[article]
| Titre : |
L'impressionnisme, un label qui fait recette |
| Type de document : |
texte imprimé |
| Auteurs : |
Pierre-Jean Foulon |
| Année de publication : |
2009 |
| Article en page(s) : |
p. 22-24 |
| Langues : |
Français (fre) |
| Résumé : |
Il n'est pas facile de faire vivre un musée. Y amener le public est une tâche ardue, délicate. Surtout lorsqu'on gère des collections réputées difficiles comme des objets de préhistoire, des peintures abstraites, des livres d'artistes, des instruments de musique ou des appareils scientifiques... Bref, des domaines de l'art et du savoir requérant patience et apprentissage de la part des visiteurs, finesse et imagination de la part des conservateurs et scénographes. Pressé de toutes parts, on est dès lors très vite tenté, lorsqu'on est en charge d'un musée, de se tourner vers ce qui, contre vents et marées, s'inscrit au sein même d'un phénomène de mode, sacrifiant ainsi à ce qu'il convient d'appeler du beau nom de marketing. En ces temps où l'audimat semble dominer une bonne part de la programmation culturelle, il est clair que le choix d'expositions à succès est essentiel. Ainsi, dans ce monde marchand qui nous submerge, l'impressionnisme apparaît-il aux yeux de bien des conservateurs et curateurs d'espaces de beaux-arts comme une bouée de sauvetage infaillible ou une « griffe» commerciale à laquelle aucun public ne résiste. |
| Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=124309 |
in L'invitation au musée > 22 (1er / 2e trimestre 2009) . - p. 22-24
[article] L'impressionnisme, un label qui fait recette [texte imprimé] / Pierre-Jean Foulon . - 2009 . - p. 22-24. Langues : Français ( fre) in L'invitation au musée > 22 (1er / 2e trimestre 2009) . - p. 22-24
| Résumé : |
Il n'est pas facile de faire vivre un musée. Y amener le public est une tâche ardue, délicate. Surtout lorsqu'on gère des collections réputées difficiles comme des objets de préhistoire, des peintures abstraites, des livres d'artistes, des instruments de musique ou des appareils scientifiques... Bref, des domaines de l'art et du savoir requérant patience et apprentissage de la part des visiteurs, finesse et imagination de la part des conservateurs et scénographes. Pressé de toutes parts, on est dès lors très vite tenté, lorsqu'on est en charge d'un musée, de se tourner vers ce qui, contre vents et marées, s'inscrit au sein même d'un phénomène de mode, sacrifiant ainsi à ce qu'il convient d'appeler du beau nom de marketing. En ces temps où l'audimat semble dominer une bonne part de la programmation culturelle, il est clair que le choix d'expositions à succès est essentiel. Ainsi, dans ce monde marchand qui nous submerge, l'impressionnisme apparaît-il aux yeux de bien des conservateurs et curateurs d'espaces de beaux-arts comme une bouée de sauvetage infaillible ou une « griffe» commerciale à laquelle aucun public ne résiste. |
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