L’hormone anti-mullërienne pour le diagnostic du syndrome des ovaires polykystiques / Khansa Chaabouni in Annales de Biologie Clinique, Vol.81 N°4 (juillet 2023)

Public ISBD [article]  inAnnales de Biologie Clinique > Vol.81 N°4 (juillet 2023) . - p. 410-416 Titre : L’hormone anti-mullërienne pour le diagnostic du syndrome des ovaires polykystiques Type de document : texte imprimé Auteurs : Khansa Chaabouni ; Rihab Makhlouf ; Fatma Khanfir ; CHema Mezghani ; Aida Elleuch ; Houda Ben Ayed ; Mohamed Abid Année de publication : 2023 Article en page(s) : p. 410-416 Note générale : https://doi.org/10.1684/abc.2023.1830 Langues : Français (fre) Mots-clés : syndrome des ovaires polykystiques  hormone anti-müllérienne  seuil  diagnostic Résumé : Introduction : Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est le trouble endocrinien le plus fréquent des femmes en âge de procréer. L’hormone anti-müllérienne (AMH) a été proposée comme un test utile pour identifier les femmes atteintes du SOPK. L’objectif était de déterminer une valeur seuil d’AMH pour le diagnostic du SOPK. Méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale sur deux ans, incluant des femmes en âge de procréer, atteintes du SOPK selon les critères de Rotterdam 2003. Le groupe témoin de femmes en bonne santé était apparié selon l’âge. Le dosage de l’AMH a été réalisé à l’aide d’un immunodosage par électrochimiluminescence. Les niveaux d’AMH ont été comparés et évalués avec l’analyse de la courbe ROC (receiver operating characteristic). Résultats : Au total, 65 femmes atteintes du SOPK et 65 témoins ont été incluses. L’indice de masse corporelle n’était pas statistiquement different entre les deux groupes. Le taux d’AMH étaient significativement plus élevé chez les femmes atteintes du SOPK (p = < 0,001). Les concentrations d’AMH entre les phénotypes du SOPK n’étaient pas statistiquement différentes. Un seuil de 25,1 pmol/L (3,5 ng/mL) pourrait discriminer les femmes SOPK des témoins avec une sensibilité de 74 % et une spécificité de 72,3 %. L’aire sous la courbe était de 0,811 (IC à 9 % : 0,73 à 0,88). Conclusions : Notre étude suggère que l’AMH a un bon potentiel diagnostique en complément des critères de Rotterdam pour le diagnostic du SOPK chez les femmes en âge de procréer d’origine tunisienne. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113999 [article] L’hormone anti-mullërienne pour le diagnostic du syndrome des ovaires polykystiques [texte imprimé] / Khansa Chaabouni ; Rihab Makhlouf ; Fatma Khanfir ; CHema Mezghani ; Aida Elleuch ; Houda Ben Ayed ; Mohamed Abid . - 2023 . - p. 410-416. https://doi.org/10.1684/abc.2023.1830 Langues : Français (fre) in Annales de Biologie Clinique > Vol.81 N°4 (juillet 2023) . - p. 410-416 Mots-clés : syndrome des ovaires polykystiques  hormone anti-müllérienne  seuil  diagnostic Résumé : Introduction : Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est le trouble endocrinien le plus fréquent des femmes en âge de procréer. L’hormone anti-müllérienne (AMH) a été proposée comme un test utile pour identifier les femmes atteintes du SOPK. L’objectif était de déterminer une valeur seuil d’AMH pour le diagnostic du SOPK. Méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale sur deux ans, incluant des femmes en âge de procréer, atteintes du SOPK selon les critères de Rotterdam 2003. Le groupe témoin de femmes en bonne santé était apparié selon l’âge. Le dosage de l’AMH a été réalisé à l’aide d’un immunodosage par électrochimiluminescence. Les niveaux d’AMH ont été comparés et évalués avec l’analyse de la courbe ROC (receiver operating characteristic). Résultats : Au total, 65 femmes atteintes du SOPK et 65 témoins ont été incluses. L’indice de masse corporelle n’était pas statistiquement different entre les deux groupes. Le taux d’AMH étaient significativement plus élevé chez les femmes atteintes du SOPK (p = < 0,001). Les concentrations d’AMH entre les phénotypes du SOPK n’étaient pas statistiquement différentes. Un seuil de 25,1 pmol/L (3,5 ng/mL) pourrait discriminer les femmes SOPK des témoins avec une sensibilité de 74 % et une spécificité de 72,3 %. L’aire sous la courbe était de 0,811 (IC à 9 % : 0,73 à 0,88). Conclusions : Notre étude suggère que l’AMH a un bon potentiel diagnostique en complément des critères de Rotterdam pour le diagnostic du SOPK chez les femmes en âge de procréer d’origine tunisienne. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=113999

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