[article] 
inEmpan > 115 (septembre 2019) . - p. 15-20

Titre :	Trop de droit tue-t-il le droit ?
Titre original :	Contraintes
Type de document :	texte imprimé
Auteurs :	Jean Bernard Paturet
Année de publication :	2019
Article en page(s) :	p. 15-20
Note générale :	Face à la sauvagerie et à la violence, obsédées par les prévarications de la malignité des hommes et confrontées à la férocité de l’injustice, les sociétés humaines ont d’abord fait appel aux dieux pour réguler leurs rapports, garantir punitions et châtiments, protéger les victimes et limiter la cruauté de l’exploitation de l’homme par l’homme. À cet égard, la Grèce antique avait construit une première représentation de la Justice : la Vengeance. Les Érinyes en étaient les figures terrifiantes. Elles symbolisaient le châtiment qui consistait à rendre folles leurs victimes qu’elles persécutaient sans fin. Les Érinyes étaient considérées comme les gardiennes de l’ordre cosmique face au Chaos et de l’ordre civil opposé aux forces dérégulatrices et à l’anarchie. Le coupable, frappé d’ostracisme, erre de ville en ville tel Œdipe, jusqu’à ce qu’il puisse se purifier et trouver le repos. Par euphémisme, on nommait les Érinyes, Euménides, les « bienveillantes », pour tenter d’attirer leurs bonnes grâces.
Langues :	Français (fre)
Permalink :	./index.php?lvl=notice_display&id=80981

[article] Trop de droit tue-t-il le droit ? = Contraintes [texte imprimé] / Jean Bernard Paturet . - 2019 . - p. 15-20.
Face à la sauvagerie et à la violence, obsédées par les prévarications de la malignité des hommes et confrontées à la férocité de l’injustice, les sociétés humaines ont d’abord fait appel aux dieux pour réguler leurs rapports, garantir punitions et châtiments, protéger les victimes et limiter la cruauté de l’exploitation de l’homme par l’homme. À cet égard, la Grèce antique avait construit une première représentation de la Justice : la Vengeance. Les Érinyes en étaient les figures terrifiantes. Elles symbolisaient le châtiment qui consistait à rendre folles leurs victimes qu’elles persécutaient sans fin. Les Érinyes étaient considérées comme les gardiennes de l’ordre cosmique face au Chaos et de l’ordre civil opposé aux forces dérégulatrices et à l’anarchie. Le coupable, frappé d’ostracisme, erre de ville en ville tel Œdipe, jusqu’à ce qu’il puisse se purifier et trouver le repos. Par euphémisme, on nommait les Érinyes, Euménides, les « bienveillantes », pour tenter d’attirer leurs bonnes grâces.
Langues : Français (fre)
in Empan > 115 (septembre 2019) . - p. 15-20

Permalink :

./index.php?lvl=notice_display&id=80981