Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-18h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h-18h30
Vendredi : 8h-16h30
Votre centre de documentation fermera de 12h30 à 13h ce vendredi 28 juin et fermera à 14h30.
Dès ce lundi 1er juillet jusqu'au mercredi 10 juillet l'horaire du centre de documentation sera adapté :
Lundi 1er juillet : de 8h à 12h et de 12h30 à 16h
Mardi 2 juillet : de 8h à 12h15
Mercredi 3 juillet : de 9h à 12h et de 12h30 à 15h15
Jeudi 4 juillet : de 8h à 12h30 et de 13h à 18h30
Lundi 8 juillet : de 8h à 12h et de 12h30 à 16h
Mardi 9 juillet : de 8h à 12h15
Réouverture dès ce lundi 19 août.
Bienvenue sur le catalogue du centre de documentation du campus de Montignies.
[article]
Titre : |
Moteur humain et premier instrument : le corps qui « marche » dans l’œuvre d’Angelo Mosso |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Marco Saraceno |
Année de publication : |
2020 |
Article en page(s) : |
p. 49-59 |
Note générale : |
https://doi.org/10.1051/sm/2019041 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
alpinisme randonnée physiologie fatigue |
Résumé : |
L’article étudie l’importance de l’expérience de la marche dans l’œuvre du psychophysiologiste italien Angelo Mosso (1846–1910), internationalement connu pour ses recherches sur la fatigue et précurseur de la physiologie de l’exercice en altitude. Dans son œuvre, la marche apparaît sous différentes formes, en consonance avec sa conception de la science du mouvement. D’un côté, le physiologiste se sert des marches forcées des militaires comme expérience « grandeur nature » pour étudier les effets de la fatigue sur les fonctions organiques ; d’un autre côté, le psychologue se sert de son vécu de marcheur pour étudier le rapport entre modification physiologique et « sensations internes » ; enfin, la marche en montagne revient constamment dans les textes du réformateur social comme exemple d’une « fatigue positive ». À partir de la figure de Mosso, l’article s’interroge sur la place du « corps qui marche » dans le développement de la psychophysiologie à la fin du positivisme. D’un côté, le corps qui marche est objectivé et mesuré comme exemple du rendement énergétique ;de l’autre il est exalté et mythifié comme rempart romantique contre la dégénérescence du corps sédentaire et mécanisé de la ville industrielle. Enfin, entre ses deux extrêmes, on voit émerger une réflexion sur l’effort comme« instrumentalisation de soi ». |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=97383 |
in Science & motricité > 108 (Janvier 2020) . - p. 49-59
[article] Moteur humain et premier instrument : le corps qui « marche » dans l’œuvre d’Angelo Mosso [texte imprimé] / Marco Saraceno . - 2020 . - p. 49-59. https://doi.org/10.1051/sm/2019041 Langues : Français ( fre) in Science & motricité > 108 (Janvier 2020) . - p. 49-59
Mots-clés : |
alpinisme randonnée physiologie fatigue |
Résumé : |
L’article étudie l’importance de l’expérience de la marche dans l’œuvre du psychophysiologiste italien Angelo Mosso (1846–1910), internationalement connu pour ses recherches sur la fatigue et précurseur de la physiologie de l’exercice en altitude. Dans son œuvre, la marche apparaît sous différentes formes, en consonance avec sa conception de la science du mouvement. D’un côté, le physiologiste se sert des marches forcées des militaires comme expérience « grandeur nature » pour étudier les effets de la fatigue sur les fonctions organiques ; d’un autre côté, le psychologue se sert de son vécu de marcheur pour étudier le rapport entre modification physiologique et « sensations internes » ; enfin, la marche en montagne revient constamment dans les textes du réformateur social comme exemple d’une « fatigue positive ». À partir de la figure de Mosso, l’article s’interroge sur la place du « corps qui marche » dans le développement de la psychophysiologie à la fin du positivisme. D’un côté, le corps qui marche est objectivé et mesuré comme exemple du rendement énergétique ;de l’autre il est exalté et mythifié comme rempart romantique contre la dégénérescence du corps sédentaire et mécanisé de la ville industrielle. Enfin, entre ses deux extrêmes, on voit émerger une réflexion sur l’effort comme« instrumentalisation de soi ». |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=97383 |
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