Centre de Documentation Campus Montignies
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[article]
Titre : |
Penser la violence |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Laurent Mucchielli |
Année de publication : |
2021 |
Article en page(s) : |
p. 10-11 |
Note générale : |
Issu du dossier : "Echos de la violence" |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Violence -- Sociologie |
Résumé : |
"Des faits divers criminels abondamment relayés par les médias et les réseaux sociaux jusqu’aux manifestations de rue, en passant par toutes les formes d’insultes et de harcèlements, notre société est saturée par l’usage du mot « violence ». Aucun territoire, aucun métier, aucune scène de la vie sociale ne semblent y échapper. Dans le débat public, « la violence » se dit généralement au singulier et elle n’a pas de contenu précis prédéterminé. C’est qu’il ne s’agit pas d’une catégorie d’analyse, mais d’une catégorie morale. Plus qu’une qualification de faits, il s’agit en réalité d’une disqualification de faits. La violence est quelque chose que l’on condamne. C’est de surcroît quelque chose dont on s’inquiète : « l’augmentation de la violence ». L’idée d’une violence envahissante semble ainsi faire partie de la représentation du présent. Au fond, les choses et les gens « ne seraient plus comme avant », ce qui constitue un truisme (le monde ne cesse d’évoluer) traduisant surtout une inquiétude et une absence de projet pour l’avenir." |
En ligne : |
https://www.cairn.info/revue-rhizome-2021-2-page-10.htm |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=96316 |
in Rhizome > 80-81 (Juillet 2021) . - p. 10-11
[article] Penser la violence [texte imprimé] / Laurent Mucchielli . - 2021 . - p. 10-11. Issu du dossier : "Echos de la violence" Langues : Français ( fre) in Rhizome > 80-81 (Juillet 2021) . - p. 10-11
Mots-clés : |
Violence -- Sociologie |
Résumé : |
"Des faits divers criminels abondamment relayés par les médias et les réseaux sociaux jusqu’aux manifestations de rue, en passant par toutes les formes d’insultes et de harcèlements, notre société est saturée par l’usage du mot « violence ». Aucun territoire, aucun métier, aucune scène de la vie sociale ne semblent y échapper. Dans le débat public, « la violence » se dit généralement au singulier et elle n’a pas de contenu précis prédéterminé. C’est qu’il ne s’agit pas d’une catégorie d’analyse, mais d’une catégorie morale. Plus qu’une qualification de faits, il s’agit en réalité d’une disqualification de faits. La violence est quelque chose que l’on condamne. C’est de surcroît quelque chose dont on s’inquiète : « l’augmentation de la violence ». L’idée d’une violence envahissante semble ainsi faire partie de la représentation du présent. Au fond, les choses et les gens « ne seraient plus comme avant », ce qui constitue un truisme (le monde ne cesse d’évoluer) traduisant surtout une inquiétude et une absence de projet pour l’avenir." |
En ligne : |
https://www.cairn.info/revue-rhizome-2021-2-page-10.htm |
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