Titre :	Étude d'un questionnaire portant sur l'intérêt du muscle long palmaire en escalade sportive : Des performances sportives à la diminution du risque de blessure, que peut-il vraiment nous apporter ?
Type de document :	TFE / Mémoire
Auteurs :	Brice Hary ; Matthieu Pestiaux, Promoteur du mémoire
Editeur :	Montignies-sur-Sambre : Haute Ecole Louvain en Hainaut
Année de publication :	2021
Importance :	97p.
Note générale :	Le fichier numérique de ce document est disponible uniquement pour les membres de la Haute Ecole Louvain-en-Hainaut. Veuillez vous connecter pour accéder à votre compte lecteur.
Langues :	Français (fre)
Mots-clés :	Palmaris longus muscle  Finger flexor pulley system  Mountaineering  Climbing injury  grip and pinch strenght
Index. décimale :	MK Mémoire Kinésithérapie
Résumé :	Contexte de l’étude - Le muscle long palmaire est un petit muscle superficiel de l’avant-bras qui est inconstant dans la population. Sa participation à la flexion de poignet, à l’abduction du pouce et à la stabilité du poignet, en fait un atout dans les sports à préhension soutenue. Les précédentes études sur le sujet se sont intéressées à son implication dans les sports à prise cylindrique (sport de raquette, golf, etc.) et dans sa participation aux forces de pincé qui est d’ailleurs avérée. Associé à ses fonctions le fait qu’il permet une meilleure rétroaction proprioceptive, sa mise à disposition dans les mouvements d’escalade pourrait diminuer les contraintes sur les structures mises en cause. C’est pourquoi nous avons émis l’hypothèse qu’en s’associant aux autres fléchisseurs, il pourrait mieux aménager la force et diminuer le risque de blessure telle qu’une rupture des poulies digitales Méthode – Un questionnaire a été diffusé au sein des communautés de grimpeurs en Belgique et en France. 662 réponses ont été récoltées, mais 25 ont été supprimées en raison de données aberrantes. Les participants ont été invités à réaliser le test de Schaeffer et le test de Thompson ; tous deux permettant la mise en évidence du long palmaire. Par la suite, les participants ont répondu à des questions portant spécifiquement sur les douleurs ressenties au long palmaire, sur le maintien de prise « bi-doigt », et enfin sur des questions liées aux poulies digitales. Par la suite, nous avons comparé les données des groupes avec PL (n = 568) et sans PL (n = 69). Résultats – Globalement, l’apparition de douleur dans les doigts pendant l’effort et la fréquence des blessures musculaires étaient proportionnellement plus importantes dans le groupe sans PL. À l’inverse, les douleurs sur les prises « bombé », « pince » et « aplat » étaient significativement majorées dans le groupe avec PL lors d’une pratique habituelle. La majorité des participants préféraient prendre un bidoigt avec l’index et le majeur (force et confort), mais les douleurs sur ces prises ne dépendaient pas de la présence du PL, au même titre qu’il ne semblait pas influencer la position des doigts (sertissage/tendu). Sur ces prises, le taux de ruptures de poulie du groupe sans PL était deux fois plus important. L’apparition de douleurs dans les doigts avec antécédent de rupture était significativement moins importante dans le groupe avec PL. Conclusion : La présence du PL ne semble pas être un facteur de performance en escalade, mais pourrait jouer un rôle dans la diminution du risque de blessure. Ses actions et son influence sur le complexe main/avant-bras devraient être prises en compte dans les futures études.
Permalink :	./index.php?lvl=notice_display&id=96865

Étude d'un questionnaire portant sur l'intérêt du muscle long palmaire en escalade sportive : Des performances sportives à la diminution du risque de blessure, que peut-il vraiment nous apporter ? [TFE / Mémoire] / Brice Hary ; Matthieu Pestiaux, Promoteur du mémoire . - Montignies-sur-Sambre : Haute Ecole Louvain en Hainaut, 2021 . - 97p.
Le fichier numérique de ce document est disponible uniquement pour les membres de la Haute Ecole Louvain-en-Hainaut.
Veuillez vous connecter pour accéder à votre compte lecteur.
Langues : Français (fre)

Mots-clés :	Palmaris longus muscle  Finger flexor pulley system  Mountaineering  Climbing injury  grip and pinch strenght
Index. décimale :	MK Mémoire Kinésithérapie
Résumé :	Contexte de l’étude - Le muscle long palmaire est un petit muscle superficiel de l’avant-bras qui est inconstant dans la population. Sa participation à la flexion de poignet, à l’abduction du pouce et à la stabilité du poignet, en fait un atout dans les sports à préhension soutenue. Les précédentes études sur le sujet se sont intéressées à son implication dans les sports à prise cylindrique (sport de raquette, golf, etc.) et dans sa participation aux forces de pincé qui est d’ailleurs avérée. Associé à ses fonctions le fait qu’il permet une meilleure rétroaction proprioceptive, sa mise à disposition dans les mouvements d’escalade pourrait diminuer les contraintes sur les structures mises en cause. C’est pourquoi nous avons émis l’hypothèse qu’en s’associant aux autres fléchisseurs, il pourrait mieux aménager la force et diminuer le risque de blessure telle qu’une rupture des poulies digitales Méthode – Un questionnaire a été diffusé au sein des communautés de grimpeurs en Belgique et en France. 662 réponses ont été récoltées, mais 25 ont été supprimées en raison de données aberrantes. Les participants ont été invités à réaliser le test de Schaeffer et le test de Thompson ; tous deux permettant la mise en évidence du long palmaire. Par la suite, les participants ont répondu à des questions portant spécifiquement sur les douleurs ressenties au long palmaire, sur le maintien de prise « bi-doigt », et enfin sur des questions liées aux poulies digitales. Par la suite, nous avons comparé les données des groupes avec PL (n = 568) et sans PL (n = 69). Résultats – Globalement, l’apparition de douleur dans les doigts pendant l’effort et la fréquence des blessures musculaires étaient proportionnellement plus importantes dans le groupe sans PL. À l’inverse, les douleurs sur les prises « bombé », « pince » et « aplat » étaient significativement majorées dans le groupe avec PL lors d’une pratique habituelle. La majorité des participants préféraient prendre un bidoigt avec l’index et le majeur (force et confort), mais les douleurs sur ces prises ne dépendaient pas de la présence du PL, au même titre qu’il ne semblait pas influencer la position des doigts (sertissage/tendu). Sur ces prises, le taux de ruptures de poulie du groupe sans PL était deux fois plus important. L’apparition de douleurs dans les doigts avec antécédent de rupture était significativement moins importante dans le groupe avec PL. Conclusion : La présence du PL ne semble pas être un facteur de performance en escalade, mais pourrait jouer un rôle dans la diminution du risque de blessure. Ses actions et son influence sur le complexe main/avant-bras devraient être prises en compte dans les futures études.
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