[article]
Titre : |
Effets de l'adjonction de la cryothérapie à un programme de rééducation conventionnel : Pré-étude comparative sur la sensation de fatigue, les capacités locomotrices et la qualité de vie des patients atteints de sclérose en plaques |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Stéphy Disasi ; Aurore Trebuchet ; Aude Quesnot |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
p. 5-17 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Sclérose en plaques Qualité de vie |
Résumé : |
60 à 80 % des patients atteints de sclérose en plaques (SEP), présentent une aggravation transitoire de leurs signes cliniques lorsque leur température corporelle est augmentée d’au minimum 0,5 degré. C’est ce que l’on appelle le signe d’Uhthoff [1-11].
Décrit pour la première fois en 1890, ce dernier s’explique par l’apparition d’un bloc de conduction nerveuse précoce. En effet, habituellement la vitesse de conduction d’une fibre augmente avec la température jusqu’à atteindre un seuil critique qui interrompt le flux nerveux. Cette interruption se produirait donc beaucoup plus tôt sur des fibres démyélinisées [1, 3, 4, 6, 8, 12].
À ce jour, l’exercice physique aérobie est le traitement non pharmacologique de choix pour lutter contre la fatigue et les limitations liées à la pathologie [1, 5, 13-16]. Après avoir été longtemps interdit chez les patients atteints de SEP, il représente aujourd’hui le gold standard dans la prise en charge rééducative de cette population. Néanmoins, il peut également être à l’origine d’une augmentation de la température corporelle et, dans ce cas, minimiser les bénéfices attendus.C’est la raison pour laquelle il est intéressant d’utiliser un traitement par cryothérapie, le but étant d’abaisser la température du corps [1-6, 8, 10-12, 17]. Le refroidissement pouvant se produire avant l’exposition à la source de chaleur ; dans ce cas, il s’agit de « precooling », ou pendant : il se nomme alors « cooling » |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=82261 |
in Kinésithérapie scientifique > 612 (Septembre 2019) . - p. 5-17
[article] Effets de l'adjonction de la cryothérapie à un programme de rééducation conventionnel : Pré-étude comparative sur la sensation de fatigue, les capacités locomotrices et la qualité de vie des patients atteints de sclérose en plaques [texte imprimé] / Stéphy Disasi ; Aurore Trebuchet ; Aude Quesnot . - 2019 . - p. 5-17. Langues : Français ( fre) in Kinésithérapie scientifique > 612 (Septembre 2019) . - p. 5-17
Mots-clés : |
Sclérose en plaques Qualité de vie |
Résumé : |
60 à 80 % des patients atteints de sclérose en plaques (SEP), présentent une aggravation transitoire de leurs signes cliniques lorsque leur température corporelle est augmentée d’au minimum 0,5 degré. C’est ce que l’on appelle le signe d’Uhthoff [1-11].
Décrit pour la première fois en 1890, ce dernier s’explique par l’apparition d’un bloc de conduction nerveuse précoce. En effet, habituellement la vitesse de conduction d’une fibre augmente avec la température jusqu’à atteindre un seuil critique qui interrompt le flux nerveux. Cette interruption se produirait donc beaucoup plus tôt sur des fibres démyélinisées [1, 3, 4, 6, 8, 12].
À ce jour, l’exercice physique aérobie est le traitement non pharmacologique de choix pour lutter contre la fatigue et les limitations liées à la pathologie [1, 5, 13-16]. Après avoir été longtemps interdit chez les patients atteints de SEP, il représente aujourd’hui le gold standard dans la prise en charge rééducative de cette population. Néanmoins, il peut également être à l’origine d’une augmentation de la température corporelle et, dans ce cas, minimiser les bénéfices attendus.C’est la raison pour laquelle il est intéressant d’utiliser un traitement par cryothérapie, le but étant d’abaisser la température du corps [1-6, 8, 10-12, 17]. Le refroidissement pouvant se produire avant l’exposition à la source de chaleur ; dans ce cas, il s’agit de « precooling », ou pendant : il se nomme alors « cooling » |
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