[article]
Titre : |
L'Evidence-Based Practice, l'administration, le professionnel et l'individualisation du soin |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jérémy Rollin |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
p.33-39 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
evidence based practice |
Résumé : |
L’Evidence-Based Practice (EBP) est arrivée comme une vague inarrêtable dans nos pratiques professionnelles. Chaque praticien devant se ranger à celle-ci et respecter avec diligence « les données de la science », sans quoi il sera taxé de charlatan ou autre suppôt des « fake med ». Cette vague, si elle est salutaire par la soif de recherche et d’évaluation des techniques qu’elle occasionne, ne doit pas, à mon sens, devenir hégémonique, notamment de par sa grande propension actuelle, à ne voir que par le biais des expériences cliniques.
D’autres pratiques scientifiques existent, notamment en sciences humaines et sociales qui peuvent nuancer les recommandations EBP ou tout au moins rappeler instamment que l’Homme n’est pas le caillou du géologue, la drosophile du zoologiste ou le plan de maïs du botaniste de laboratoire, surtout s’il s’agit d’animaux utopiques [1], crées pour améliorer la reproductibilité expérimentale. L’Homme est, pour tout dire, aléatoire, et toutes les recherches qui le touchent, imparfaites. Les données récoltées par les protocoles de recherche clinique sont donc instructives mais jamais infaillibles, et cette faillibilité doit rappeler au praticien que ces données ne sont que des informations, à toujours mettre en balance avec l’Individu qu’il soigne. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=82273 |
in Kinésithérapie scientifique > 612 (Septembre 2019) . - p.33-39
[article] L'Evidence-Based Practice, l'administration, le professionnel et l'individualisation du soin [texte imprimé] / Jérémy Rollin . - 2019 . - p.33-39. Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie scientifique > 612 (Septembre 2019) . - p.33-39
Mots-clés : |
evidence based practice |
Résumé : |
L’Evidence-Based Practice (EBP) est arrivée comme une vague inarrêtable dans nos pratiques professionnelles. Chaque praticien devant se ranger à celle-ci et respecter avec diligence « les données de la science », sans quoi il sera taxé de charlatan ou autre suppôt des « fake med ». Cette vague, si elle est salutaire par la soif de recherche et d’évaluation des techniques qu’elle occasionne, ne doit pas, à mon sens, devenir hégémonique, notamment de par sa grande propension actuelle, à ne voir que par le biais des expériences cliniques.
D’autres pratiques scientifiques existent, notamment en sciences humaines et sociales qui peuvent nuancer les recommandations EBP ou tout au moins rappeler instamment que l’Homme n’est pas le caillou du géologue, la drosophile du zoologiste ou le plan de maïs du botaniste de laboratoire, surtout s’il s’agit d’animaux utopiques [1], crées pour améliorer la reproductibilité expérimentale. L’Homme est, pour tout dire, aléatoire, et toutes les recherches qui le touchent, imparfaites. Les données récoltées par les protocoles de recherche clinique sont donc instructives mais jamais infaillibles, et cette faillibilité doit rappeler au praticien que ces données ne sont que des informations, à toujours mettre en balance avec l’Individu qu’il soigne. |
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