[article]
Titre : |
L'échographie musculo-squelettique du membre inférieur : Sémiologie et applications échographiques de la tendinopathie d'Achille |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Marion Lemarinel ; Anthony Demont |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
p. 37-43 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Tendinopathie / échographie Tendon calcanéen |
Résumé : |
La tendinopathie d’Achille (TA) est une affection musculo-squelettique relativement fréquente liée à une utilisation excessive et répétée chez des personnes actives et le plus souvent pratiquant un sport, mais est également retrouvée chez des personnes sédentaires. Les troubles tendineux représentent 30 à 50 % de toutes les blessures liées au sport et plus précisément, la TA représenterait entre 8 et 15 % de toutes les blessures chez les coureurs récréatifs, avec une incidence cumulée de 24 % chez les athlètes. Le plus souvent, la tendinopathie se développe dans le contexte d’une surcharge mécanique. On remarque en effet qu’avec l'augmentation de la pratique d’activités sportives, dans la population en général, le nombre de blessures dues à la surutilisation a augmenté. Malgré cette prévalence élevée, il existe toujours un manque de connaissances sur l'étiologie et la pathogenèse de ces lésions. Le risque de développer une tendinopathie d'Achille dans le milieu/corps du tendon est multifactoriel et serait lié à une interaction de facteurs intrinsèques et extrinsèques menant à une surcharge tendineuse. La terminologie utilisée pour décrire les troubles chroniques des tendons a changé au cours des dernières années. Pendant longtemps, cette pathologie a été appelée « tendinite », désignant une inflammation du tendon comme facteur causal de la symptomatologie tendineuse. Plusieurs chercheurs ont proposé de changer ce terme car il n'y avait aucun signe d'inflammation dans les tendons douloureux chroniques. Le terme « tendinopathie » a été préféré pour définir un syndrome clinique comprenant une douleur, une tuméfaction, une capacité fonctionnelle réduite et des changements intratendineux à l'imagerie.
De nos jours, c’est le terme couramment utilisé pour les troubles du tendon d'Achille. Des études histopathologiques ont montré que la tendinopathie est souvent caractérisée par une dégénérescence du tissu tendineux, également appelée « tendinose ».
L'échographie est couramment utilisée pour visualiser la morphologie et l’architecture interne des tendons, pour y détecter d’éventuelles anomalies et pour préciser le siège et l’étendue de ces anormalités.
Dans la littérature, Cook et Purdam [4] ont proposé un modèle décrivant 3 stades d’atteinte du tendon :
– la tendinopathie réactionnelle ;
– le tendon remanié ;
– la tendinopathie dégénérative.
Il est primordial de déterminer le niveau d’atteinte du tendon via l’examen clinique et l’imagerie pour la mise en place du traitement le plus adapté au patient. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=82272 |
in Kinésithérapie scientifique > 611 (Juillet 2019) . - p. 37-43
[article] L'échographie musculo-squelettique du membre inférieur : Sémiologie et applications échographiques de la tendinopathie d'Achille [texte imprimé] / Marion Lemarinel ; Anthony Demont . - 2019 . - p. 37-43. Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie scientifique > 611 (Juillet 2019) . - p. 37-43
Mots-clés : |
Tendinopathie / échographie Tendon calcanéen |
Résumé : |
La tendinopathie d’Achille (TA) est une affection musculo-squelettique relativement fréquente liée à une utilisation excessive et répétée chez des personnes actives et le plus souvent pratiquant un sport, mais est également retrouvée chez des personnes sédentaires. Les troubles tendineux représentent 30 à 50 % de toutes les blessures liées au sport et plus précisément, la TA représenterait entre 8 et 15 % de toutes les blessures chez les coureurs récréatifs, avec une incidence cumulée de 24 % chez les athlètes. Le plus souvent, la tendinopathie se développe dans le contexte d’une surcharge mécanique. On remarque en effet qu’avec l'augmentation de la pratique d’activités sportives, dans la population en général, le nombre de blessures dues à la surutilisation a augmenté. Malgré cette prévalence élevée, il existe toujours un manque de connaissances sur l'étiologie et la pathogenèse de ces lésions. Le risque de développer une tendinopathie d'Achille dans le milieu/corps du tendon est multifactoriel et serait lié à une interaction de facteurs intrinsèques et extrinsèques menant à une surcharge tendineuse. La terminologie utilisée pour décrire les troubles chroniques des tendons a changé au cours des dernières années. Pendant longtemps, cette pathologie a été appelée « tendinite », désignant une inflammation du tendon comme facteur causal de la symptomatologie tendineuse. Plusieurs chercheurs ont proposé de changer ce terme car il n'y avait aucun signe d'inflammation dans les tendons douloureux chroniques. Le terme « tendinopathie » a été préféré pour définir un syndrome clinique comprenant une douleur, une tuméfaction, une capacité fonctionnelle réduite et des changements intratendineux à l'imagerie.
De nos jours, c’est le terme couramment utilisé pour les troubles du tendon d'Achille. Des études histopathologiques ont montré que la tendinopathie est souvent caractérisée par une dégénérescence du tissu tendineux, également appelée « tendinose ».
L'échographie est couramment utilisée pour visualiser la morphologie et l’architecture interne des tendons, pour y détecter d’éventuelles anomalies et pour préciser le siège et l’étendue de ces anormalités.
Dans la littérature, Cook et Purdam [4] ont proposé un modèle décrivant 3 stades d’atteinte du tendon :
– la tendinopathie réactionnelle ;
– le tendon remanié ;
– la tendinopathie dégénérative.
Il est primordial de déterminer le niveau d’atteinte du tendon via l’examen clinique et l’imagerie pour la mise en place du traitement le plus adapté au patient. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=82272 |
|  |