Titre : |
La France de l'intégration : sociologie de la nation en 1990 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Dominique Schnapper (1934-....), Auteur |
Editeur : |
[Paris] : Gallimard |
Année de publication : |
1991 |
Collection : |
Bibliothèque des sciences humaines, ISSN 0768-0570 |
Importance : |
374 p. |
Format : |
23 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-072174-0 |
Prix : |
150 F |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
SOCIOLOGIE FRANCE IMMIGRE INTEGRATION Intégration sociale -- France Acculturation -- France -- Histoire Emigration et immigration -- aspect social -- France Social integration -- France Acculturation -- France Assimilation (sociologie) |
Index. décimale : |
316.347.3 Relations interraciales. Racisme et discrimination raciale |
Résumé : |
On parle aujourd'hui de l'intégration des immigrés comme s'il s'agissait d'une nouveauté menaçante pour l'intégrité nationale. Ce n'en est une que dans la mesure où la France, vieille terre d'immigration qui s'ignore, a entretenu sa cécité sur les apports étrangers de sa population jusque dans ses observatoires scientifiques.
La spécificité de l'immigration récente et des problèmes qu'elle pose appelle une double réflexion sociologique : sur le procès de la modernisation depuis les Trente Glorieuses d'une part, sur la formation et l'évolution de l'idéologie nationale depuis le XIXe siècle d'autre part.
Tant que la France se donnait pour ambition explicite d'«assimiler» tout immigré, ni la réalité sociale ni la politique des gouvernements n'étaient différentes. Aujourd'hui encore comme il y a un siècle, du temps de Renan, la nation à la française ne se définit que comme une machine à intégrer des populations diverses autour d'un projet politique commun. L'intégration reste à la fois un fait, une valeur et une nécessité.
C'est la modernité qui, en privilégiant l'activité économique et le modèle marchand des relations sociales, est venue menacer la réalité et la tradition nationales, tout particulièrement en France. Si les démocraties modernes perdent tout principe religieux, dynastique et même national, n'est-ce pas le lien social qui risque de s'affaiblir jusqu'à se dissoudre ? |
Permalink : |
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La France de l'intégration : sociologie de la nation en 1990 [texte imprimé] / Dominique Schnapper (1934-....), Auteur . - [Paris] : Gallimard, 1991 . - 374 p. ; 23 cm. - ( Bibliothèque des sciences humaines, ISSN 0768-0570) . ISBN : 978-2-07-072174-0 : 150 F Langues : Français ( fre)
Mots-clés : |
SOCIOLOGIE FRANCE IMMIGRE INTEGRATION Intégration sociale -- France Acculturation -- France -- Histoire Emigration et immigration -- aspect social -- France Social integration -- France Acculturation -- France Assimilation (sociologie) |
Index. décimale : |
316.347.3 Relations interraciales. Racisme et discrimination raciale |
Résumé : |
On parle aujourd'hui de l'intégration des immigrés comme s'il s'agissait d'une nouveauté menaçante pour l'intégrité nationale. Ce n'en est une que dans la mesure où la France, vieille terre d'immigration qui s'ignore, a entretenu sa cécité sur les apports étrangers de sa population jusque dans ses observatoires scientifiques.
La spécificité de l'immigration récente et des problèmes qu'elle pose appelle une double réflexion sociologique : sur le procès de la modernisation depuis les Trente Glorieuses d'une part, sur la formation et l'évolution de l'idéologie nationale depuis le XIXe siècle d'autre part.
Tant que la France se donnait pour ambition explicite d'«assimiler» tout immigré, ni la réalité sociale ni la politique des gouvernements n'étaient différentes. Aujourd'hui encore comme il y a un siècle, du temps de Renan, la nation à la française ne se définit que comme une machine à intégrer des populations diverses autour d'un projet politique commun. L'intégration reste à la fois un fait, une valeur et une nécessité.
C'est la modernité qui, en privilégiant l'activité économique et le modèle marchand des relations sociales, est venue menacer la réalité et la tradition nationales, tout particulièrement en France. Si les démocraties modernes perdent tout principe religieux, dynastique et même national, n'est-ce pas le lien social qui risque de s'affaiblir jusqu'à se dissoudre ? |
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