Centre de Documentation Campus Montignies
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[article]
Titre : |
La rage animale : risques autochtones et d’importation, mesures à prendre |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Nadia Haddad ; Hervé Bourhy |
Année de publication : |
2015 |
Article en page(s) : |
p. 35-49 |
Langues : |
Français (fre) |
Mots-clés : |
Rage chien : RABV EBLV variant desmodin vaccination lutte sanitaire introduction illégale zoonose négligée |
Résumé : |
La rage est une zoonose majeure et toujours mortelle à de très rares exceptions près. Le nombre de décès par an estimé par l’Organisation mondiale de la Santé est d’environ 60 000. Au sein du genre Lyssavirus, l’espèce rage (RABV) est en cause dans la quasi-totalité des cas, avec dans plus de 98% des cas le chien comme source de contamination pour l’homme et les autres espèces de mammifères. Ces décès surviennent pour la plupart dans les pays en développement. Dans de nombreux pays développés dont la France, la rage du chien a été éliminée depuis près d’un siècle, grâce à la combinaison de méthodes vaccinales et sanitaires. Ceci explique pourquoi aucun cas de rage humaine autochtone n’a été observé en France métropolitaine depuis 1924. Cependant, un cas de rage humaine est survenu en Guyane en 2008 du fait de la circulation du variant desmodin de RABV parmi les populations de chauves-souris vampires. Certains carnivores sauvages peuvent aussi jouer le rôle de réservoirs de variants de RABV qui leur sont adaptés. C’est ainsi que la France a été infectée par un variant vulpin de 1968 à 1998 avant d’en être débarrassée grâce à la mise en place de la vaccination orale des renards. Aujourd’hui, les seuls cas de rage animale à virus RABV auxquels la France est confrontée en France métropolitaine sont associés à des carnivores domestiques en incubation de rage lors de leur entrée en France dans des conditions non réglementaires. Parmi les autres espèces de Lyssavirus identifiées à ce jour, six sont actuellement reconnues zoonotiques. Elles ont pour la plupart des chiroptères de l’Ancien Monde comme réservoirs. En France, le virus de chauves-souris européennes EBLV-1 circule notamment parmi les sérotines et deux cas félins ont été décrits à ce jour. Une grande vigilance s’impose donc vis-à-vis du risque rabique sous toutes ses formes, et cette situation nécessite d’amplifier la lutte contre cette zoonose négligée dans les pays où la rage reste enzootique. |
Permalink : |
./index.php?lvl=notice_display&id=76842 |
in RFL : Revue Francophone des Laboratoires > 472 (Mai 2015) . - p. 35-49
[article] La rage animale : risques autochtones et d’importation, mesures à prendre [texte imprimé] / Nadia Haddad ; Hervé Bourhy . - 2015 . - p. 35-49. Langues : Français ( fre) in RFL : Revue Francophone des Laboratoires > 472 (Mai 2015) . - p. 35-49
Mots-clés : |
Rage chien : RABV EBLV variant desmodin vaccination lutte sanitaire introduction illégale zoonose négligée |
Résumé : |
La rage est une zoonose majeure et toujours mortelle à de très rares exceptions près. Le nombre de décès par an estimé par l’Organisation mondiale de la Santé est d’environ 60 000. Au sein du genre Lyssavirus, l’espèce rage (RABV) est en cause dans la quasi-totalité des cas, avec dans plus de 98% des cas le chien comme source de contamination pour l’homme et les autres espèces de mammifères. Ces décès surviennent pour la plupart dans les pays en développement. Dans de nombreux pays développés dont la France, la rage du chien a été éliminée depuis près d’un siècle, grâce à la combinaison de méthodes vaccinales et sanitaires. Ceci explique pourquoi aucun cas de rage humaine autochtone n’a été observé en France métropolitaine depuis 1924. Cependant, un cas de rage humaine est survenu en Guyane en 2008 du fait de la circulation du variant desmodin de RABV parmi les populations de chauves-souris vampires. Certains carnivores sauvages peuvent aussi jouer le rôle de réservoirs de variants de RABV qui leur sont adaptés. C’est ainsi que la France a été infectée par un variant vulpin de 1968 à 1998 avant d’en être débarrassée grâce à la mise en place de la vaccination orale des renards. Aujourd’hui, les seuls cas de rage animale à virus RABV auxquels la France est confrontée en France métropolitaine sont associés à des carnivores domestiques en incubation de rage lors de leur entrée en France dans des conditions non réglementaires. Parmi les autres espèces de Lyssavirus identifiées à ce jour, six sont actuellement reconnues zoonotiques. Elles ont pour la plupart des chiroptères de l’Ancien Monde comme réservoirs. En France, le virus de chauves-souris européennes EBLV-1 circule notamment parmi les sérotines et deux cas félins ont été décrits à ce jour. Une grande vigilance s’impose donc vis-à-vis du risque rabique sous toutes ses formes, et cette situation nécessite d’amplifier la lutte contre cette zoonose négligée dans les pays où la rage reste enzootique. |
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