[article] 
inKinésithérapie, la revue > 240 (décembre 21) . - p. 1-2

Titre :	L’hybridation, un modèle pour l’avenir ?
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Laurence Mauduit ; Vincent Ferring
Année de publication :	2021
Article en page(s) :	p. 1-2
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	COVID-19  Kinésithérapie (spécialité)  Enseignement  Hybridation  Masseur kinésithérapeute  Pandémie Covid-19  transhumanisme
Résumé :	Pour le Centre national des ressources textuelles et lexicales (CNRTL), le caractère hybride [d’animaux, de plantes] « provient du croisement naturel ou artificiel de deux individus d’espèces, de races ou de variétés différentes » [1]. Il existe de nombreux hybrides, animaux ou végétaux, à l’état naturel (par exemple le mulet) ou résultats de croisements combinés par l’homme pour améliorer des variétés, espèces ou races. Au sens figuré, « hybride1 » se dit de quelqu’un ou quelque chose « qui n’appartient à aucun type, genre, style particulier ; qui est bizarrement composé d’éléments divers ». Depuis quelques décennies, la quête constante d’amélioration, de perfectionnement, se nourrit du remplacement de certaines « pièces » ou de l’ajout de nouvelles. Les athlètes handisports, à l’instar d’Oscar Pistorius ou de l’athlète française Marie-Amélie Le Fur, illustrent cette recherche perpétuelle de performance, cette perfectibilité du corps humain, ce que souligne Isabelle Queval [2] : « Cette dimension suppose une hybridation toujours plus forte du corps et de la technique, et nourrit le fantasme de l’immortalité de l’homme. ». Cette hybridation pose d’ailleurs la question des limites de l’augmentation de l’homme et du transhumanisme. Serons-nous tous bientôt des cyborgs ?
Permalink :	./index.php?lvl=notice_display&id=98304

[article] L’hybridation, un modèle pour l’avenir ? [texte imprimé] / Laurence Mauduit ; Vincent Ferring . - 2021 . - p. 1-2.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 240 (décembre 21) . - p. 1-2

Mots-clés :	COVID-19  Kinésithérapie (spécialité)  Enseignement  Hybridation  Masseur kinésithérapeute  Pandémie Covid-19  transhumanisme
Résumé :	Pour le Centre national des ressources textuelles et lexicales (CNRTL), le caractère hybride [d’animaux, de plantes] « provient du croisement naturel ou artificiel de deux individus d’espèces, de races ou de variétés différentes » [1]. Il existe de nombreux hybrides, animaux ou végétaux, à l’état naturel (par exemple le mulet) ou résultats de croisements combinés par l’homme pour améliorer des variétés, espèces ou races. Au sens figuré, « hybride1 » se dit de quelqu’un ou quelque chose « qui n’appartient à aucun type, genre, style particulier ; qui est bizarrement composé d’éléments divers ». Depuis quelques décennies, la quête constante d’amélioration, de perfectionnement, se nourrit du remplacement de certaines « pièces » ou de l’ajout de nouvelles. Les athlètes handisports, à l’instar d’Oscar Pistorius ou de l’athlète française Marie-Amélie Le Fur, illustrent cette recherche perpétuelle de performance, cette perfectibilité du corps humain, ce que souligne Isabelle Queval [2] : « Cette dimension suppose une hybridation toujours plus forte du corps et de la technique, et nourrit le fantasme de l’immortalité de l’homme. ». Cette hybridation pose d’ailleurs la question des limites de l’augmentation de l’homme et du transhumanisme. Serons-nous tous bientôt des cyborgs ?
Permalink :	./index.php?lvl=notice_display&id=98304