[article]
Titre : |
Mineurs et migrations |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Perrine Cheval, Personne interviewée ; Olivier Peyroux, Intervieweur |
Année de publication : |
2019 |
Article en page(s) : |
p. 24-32 |
Note générale : |
Issu du dossier : Phénomènes migratoires et enfance |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
enfance migrations MENA |
Résumé : |
Les Cahiers dynamiques (LCD) : On dit d’eux qu’ils n’ont pas les mêmes parcours, pas les mêmes trajectoires migratoires. Ils constituent un ensemble hétérogène de personnes venant de situations très diverses. Pourtant de manière homogène, on les nomme « mna » pour mineurs non accompagnés. Quelle est selon vous l’entrée la plus pertinente pour aborder ce sujet ?
Olivier Peyroux (O.P.) : Pour éviter trop de représentations, il faut privilégier une approche historique des choses. Ce qui est compliqué avec les mna, c’est qu’il y a toute une littérature sur les typologies. On essaie à chaque fois de les mettre dans des cases et on n’y arrive pas tellement parce que leurs profils sont très divers. Pour vous donner un exemple de cet écart, on a pu avoir à un moment une « filière » chinoise, c’est-à‑dire des familles de classe moyenne qui envoyaient leurs enfants faire des études en France, et à côté de cela, on avait des mineurs venant d’Afghanistan qui fuyaient une situation d’insécurité. Pour tenter de résoudre cette équation, il faut d’après moi avoir une approche par groupes, on pourrait presque dire par régions, mais ce n’est jamais très simple. Si on parle, par exemple, des mineurs afghans, algériens, marocains ; suivant leurs régions d’origine on a des profils assez différents. Et ces régions donnent des indicateurs sur les risques auxquels sont confrontés ces enfants. Parce que c’est bien ce qui nous intéresse. Bien sûr, il ne s’agit pas de généraliser, et de dire : « dans telle région, ils sont tous comme ça »… |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=78367 |
in Les Cahiers dynamiques > 74 (mars 2019) . - p. 24-32
[article] Mineurs et migrations [texte imprimé] / Perrine Cheval, Personne interviewée ; Olivier Peyroux, Intervieweur . - 2019 . - p. 24-32. Issu du dossier : Phénomènes migratoires et enfance Langues : Français ( fre) in Les Cahiers dynamiques > 74 (mars 2019) . - p. 24-32
Mots-clés : |
enfance migrations MENA |
Résumé : |
Les Cahiers dynamiques (LCD) : On dit d’eux qu’ils n’ont pas les mêmes parcours, pas les mêmes trajectoires migratoires. Ils constituent un ensemble hétérogène de personnes venant de situations très diverses. Pourtant de manière homogène, on les nomme « mna » pour mineurs non accompagnés. Quelle est selon vous l’entrée la plus pertinente pour aborder ce sujet ?
Olivier Peyroux (O.P.) : Pour éviter trop de représentations, il faut privilégier une approche historique des choses. Ce qui est compliqué avec les mna, c’est qu’il y a toute une littérature sur les typologies. On essaie à chaque fois de les mettre dans des cases et on n’y arrive pas tellement parce que leurs profils sont très divers. Pour vous donner un exemple de cet écart, on a pu avoir à un moment une « filière » chinoise, c’est-à‑dire des familles de classe moyenne qui envoyaient leurs enfants faire des études en France, et à côté de cela, on avait des mineurs venant d’Afghanistan qui fuyaient une situation d’insécurité. Pour tenter de résoudre cette équation, il faut d’après moi avoir une approche par groupes, on pourrait presque dire par régions, mais ce n’est jamais très simple. Si on parle, par exemple, des mineurs afghans, algériens, marocains ; suivant leurs régions d’origine on a des profils assez différents. Et ces régions donnent des indicateurs sur les risques auxquels sont confrontés ces enfants. Parce que c’est bien ce qui nous intéresse. Bien sûr, il ne s’agit pas de généraliser, et de dire : « dans telle région, ils sont tous comme ça »… |
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