[article] inLe Point vétérinaire > 411 (Novembre 2020) . - p. 20-46
Titre : |
Les marqueurs tumoraux : vers un traitement personalisé [Dossier] |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Léa Vazquez |
Année de publication : |
2020 |
Article en page(s) : |
p. 20-46 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
cancérologie animale Marqueurs biologiques tumoraux : médecine vétérinaire biomarqueurs tumoraux : médecine vétérinaire tumeurs mammaires : médecine vétérinaire chien : maladies chat : maladies lymphome : médecine vétérinaire hémangiosarcome mastocytome |
Note de contenu : |
LES MARQUEURS BIOLOGIQUES TUMORAUX
Léa Vazquez
→ Les marqueurs biologiques (biomarqueurs) tumoraux sont des outils de diagnostic précoce, de pronostic et de suivi thérapeutique. Ils servent aussi parfois de facteurs prédictifs.
→ Le tandem « marqueur cible-traitement ciblé inaugure l’ère des traitements personnalisés en oncologie.
→ La mesure d’un biomarqueur seul n’est jamais suffisante pour diagnostiquer un cancer. L’examen histologique reste, à l’heure actuelle, le gold standard du diagnostic carcinologique.
→ La plupart des biomarqueurs utilisés en médecine vétérinaires ont été « empruntés » à la médecine humaine, mais dans le domaine de l’oncologie comparée, les modèles animaux ont aussi contribué au développement de certains biomarqueurs.
UTILISATION DES BIOMARQUEURS DANS LA GESTION DES TUMEURS MAMMAIRES
Léa Vazquez
→ L’évaluation des biomarqueurs tumoraux apporte une aide au diagnostic, au choix thérapeutique et à l’évaluation pronostique lors de tumeurs mammaires.
→ Les biomarqueurs les plus étudiés et les plus fiables, dans le cadre des tumeurs mammaires, sont l’antigène Ki-67, les récepteurs hormonaux (œstrogènes et progestérone) et la cyclooxygénase 2 (Cox-2).
→ Les principaux biomarqueurs tumoraux peuvent être détectés dans le sérum ou les tissus grâce à différentes méthodes moléculaires.
→ Bien que moins étudiés en médecine vétérinaire, l’antigène CA15-3, le PCNA (proliferating cell nuclear antigen), la protéine p53, la E-cadhérine, les microARN, les cellules souches cancéreuses ou encore les cellules tumorales circulantes peuvent également être des biomarqueurs intéressants.
LES BIOMARQUEURS DANS LA GESTION DES CANCERS NON MAMMAIRES
Léa Vazquez
→ Dans le cas d’un lymphome, le principal intérêt des biomarqueurs est de détecter une rechute avant l’apparition des signes cliniques.
→ L’évaluation des facteurs de prolifération (Ki-67, AgNOR, index mitotique) permet d’orienter la prise en charge thérapeutique des mastocytomes cutanés.
→ La troponine cardiaque I (cTnI) permet d’identifier les hémangiosarcomes cardiaques chez les chiens présentant un épanchement péricardique, mais également une atteinte cardiaque chez les chiens atteints d’hémangiosarcome sur d’autres sites.
→ En cancérologie, l’immunothérapie fait partie des nouvelles options thérapeutiques prometteuses. Les biomarqueurs présentent un intérêt majeur pour identifier les individus susceptibles de répondre à ce type de traitement. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=89711 |
[article] Les marqueurs tumoraux : vers un traitement personalisé [Dossier] [texte imprimé] / Léa Vazquez . - 2020 . - p. 20-46. Langues : Français ( fre) in Le Point vétérinaire > 411 (Novembre 2020) . - p. 20-46
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cancérologie animale Marqueurs biologiques tumoraux : médecine vétérinaire biomarqueurs tumoraux : médecine vétérinaire tumeurs mammaires : médecine vétérinaire chien : maladies chat : maladies lymphome : médecine vétérinaire hémangiosarcome mastocytome |
Note de contenu : |
LES MARQUEURS BIOLOGIQUES TUMORAUX
Léa Vazquez
→ Les marqueurs biologiques (biomarqueurs) tumoraux sont des outils de diagnostic précoce, de pronostic et de suivi thérapeutique. Ils servent aussi parfois de facteurs prédictifs.
→ Le tandem « marqueur cible-traitement ciblé inaugure l’ère des traitements personnalisés en oncologie.
→ La mesure d’un biomarqueur seul n’est jamais suffisante pour diagnostiquer un cancer. L’examen histologique reste, à l’heure actuelle, le gold standard du diagnostic carcinologique.
→ La plupart des biomarqueurs utilisés en médecine vétérinaires ont été « empruntés » à la médecine humaine, mais dans le domaine de l’oncologie comparée, les modèles animaux ont aussi contribué au développement de certains biomarqueurs.
UTILISATION DES BIOMARQUEURS DANS LA GESTION DES TUMEURS MAMMAIRES
Léa Vazquez
→ L’évaluation des biomarqueurs tumoraux apporte une aide au diagnostic, au choix thérapeutique et à l’évaluation pronostique lors de tumeurs mammaires.
→ Les biomarqueurs les plus étudiés et les plus fiables, dans le cadre des tumeurs mammaires, sont l’antigène Ki-67, les récepteurs hormonaux (œstrogènes et progestérone) et la cyclooxygénase 2 (Cox-2).
→ Les principaux biomarqueurs tumoraux peuvent être détectés dans le sérum ou les tissus grâce à différentes méthodes moléculaires.
→ Bien que moins étudiés en médecine vétérinaire, l’antigène CA15-3, le PCNA (proliferating cell nuclear antigen), la protéine p53, la E-cadhérine, les microARN, les cellules souches cancéreuses ou encore les cellules tumorales circulantes peuvent également être des biomarqueurs intéressants.
LES BIOMARQUEURS DANS LA GESTION DES CANCERS NON MAMMAIRES
Léa Vazquez
→ Dans le cas d’un lymphome, le principal intérêt des biomarqueurs est de détecter une rechute avant l’apparition des signes cliniques.
→ L’évaluation des facteurs de prolifération (Ki-67, AgNOR, index mitotique) permet d’orienter la prise en charge thérapeutique des mastocytomes cutanés.
→ La troponine cardiaque I (cTnI) permet d’identifier les hémangiosarcomes cardiaques chez les chiens présentant un épanchement péricardique, mais également une atteinte cardiaque chez les chiens atteints d’hémangiosarcome sur d’autres sites.
→ En cancérologie, l’immunothérapie fait partie des nouvelles options thérapeutiques prometteuses. Les biomarqueurs présentent un intérêt majeur pour identifier les individus susceptibles de répondre à ce type de traitement. |
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