisées permet de mieux se comprendre soi-même, certains dénoncent le retour du moralisme et préfèrent des œuvres cruelles et vraies à des œuvres édifiantes.
• Carolyn Carlson: «L’espace alors s’agrandit et le temps s’allonge» / Cédric Enjalbert
Chorégraphe, Carolyn Carlson conçoit la danse comme un saut dans l’inconnu : là où la pensée, l’imagination, la liberté prennent enfin corps.
• L’invention d’un nouvel absolu / Martin Legros
Avec les romantiques, l’art devient un moyen d’accéder au fondement ultime du monde. Kant, Schopenhauer, Nietzsche et Heidegger sont les acteurs de cette révolution qui alimentera l’histoire de l’art, jusqu’aux avant-gardes. Retour sur la grande passion des Modernes.
• Quatre philosophes et leurs œuvres de prédilection / Martin Legros
Kant, Hegel, Schopenhauer et Heidegger
• Aldo Romano: «Le style vient toujours d’un défaut» / Patrick Williams
Pour le batteur Aldo Romano, l’un des premiers musiciens européens à jouer du free jazz, puis à s’en libérer, c’est la maîtrise des codes qui permet l’improvisation et favorise la transgression.
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DisponibleÉpicure et le bonheur in Philosophie magazine, 76 (février 2014)
[article]
Titre : Épicure et le bonheur : dossier Type de document : texte imprimé Année de publication : 2014 Article en page(s) : p. 78-83 + livret (16 p.) Langues : Français (fre) Mots-clés : 929 Épicure (-342 à -270) 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs Résumé : Une pluie fine s’abat sur la Corrèze. Depuis Brive, la route traverse de belles contrées où la nature est encore souveraine. Peu après Altillac, commune de 850 habitants au bord de la Dordogne, on bifurque, les hameaux se succèdent. Sur la droite, un chemin rocailleux. Il conduit jusqu’à une petite maison. Nous y sommes : c’est le refuge du philosophe Marcel Conche. Il reçoit dans une pièce aux tons marron et orange, décorée sobrement. Sur une commode trône un buste d’Épicure – impossible de le rater. Le philosophe grec, notre hôte l’a traduit et longuement médité. Pour lui, l’épicurisme n’est pas seulement un objet d’étude, mais aussi, et surtout, un mode de vie qu’il a adopté. Alors qui d’autre que lui, sémillant jeune homme de 91 ans, pouvait nous présenter mieux les conceptions de la nature et du bonheur d’Épicure ? Dans le cahier central, Marcel Conche nous offre également une introduction exclusive à la pensée du sage. Pour ce qui est du bonheur, en tout cas, bonne nouvelle : il est à portée de main, il suffit de faire confiance à la nature et d’aller à l’essentiel. Et si, enfin, nous nous simplifiions la vie ? Note de contenu : Articles :
- Une éthique de l’existence Par Martin Duru
Le philosophe Marcel Conche est un spécialiste incontournable d’Épicure. Pour lui, les enseignements du maître grec ne se réduisent pas à des préceptes théoriques. Ils débouchent sur une éthique qui règle son existence.
- Un enseignant en son Jardin Par Martin Duru
La pensée de cet autodidacte a fait école dans tout le monde antique.
- Les vestiges d’une œuvre Par Martin Duru
Si, en son temps, Épicure a beaucoup écrit, peu de ses textes nous sont parvenus.
- Pour vivre heureux… Par Marcel Conche
Les théories atomistes d’Épicure permettent de nous recentrer sur nos désirs véritables, de ne plus craindre la mort et de mener une vie selon la nature en privilégiant l’amitié.
- Physique et éthique Par Martin Duru
La “Lettre à Ménécée” et les “Maximes capitales” soulignent le lien puissant entre étude de la nature et doctrine du bonheur.
+ livret n°76, Épicureet le bonheur dans "La lettre à ménécée" et "Les maximes capitales", extraitsPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101668
in Philosophie magazine > 76 (février 2014) . - p. 78-83 + livret (16 p.)[article] Épicure et le bonheur : dossier [texte imprimé] . - 2014 . - p. 78-83 + livret (16 p.).
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 76 (février 2014) . - p. 78-83 + livret (16 p.)
Mots-clés : 929 Épicure (-342 à -270) 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs Résumé : Une pluie fine s’abat sur la Corrèze. Depuis Brive, la route traverse de belles contrées où la nature est encore souveraine. Peu après Altillac, commune de 850 habitants au bord de la Dordogne, on bifurque, les hameaux se succèdent. Sur la droite, un chemin rocailleux. Il conduit jusqu’à une petite maison. Nous y sommes : c’est le refuge du philosophe Marcel Conche. Il reçoit dans une pièce aux tons marron et orange, décorée sobrement. Sur une commode trône un buste d’Épicure – impossible de le rater. Le philosophe grec, notre hôte l’a traduit et longuement médité. Pour lui, l’épicurisme n’est pas seulement un objet d’étude, mais aussi, et surtout, un mode de vie qu’il a adopté. Alors qui d’autre que lui, sémillant jeune homme de 91 ans, pouvait nous présenter mieux les conceptions de la nature et du bonheur d’Épicure ? Dans le cahier central, Marcel Conche nous offre également une introduction exclusive à la pensée du sage. Pour ce qui est du bonheur, en tout cas, bonne nouvelle : il est à portée de main, il suffit de faire confiance à la nature et d’aller à l’essentiel. Et si, enfin, nous nous simplifiions la vie ? Note de contenu : Articles :
- Une éthique de l’existence Par Martin Duru
Le philosophe Marcel Conche est un spécialiste incontournable d’Épicure. Pour lui, les enseignements du maître grec ne se réduisent pas à des préceptes théoriques. Ils débouchent sur une éthique qui règle son existence.
- Un enseignant en son Jardin Par Martin Duru
La pensée de cet autodidacte a fait école dans tout le monde antique.
- Les vestiges d’une œuvre Par Martin Duru
Si, en son temps, Épicure a beaucoup écrit, peu de ses textes nous sont parvenus.
- Pour vivre heureux… Par Marcel Conche
Les théories atomistes d’Épicure permettent de nous recentrer sur nos désirs véritables, de ne plus craindre la mort et de mener une vie selon la nature en privilégiant l’amitié.
- Physique et éthique Par Martin Duru
La “Lettre à Ménécée” et les “Maximes capitales” soulignent le lien puissant entre étude de la nature et doctrine du bonheur.
+ livret n°76, Épicureet le bonheur dans "La lettre à ménécée" et "Les maximes capitales", extraitsPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101668 Exemplaires
Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Kierkegaard et la difficulté de choisir sa vie in Philosophie magazine, 70 (juin 2013)
[article]
Titre : Kierkegaard et la difficulté de choisir sa vie : auteur Type de document : texte imprimé Année de publication : 2013 Article en page(s) : p. 78-83 + livret (16 p.) Langues : Français (fre) Mots-clés : Kierkegaard, Søren (1813-155) 14 Systèmes philosophiques 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs Note de contenu : Articles du dossier :
• Kierkegaard et la difficulté de choisir sa vie
Donner un sens à sa vie : tel est le défi fondamental, la tâche intimidante à laquelle nous sommes confrontés. Il en va d’un choix radical qui engage la totalité de l’existence. Pour quelle possibilité de vie opter ? Trancher n’a rien d’aisé… Ce vertige, Kierkegaard, dont on célèbre cette année le bicentenaire de la naissance, l’a embrassé corps et âme. Il distingue plusieurs manières de se rapporter à soi et au monde, ce qu’il appelle les « stades » de la vie. Nous guidant dans sa réflexion sur l’éthique, le philosophe Philippe Chevallier montre que le penseur danois trouve une singulière actualité dans l’éloge qu’il a fait du… mariage, comme choix d’une vie responsable s’inscrivant dans la durée, tandis que le spécialiste de Kierkegaard Vincent Delecroix présente «L’Alternative», où il est question de ce que nous voulons et pouvons devenir. En le lisant, saurons-nous enfin quoi faire ?
• Le choix de soi / Philippe Chevallier
La liberté si chèrement acquise par les Modernes ressemble certains jours à ces cadeaux de Noël que l’on voudrait revendre aussitôt : « Je n’aime pas ce jeu ! » Pas drôle, trop compliqué, trop dangereux. Au mitan du XIXe siècle, alors que le Danemark est sur la voie de la démocratie, un philosophe solitaire et sans chaire, Søren Kierkegaard, diagnostique le mal dont souffrent ses contemporains : « empêtrés dans la liberté de choisir ».
• Regine førever / Martin Duru
To be or not to be… married. Le dilemme d’une vie. Kierkegaard l’a éprouvé avec crainte et tremblement, et il a tranché. Il ne s’est jamais marié.
• Kierkegaard et les stades de la vie / Martin Duru
Une vie, trois possibilités. Plaçant l’existence concrète au cœur de sa pensée – c’est d’ailleurs lui qui forge l’adjectif « existentiel » –, Kierkegaard en conçoit trois « stades ».
• Quand seras-tu donc enfin toi-même ? / Vincent Delecroix
C’est-à-dire non pas seulement ce que tu dois être, mais ce que tu es, ton être vrai, ce qu’à la fois tu es et n’es pas encore.
• L’auteur / Martin Duru
Søren Kierkegaard naît le 5 mai 1813 à Copenhague, capitale du Danemark.
• «L’Alternative» dans l’œuvre de Kierkegaard / Martin Duru
«L’Alternative» («Enten-Eller» en danois ; aussi traduit en français sous le titre «Ou bien… Ou bien») est l’un des plus grands chefs-d’œuvre de Kierkegaard.
• Journaux et cahiers de notes, volume 2: Journaux EE à KK / Par Martin Duru
+ Cahier, n°70 16p. , Kierkegaard et le choix de soi dans "L'Alternative", préface de Vincent Delecroix
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101683
in Philosophie magazine > 70 (juin 2013) . - p. 78-83 + livret (16 p.)[article] Kierkegaard et la difficulté de choisir sa vie : auteur [texte imprimé] . - 2013 . - p. 78-83 + livret (16 p.).
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 70 (juin 2013) . - p. 78-83 + livret (16 p.)
Mots-clés : Kierkegaard, Søren (1813-155) 14 Systèmes philosophiques 17 Morale Ethique Philosophie pratique Valeurs Note de contenu : Articles du dossier :
• Kierkegaard et la difficulté de choisir sa vie
Donner un sens à sa vie : tel est le défi fondamental, la tâche intimidante à laquelle nous sommes confrontés. Il en va d’un choix radical qui engage la totalité de l’existence. Pour quelle possibilité de vie opter ? Trancher n’a rien d’aisé… Ce vertige, Kierkegaard, dont on célèbre cette année le bicentenaire de la naissance, l’a embrassé corps et âme. Il distingue plusieurs manières de se rapporter à soi et au monde, ce qu’il appelle les « stades » de la vie. Nous guidant dans sa réflexion sur l’éthique, le philosophe Philippe Chevallier montre que le penseur danois trouve une singulière actualité dans l’éloge qu’il a fait du… mariage, comme choix d’une vie responsable s’inscrivant dans la durée, tandis que le spécialiste de Kierkegaard Vincent Delecroix présente «L’Alternative», où il est question de ce que nous voulons et pouvons devenir. En le lisant, saurons-nous enfin quoi faire ?
• Le choix de soi / Philippe Chevallier
La liberté si chèrement acquise par les Modernes ressemble certains jours à ces cadeaux de Noël que l’on voudrait revendre aussitôt : « Je n’aime pas ce jeu ! » Pas drôle, trop compliqué, trop dangereux. Au mitan du XIXe siècle, alors que le Danemark est sur la voie de la démocratie, un philosophe solitaire et sans chaire, Søren Kierkegaard, diagnostique le mal dont souffrent ses contemporains : « empêtrés dans la liberté de choisir ».
• Regine førever / Martin Duru
To be or not to be… married. Le dilemme d’une vie. Kierkegaard l’a éprouvé avec crainte et tremblement, et il a tranché. Il ne s’est jamais marié.
• Kierkegaard et les stades de la vie / Martin Duru
Une vie, trois possibilités. Plaçant l’existence concrète au cœur de sa pensée – c’est d’ailleurs lui qui forge l’adjectif « existentiel » –, Kierkegaard en conçoit trois « stades ».
• Quand seras-tu donc enfin toi-même ? / Vincent Delecroix
C’est-à-dire non pas seulement ce que tu dois être, mais ce que tu es, ton être vrai, ce qu’à la fois tu es et n’es pas encore.
• L’auteur / Martin Duru
Søren Kierkegaard naît le 5 mai 1813 à Copenhague, capitale du Danemark.
• «L’Alternative» dans l’œuvre de Kierkegaard / Martin Duru
«L’Alternative» («Enten-Eller» en danois ; aussi traduit en français sous le titre «Ou bien… Ou bien») est l’un des plus grands chefs-d’œuvre de Kierkegaard.
• Journaux et cahiers de notes, volume 2: Journaux EE à KK / Par Martin Duru
+ Cahier, n°70 16p. , Kierkegaard et le choix de soi dans "L'Alternative", préface de Vincent Delecroix
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101683 Réservation
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Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Empruntable sur demande auprès des documentalistes
DisponibleLes marchés sont-ils bêtes et méchants? in Philosophie magazine, 56 (février 2012)
PermalinkD’où vient le mal ? L’hypothèse Arendt in Philosophie magazine, 69 (mai 2013)
PermalinkDans la peau d'un clandestin / Martin Duru in Philosophie magazine, 43 ([01/10/2010])
Permalink"L'Europe a besoin d'un nouveau d'un nouveau moteur économique et moral" / Jorge Semprún in Philosophie magazine, 40 ([01/06/2010])
PermalinkPourquoi en appeler à L'honneur / (Kwame) Anthony Appiah in Philosophie magazine, 49 ([01/05/2011])
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