Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur Elisa Dziezuk |
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Éducation aux nuerosciences de la douleur : présentation de la métaphore du journalisme / Thomas Osinski in Kinésithérapie scientifique, 658 (novembre 2023)
[article]
Titre : Éducation aux nuerosciences de la douleur : présentation de la métaphore du journalisme Type de document : texte imprimé Auteurs : Thomas Osinski ; Elisa Dziezuk Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 15-21 Langues : Français (fre) Mots-clés : Douleurs Résumé : La douleur est définie par l’Association internationale d’étude de la douleur (IASP) comme une « expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée ou ressemblant à celle associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle. » [1]. D’après l’INSERM en 2021, près de 30 % de la population adulte française souffre de douleurs chroniques.
L’étiologie des douleurs musculo-squelettiques est complexe, ce qui peut rendre difficile l’identification d’un mécanisme à cibler d’un point de vue thérapeutique. Les pensées sont un des nombreux facteurs de risque de chronicisation de la douleur. En effet, il a été mis en évidence que les personnes avec un catastrophisme élevé face à la douleur ont plus de risque de développer des douleurs intenses et chroniques.
Afin d’aider les personnes souffrant de douleurs musculo-squelettiques chroniques, une nouvelle approche éducative s’est développée au début des années 2000 : l’éducation aux neuro-sciences de la douleur (PNE - Pain Neuroscience Education). Cette approche a pour objectif principal de changer l'idée que la douleur reflète un dommage/maladie pour celle que la douleur représente un marqueur du besoin perçu de protéger une partie du corps [5]. Les idées clés de cette option thérapeutique comprennent la différenciation entre nociception et douleur, l’existence d’influences fortes du contexte dans lequel la douleur va être vécue et l’expérience de la personne sur son vécu douloureux.
La PNE peut avoir un impact positif sur les facteurs biopsychosociaux (BPS) dans de nombreuses pathologies musculo-squelettiques, ces derniers pouvant influencer la chronicisation de la douleur et la peur du mouvement [6]. Afin de mettre en place une telle éducation, il a été proposé d’utiliser des métaphores pour faire comprendre aux patients les concepts fondamentaux de l’apparition de la sensation douloureuse.
L’intérêt de la métaphore est de faciliter la vulgarisation de phénomènes complexes pouvant nécessiter des connaissances préalables afin de pleinement les appréhender. En passant par des images et des situations détournées, il est possible de transmettre aux patients des idées clés plus facilement mobilisables afin de conduire à des changements de comportements fonctionnels et cognitifs. Actuellement, il est possible de trouver dans la littérature plusieurs métaphores qui décrivent séparément des parties spécifiques des mécanismes neuroscientifiques de la perception douloureuse. À notre connaissance, il n’existe pas de modèle uniforme permettant, au travers d’une unique métaphore, d’explorer largement les différents mécanismes de la douleur.Afin de pallier ce manque, nous avons travaillé à l’élaboration d’une métaphore unique de PNE, la métaphore du journalisme, que nous avons développée et testée dans différents contextes au travers de différentes situations. L’objectif de cet article est de présenter le cadre de cette métaphore afin de faciliter son utilisation par les praticiens en exposant des résultats d’expérimentations conduites dans le cadre de travaux d’initiation à la recherche de plusieurs étudiantsPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114164
in Kinésithérapie scientifique > 658 (novembre 2023) . - p. 15-21[article] Éducation aux nuerosciences de la douleur : présentation de la métaphore du journalisme [texte imprimé] / Thomas Osinski ; Elisa Dziezuk . - 2023 . - p. 15-21.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie scientifique > 658 (novembre 2023) . - p. 15-21
Mots-clés : Douleurs Résumé : La douleur est définie par l’Association internationale d’étude de la douleur (IASP) comme une « expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée ou ressemblant à celle associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle. » [1]. D’après l’INSERM en 2021, près de 30 % de la population adulte française souffre de douleurs chroniques.
L’étiologie des douleurs musculo-squelettiques est complexe, ce qui peut rendre difficile l’identification d’un mécanisme à cibler d’un point de vue thérapeutique. Les pensées sont un des nombreux facteurs de risque de chronicisation de la douleur. En effet, il a été mis en évidence que les personnes avec un catastrophisme élevé face à la douleur ont plus de risque de développer des douleurs intenses et chroniques.
Afin d’aider les personnes souffrant de douleurs musculo-squelettiques chroniques, une nouvelle approche éducative s’est développée au début des années 2000 : l’éducation aux neuro-sciences de la douleur (PNE - Pain Neuroscience Education). Cette approche a pour objectif principal de changer l'idée que la douleur reflète un dommage/maladie pour celle que la douleur représente un marqueur du besoin perçu de protéger une partie du corps [5]. Les idées clés de cette option thérapeutique comprennent la différenciation entre nociception et douleur, l’existence d’influences fortes du contexte dans lequel la douleur va être vécue et l’expérience de la personne sur son vécu douloureux.
La PNE peut avoir un impact positif sur les facteurs biopsychosociaux (BPS) dans de nombreuses pathologies musculo-squelettiques, ces derniers pouvant influencer la chronicisation de la douleur et la peur du mouvement [6]. Afin de mettre en place une telle éducation, il a été proposé d’utiliser des métaphores pour faire comprendre aux patients les concepts fondamentaux de l’apparition de la sensation douloureuse.
L’intérêt de la métaphore est de faciliter la vulgarisation de phénomènes complexes pouvant nécessiter des connaissances préalables afin de pleinement les appréhender. En passant par des images et des situations détournées, il est possible de transmettre aux patients des idées clés plus facilement mobilisables afin de conduire à des changements de comportements fonctionnels et cognitifs. Actuellement, il est possible de trouver dans la littérature plusieurs métaphores qui décrivent séparément des parties spécifiques des mécanismes neuroscientifiques de la perception douloureuse. À notre connaissance, il n’existe pas de modèle uniforme permettant, au travers d’une unique métaphore, d’explorer largement les différents mécanismes de la douleur.Afin de pallier ce manque, nous avons travaillé à l’élaboration d’une métaphore unique de PNE, la métaphore du journalisme, que nous avons développée et testée dans différents contextes au travers de différentes situations. L’objectif de cet article est de présenter le cadre de cette métaphore afin de faciliter son utilisation par les praticiens en exposant des résultats d’expérimentations conduites dans le cadre de travaux d’initiation à la recherche de plusieurs étudiantsPermalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=114164 Exemplaires (1)
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