[article] inRFL : Revue Francophone des Laboratoires > 532 (Mai 2021) . - p. 26-31
Titre : |
Épidémiologie des syndromes lymphoprolifératifs chroniques B |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Xavier Troussard ; Morgane Mounier ; Edouard Cornet ; Marc Maynadié |
Année de publication : |
2021 |
Article en page(s) : |
p. 26-31 |
Note générale : |
Issu du dossier : "Les syndromes lymphoprolifératifs B"
Doi : 10.1016/S1773-035X(21)00139-8 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
épidémiologie incidence syndrome lymphoprolifératif chronique B survie |
Résumé : |
Résumé
Résumé
Introduction. Il existe une augmentation de l’incidence du cancer dans le monde. Des disparités géographiques et ethniques sont identifiées, avec une incidence plus élevée et une survie moins bonne chez les Afro-Américains comparé aux Blancs.
Objectif. Présentation des données d’incidence et de survie des sept principaux syndromes lymphoprolifératifs B (SLP-B) : myélome multiple (MM), leucémie lymphoïde chronique (LLC), lymphome folliculaire (LF), lymphome de la zone marginale (LZM), lymphome lymphoplasmocytaire (LPL), lymphome à cellules du manteau (LCM) et leucémie à tricholeucocytes (LT).
Résultats. En 2018, le nombre de cas incidents est estimé à 17 163 cas avec, par ordre décroissant, 5 442 patients avec un MM, 4 674 avec une LLC, 3 066 avec un LF, 2 790 avec un LZM, 1 317 avec un LPL, 887 avec un LCM et 304 avec une LT. Les taux d’incidence augmentent sur les périodes récentes (2010-2018) pour le MM, le LF et le LZM mais diminuent pour la LLC et le LPL, l’incidence de la LT restant stable. Les hémopathies malignes avec un pronostic intermédiaire sont le MM et le LCM, (survie nette standardisée à cinq ans de 60 % et 63 %), un pronostic favorable avec une survie supérieure à 95 % pour la LT, 89 % pour la LLC, 86 % pour le LF et 82 % pour le LZM. Si le LZM est associé à l’hépatite C, l’augmentation des incidences est plus liée à la structure de la population et à son vieillissement mais aussi aux modifications de pratiques.
Conclusion. Les études épidémiologiques sont importantes pour mieux connaître les maladies, analyser les variations temporelles observées et apprécier les progrès thérapeutiques réalisés. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=94122 |
[article] Épidémiologie des syndromes lymphoprolifératifs chroniques B [texte imprimé] / Xavier Troussard ; Morgane Mounier ; Edouard Cornet ; Marc Maynadié . - 2021 . - p. 26-31. Issu du dossier : "Les syndromes lymphoprolifératifs B"
Doi : 10.1016/S1773-035X(21)00139-8 Langues : Français ( fre) in RFL : Revue Francophone des Laboratoires > 532 (Mai 2021) . - p. 26-31
Mots-clés : |
épidémiologie incidence syndrome lymphoprolifératif chronique B survie |
Résumé : |
Résumé
Résumé
Introduction. Il existe une augmentation de l’incidence du cancer dans le monde. Des disparités géographiques et ethniques sont identifiées, avec une incidence plus élevée et une survie moins bonne chez les Afro-Américains comparé aux Blancs.
Objectif. Présentation des données d’incidence et de survie des sept principaux syndromes lymphoprolifératifs B (SLP-B) : myélome multiple (MM), leucémie lymphoïde chronique (LLC), lymphome folliculaire (LF), lymphome de la zone marginale (LZM), lymphome lymphoplasmocytaire (LPL), lymphome à cellules du manteau (LCM) et leucémie à tricholeucocytes (LT).
Résultats. En 2018, le nombre de cas incidents est estimé à 17 163 cas avec, par ordre décroissant, 5 442 patients avec un MM, 4 674 avec une LLC, 3 066 avec un LF, 2 790 avec un LZM, 1 317 avec un LPL, 887 avec un LCM et 304 avec une LT. Les taux d’incidence augmentent sur les périodes récentes (2010-2018) pour le MM, le LF et le LZM mais diminuent pour la LLC et le LPL, l’incidence de la LT restant stable. Les hémopathies malignes avec un pronostic intermédiaire sont le MM et le LCM, (survie nette standardisée à cinq ans de 60 % et 63 %), un pronostic favorable avec une survie supérieure à 95 % pour la LT, 89 % pour la LLC, 86 % pour le LF et 82 % pour le LZM. Si le LZM est associé à l’hépatite C, l’augmentation des incidences est plus liée à la structure de la population et à son vieillissement mais aussi aux modifications de pratiques.
Conclusion. Les études épidémiologiques sont importantes pour mieux connaître les maladies, analyser les variations temporelles observées et apprécier les progrès thérapeutiques réalisés. |
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