Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-18h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h-18h30
Vendredi : 8h-16h30
Votre centre de documentation fermera de 12h30 à 13h ce vendredi 28 juin et fermera à 14h30.
Dès ce lundi 1er juillet jusqu'au mercredi 10 juillet l'horaire du centre de documentation sera adapté :
Lundi 1er juillet : de 8h à 12h et de 12h30 à 16h
Mardi 2 juillet : de 8h à 12h15
Mercredi 3 juillet : de 9h à 12h et de 12h30 à 15h15
Jeudi 4 juillet : de 8h à 12h30 et de 13h à 18h30
Lundi 8 juillet : de 8h à 12h et de 12h30 à 16h
Mardi 9 juillet : de 8h à 12h15
Mercredi 10 juillet : de 9h à 11h
Réouverture dès ce lundi 19 août.
Bienvenue sur le catalogue du centre de documentation du campus de Montignies.
[article]
Titre : |
Une histoire de l’accueil des personnes âgées sans-abri par la municipalité parisienne |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Guillaume Normand |
Année de publication : |
2020 |
Article en page(s) : |
p. 300-303 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Sans-abri Paris histoire sans domicile fixe Sujet âgé assistance publique Résidences pour personnes âgées pauvreté prise en charge |
Résumé : |
Cette approche historique de l’accueil des personnes âgées sans-abri par la municipalité parisienne dévoile les ambigüités qui l’ont longtemps structuré. Apparus dans le courant du XIXe siècle, les établissements pour personnes âgées accueillent principalement des anciens travailleurs pauvres, s’accréditant des valeurs économiques et morales de l’époque. Les autres, associées à la mauvaise vie, trouvent refuge dans des dépôts de mendicité, gérés par la préfecture de police, ces environnements relèvent plutôt de la sphère carcérale. Toutefois, la faiblesse physique des personnes accueillies fait perdre au cours des années à ces structures leur vocation de correction et de réintégration. Fin XIXe , les établissements de VillersCotterêts et Nanterre deviennent des maisons de retraite pour « vieillards indigents ». Si petit à petit les standards des hospices de l’assistance publique s’appliquent, un encadrement rigoureux hérité du dépôt demeure, et un mélange de populations de tous âges est opéré. À partir des années 1970-80, des politiques d’humanisation des hospices se mettent en place, bien que l’hébergement semicollectif perdure jusqu’au début du XXIe siècle, et le public accueilli se limite à d’anciens sans-abri de plus de 60 ans. Depuis les années 1990 ces institutions ont vu leurs activités de soin gérontologique davantage affirmées et contrôlées par les modes de financement des EHPAD. |
Note de contenu : |
Cet article fait partie du dossier "Précarité des personnes âgées" |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=88065 |
in La revue de gériatrie > Vol.45, N°5 (Mai 2020) . - p. 300-303
[article] Une histoire de l’accueil des personnes âgées sans-abri par la municipalité parisienne [texte imprimé] / Guillaume Normand . - 2020 . - p. 300-303. Langues : Français ( fre) in La revue de gériatrie > Vol.45, N°5 (Mai 2020) . - p. 300-303
Mots-clés : |
Sans-abri Paris histoire sans domicile fixe Sujet âgé assistance publique Résidences pour personnes âgées pauvreté prise en charge |
Résumé : |
Cette approche historique de l’accueil des personnes âgées sans-abri par la municipalité parisienne dévoile les ambigüités qui l’ont longtemps structuré. Apparus dans le courant du XIXe siècle, les établissements pour personnes âgées accueillent principalement des anciens travailleurs pauvres, s’accréditant des valeurs économiques et morales de l’époque. Les autres, associées à la mauvaise vie, trouvent refuge dans des dépôts de mendicité, gérés par la préfecture de police, ces environnements relèvent plutôt de la sphère carcérale. Toutefois, la faiblesse physique des personnes accueillies fait perdre au cours des années à ces structures leur vocation de correction et de réintégration. Fin XIXe , les établissements de VillersCotterêts et Nanterre deviennent des maisons de retraite pour « vieillards indigents ». Si petit à petit les standards des hospices de l’assistance publique s’appliquent, un encadrement rigoureux hérité du dépôt demeure, et un mélange de populations de tous âges est opéré. À partir des années 1970-80, des politiques d’humanisation des hospices se mettent en place, bien que l’hébergement semicollectif perdure jusqu’au début du XXIe siècle, et le public accueilli se limite à d’anciens sans-abri de plus de 60 ans. Depuis les années 1990 ces institutions ont vu leurs activités de soin gérontologique davantage affirmées et contrôlées par les modes de financement des EHPAD. |
Note de contenu : |
Cet article fait partie du dossier "Précarité des personnes âgées" |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=88065 |
| ![Une histoire de l’accueil des personnes âgées sans-abri par la municipalité parisienne vignette](./getimage.php?url_image=http%3A%2F%2Fimages-eu.amazon.com%2Fimages%2FP%2F%21%21isbn%21%21.08.MZZZZZZZ.jpg¬icecode=&vigurl=http%3A%2F%2Fwww.revuedegeriatrie.fr%2Fimages%2F2010_04.png) |
Exemplaires (1)
|
Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Armoires à volets | Document exclu du prêt - à consulter sur place Exclu du prêt |