Centre de Documentation Campus Montignies
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[article]
Titre : |
La spectrométrie de masse à haute résolution : un outil pour le dépistage des nouveaux produits de synthèse |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Romain Magny ; Arnaud Divol ; Carla Fournié ; et al. |
Année de publication : |
2025 |
Article en page(s) : |
p.57-63 |
Note générale : |
Doi : 10.1016/S1773-035X(25)00020-6 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
dépistage toxicologique nouvelle drogue de synthèse réseau moléculaire spectrométrie de masse à haute résolution |
Résumé : |
Les nouveaux produits de synthèse (NPS pour New Psychoactive Substances) désignent des molécules analogues de substances psychoactives connues qui visent à reproduire les effets des substances dont elles dérivent. Ces composés sont inclus dans des familles variées comme les cannabinoïdes de synthèse, les cathinones, les benzodiazépines, les arylcyclohexylamines et les opioïdes. Pour maintenir leur activité biologique, le pharmacophore doit être conservé, mais des modifications structurales sont régulièrement appliquées aux fonctions chimiques non impliquées dans l'activité, compliquant ainsi leur identification en laboratoire. Les NPS sont donc un problème de santé public croissant avec des défis cliniques et analytiques. En laboratoire d'analyse médicale, les méthodes de dépistage rapide, comme les tests immunochimiques, s'avèrent insuffisantes pour un diagnostic fiable. Des méthodes spécifiques par spectrométrie de masse à haute résolution sont généralement nécessaires mais nécessitent un retraitement de données conséquent. Néanmoins, le développement de stratégies analytiques adéquates, pouvant être basées sur les réseaux moléculaires, permet désormais de faciliter et de fiabiliser le diagnostic d'exposition à des molécules appartenant à la famille des NPS dans un contexte clinique ou médico-légal. |
Note de contenu : |
Issu du dossier scientifique : Nouvelles avancée de la spectrométrie de masse |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=122778 |
in RFL : Revue Francophone des Laboratoires > 570 (mars 2025) . - p.57-63
[article] La spectrométrie de masse à haute résolution : un outil pour le dépistage des nouveaux produits de synthèse [texte imprimé] / Romain Magny ; Arnaud Divol ; Carla Fournié ; et al. . - 2025 . - p.57-63. Doi : 10.1016/S1773-035X(25)00020-6 Langues : Français ( fre) in RFL : Revue Francophone des Laboratoires > 570 (mars 2025) . - p.57-63
Mots-clés : |
dépistage toxicologique nouvelle drogue de synthèse réseau moléculaire spectrométrie de masse à haute résolution |
Résumé : |
Les nouveaux produits de synthèse (NPS pour New Psychoactive Substances) désignent des molécules analogues de substances psychoactives connues qui visent à reproduire les effets des substances dont elles dérivent. Ces composés sont inclus dans des familles variées comme les cannabinoïdes de synthèse, les cathinones, les benzodiazépines, les arylcyclohexylamines et les opioïdes. Pour maintenir leur activité biologique, le pharmacophore doit être conservé, mais des modifications structurales sont régulièrement appliquées aux fonctions chimiques non impliquées dans l'activité, compliquant ainsi leur identification en laboratoire. Les NPS sont donc un problème de santé public croissant avec des défis cliniques et analytiques. En laboratoire d'analyse médicale, les méthodes de dépistage rapide, comme les tests immunochimiques, s'avèrent insuffisantes pour un diagnostic fiable. Des méthodes spécifiques par spectrométrie de masse à haute résolution sont généralement nécessaires mais nécessitent un retraitement de données conséquent. Néanmoins, le développement de stratégies analytiques adéquates, pouvant être basées sur les réseaux moléculaires, permet désormais de faciliter et de fiabiliser le diagnostic d'exposition à des molécules appartenant à la famille des NPS dans un contexte clinique ou médico-légal. |
Note de contenu : |
Issu du dossier scientifique : Nouvelles avancée de la spectrométrie de masse |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=122778 |
|
Réservation
Réserver ce document
Exemplaires (1)
|
Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Armoires à volets | Disponible Disponible |

[article]
Titre : |
Traitement de la maladie de Dravet et faux dépistage urinaire à l’ecstasy : une interférence méconnue |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Romain Magny ; Mathieu Le Seigle ; Chrystelle Oppon |
Année de publication : |
2024 |
Article en page(s) : |
p. 668-672 |
Note générale : |
DOI : 10.1684/abc.2024.1931 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
maladie de Dravet stiripentol ecstasy faux positif urines enfants |
Résumé : |
Le dépistage urinaire des drogues est réalisé sur de nombreuses plateformes d’analyses automatisées par méthodes immunoenzymatiques. Si ces méthodes sont rapides, elles manquent souvent de spécificité. Nous rapportons le cas d’une enfant de 5 ans, traitée pour la maladie de Dravet et hospitalisée pour crises cloniques. Durant son hospitalisation, 3 échantillons d’urines seront adressés au laboratoire de Toxicologie afin d’éliminer toute origine toxique à ces crises. Les deux premiers conduiront à un dépistage positif en ecstasy, négatifs pour les autres drogues. Pour le dernier échantillon, tous les dépistages seront négatifs. La présence d’ecstasy dans les 2 premiers échantillons n’a pas été confirmée par chromatographie gazeuse couplée à la spectrométrie de masse, qui a identifié du stiripentol dans les 3 urines. Le stiripentol est un antiépileptique qui possède un groupement 3,4 méthylènedioxy commun avec la MDMA. Nous avons déterminé que l’anticorps de la trousse croisait à 20 % avec le stiripentol et nous avons pu définir une concentration « cut-off en stiripentol » à 2 500 ng/mL. Nous avons contrôlé ce cut-off en dosant le stiripentol dans les 3 urines retrouvant des concentrations à 47 600 et 5 800 ng/mL, respectivement pour le premier et le second échantillon et à 1 900 ng/mL pour le dernier. Ces concentrations expliquent les faux positifs sur les deux premières urines, et le résultat négatif de la dernière. Ce travail souligne la nécessité de rester critique vis-à-vis des résultats des méthodes d’immuno-dépistage et de les confirmer par une méthode de référence. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=122791 |
in Annales de Biologie Clinique > Vol.82 N°6 (Novembre-décembre 2024) . - p. 668-672
[article] Traitement de la maladie de Dravet et faux dépistage urinaire à l’ecstasy : une interférence méconnue [texte imprimé] / Romain Magny ; Mathieu Le Seigle ; Chrystelle Oppon . - 2024 . - p. 668-672. DOI : 10.1684/abc.2024.1931 Langues : Français ( fre) in Annales de Biologie Clinique > Vol.82 N°6 (Novembre-décembre 2024) . - p. 668-672
Mots-clés : |
maladie de Dravet stiripentol ecstasy faux positif urines enfants |
Résumé : |
Le dépistage urinaire des drogues est réalisé sur de nombreuses plateformes d’analyses automatisées par méthodes immunoenzymatiques. Si ces méthodes sont rapides, elles manquent souvent de spécificité. Nous rapportons le cas d’une enfant de 5 ans, traitée pour la maladie de Dravet et hospitalisée pour crises cloniques. Durant son hospitalisation, 3 échantillons d’urines seront adressés au laboratoire de Toxicologie afin d’éliminer toute origine toxique à ces crises. Les deux premiers conduiront à un dépistage positif en ecstasy, négatifs pour les autres drogues. Pour le dernier échantillon, tous les dépistages seront négatifs. La présence d’ecstasy dans les 2 premiers échantillons n’a pas été confirmée par chromatographie gazeuse couplée à la spectrométrie de masse, qui a identifié du stiripentol dans les 3 urines. Le stiripentol est un antiépileptique qui possède un groupement 3,4 méthylènedioxy commun avec la MDMA. Nous avons déterminé que l’anticorps de la trousse croisait à 20 % avec le stiripentol et nous avons pu définir une concentration « cut-off en stiripentol » à 2 500 ng/mL. Nous avons contrôlé ce cut-off en dosant le stiripentol dans les 3 urines retrouvant des concentrations à 47 600 et 5 800 ng/mL, respectivement pour le premier et le second échantillon et à 1 900 ng/mL pour le dernier. Ces concentrations expliquent les faux positifs sur les deux premières urines, et le résultat négatif de la dernière. Ce travail souligne la nécessité de rester critique vis-à-vis des résultats des méthodes d’immuno-dépistage et de les confirmer par une méthode de référence. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=122791 |
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Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Armoires à volets | Disponible Disponible |