Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
Bienvenue sur le catalogue du centre de documentation du campus de Montignies.
Philosophie magazine . 50Paru le : 01/06/2011 |
Exemplaires (1)
Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité |
---|---|---|---|---|
Revue | Revue | Centre de Documentation HELHa Campus Montignies | Réserve | Consultable sur demande auprès des documentalistes Exclu du prêt |
Dépouillements
Ajouter le résultat dans votre panierEmil Cioran in Philosophie magazine, 50 ([01/06/2011])
[article]
Titre : Emil Cioran : l'esthète du néant Type de document : texte imprimé Année de publication : 2011 Article en page(s) : p. 68-79 + livret (16 p.) Langues : Français (fre) Mots-clés : Cioran, emil (1911-1995) 321.6"1933/1945" Nazisme 14 Nihilisme Résumé : Le grand auteur : Emil Cioran
Des Carpates roumaines, où il est né il y a cent ans, à Paris, où il a élu domicile, son itinéraire est marqué par l’exode géographique et intellectuel. Insomniaque et pessimiste forcené, Cioran traverse le XXe siècle en nihiliste passé maître dans l’art du sarcasme. Il est l’homme d’une métamorphose radicale : aimanté par le nationalisme dans sa jeunesse, il délaisse la politique pour s’inscrire dans la grande tradition des moralistes à la française. Mais il faut revenir sur cette tentation du fascisme, en proposant un document inédit et exceptionnel : les extraits de deux lettres écrites à Carl Schmitt, le juriste officiel du IIIe Reich. Comme le souligne Pierre Pachet, les vertiges idéologiques de Cioran entrent en résonance avec les thèmes fondateurs de son œuvre. Quoi qu’il en soit, il emprunte après guerre, comme le montre Frédéric Schiffter, la voie d’un scepticisme intégral qui taille à la serpe tous les idéaux. Sous le sceau du désespoir, cette entreprise de démolition se teinte d’un humour jubilatoire, en témoigne son essai De l’inconvénient d’être né. Concevant l’existence comme un fardeau, Cioran souhaitait que son œuvre terminât « plutôt dans l’égout que sur un piédestal ». Pas sûr qu’il apprécie, depuis sa tombe, la célébration du centenaire de sa naissance…
Note de contenu : Articles :
* Emil Cioran. L’esthète du néant Par Aurélien Peigné
« Il est incroyable que la perspective d’avoir un biographe n’ait fait renoncer personne à avoir une vie. » Sentence pour le moins expéditive. Et voici bien, justement, l’un de ces jugements définitifs et péremptoires que Cioran savait lancer à la face du monde. Impitoyables et tranchantes, ses saillies mêlent à un véritable cynisme de combat les marques d’un pessimisme forcené et celles d’un scepticisme souvent épique. Malgré la perspective de trouver un jour des biographes, Cioran ne renonça pas « à avoir une vie ». Bien au contraire. La sienne, lieu d’une radicale métamorphose, le mena des regrettables égarements politiques du nationalisme roumain à la spectaculaire reconversion en moraliste à la française.
* Non, ils ne regrettent rien Par Martin Duru
Était-il vraiment revenu des emportements de sa jeunesse fasciste, le Cioran de l’après-guerre ? Ces deux lettres, que nous publions en exclusivité, prouvent qu’en 1950, il n’hésitait pas à déclarer son admiration au philosophe Carl Schmitt, qui fut le juriste officiel du parti nazi.
* Pierre Pachet. « La vraie question, c’est celle du lien entre nihilisme et fascisme » Par Martin Legros
Comment comprendre que certains intellectuels des années 1930 aient pu se laisser séduire par la promesse fasciste d’un homme nouveau ? En revenant sur l’itinéraire très singulier de Cioran, Pierre Pachet esquisse une réponse à l’une des questions centrales du XXe siècle.
* Exercices de négation Par Frédéric Schiffter
Le scepticisme maladif du misanthrope roumain, né de ses nuits sans sommeil, lui a fait ébranler toutes les convictions… même les siennes. Avec un désespoir jubilatoire, il met l’homme face au miroir de son néant.
Insomnie / Devenir / Dieu / Suicide / Nihilisme / Bouddhisme / Humanité / Style / Politique
+ livret n°50, De l'incovénient d'être né : extrait, préface de Fernando Savater, 16 p.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101666
in Philosophie magazine > 50 [01/06/2011] . - p. 68-79 + livret (16 p.)[article] Emil Cioran : l'esthète du néant [texte imprimé] . - 2011 . - p. 68-79 + livret (16 p.).
Langues : Français (fre)
in Philosophie magazine > 50 [01/06/2011] . - p. 68-79 + livret (16 p.)
Mots-clés : Cioran, emil (1911-1995) 321.6"1933/1945" Nazisme 14 Nihilisme Résumé : Le grand auteur : Emil Cioran
Des Carpates roumaines, où il est né il y a cent ans, à Paris, où il a élu domicile, son itinéraire est marqué par l’exode géographique et intellectuel. Insomniaque et pessimiste forcené, Cioran traverse le XXe siècle en nihiliste passé maître dans l’art du sarcasme. Il est l’homme d’une métamorphose radicale : aimanté par le nationalisme dans sa jeunesse, il délaisse la politique pour s’inscrire dans la grande tradition des moralistes à la française. Mais il faut revenir sur cette tentation du fascisme, en proposant un document inédit et exceptionnel : les extraits de deux lettres écrites à Carl Schmitt, le juriste officiel du IIIe Reich. Comme le souligne Pierre Pachet, les vertiges idéologiques de Cioran entrent en résonance avec les thèmes fondateurs de son œuvre. Quoi qu’il en soit, il emprunte après guerre, comme le montre Frédéric Schiffter, la voie d’un scepticisme intégral qui taille à la serpe tous les idéaux. Sous le sceau du désespoir, cette entreprise de démolition se teinte d’un humour jubilatoire, en témoigne son essai De l’inconvénient d’être né. Concevant l’existence comme un fardeau, Cioran souhaitait que son œuvre terminât « plutôt dans l’égout que sur un piédestal ». Pas sûr qu’il apprécie, depuis sa tombe, la célébration du centenaire de sa naissance…
Note de contenu : Articles :
* Emil Cioran. L’esthète du néant Par Aurélien Peigné
« Il est incroyable que la perspective d’avoir un biographe n’ait fait renoncer personne à avoir une vie. » Sentence pour le moins expéditive. Et voici bien, justement, l’un de ces jugements définitifs et péremptoires que Cioran savait lancer à la face du monde. Impitoyables et tranchantes, ses saillies mêlent à un véritable cynisme de combat les marques d’un pessimisme forcené et celles d’un scepticisme souvent épique. Malgré la perspective de trouver un jour des biographes, Cioran ne renonça pas « à avoir une vie ». Bien au contraire. La sienne, lieu d’une radicale métamorphose, le mena des regrettables égarements politiques du nationalisme roumain à la spectaculaire reconversion en moraliste à la française.
* Non, ils ne regrettent rien Par Martin Duru
Était-il vraiment revenu des emportements de sa jeunesse fasciste, le Cioran de l’après-guerre ? Ces deux lettres, que nous publions en exclusivité, prouvent qu’en 1950, il n’hésitait pas à déclarer son admiration au philosophe Carl Schmitt, qui fut le juriste officiel du parti nazi.
* Pierre Pachet. « La vraie question, c’est celle du lien entre nihilisme et fascisme » Par Martin Legros
Comment comprendre que certains intellectuels des années 1930 aient pu se laisser séduire par la promesse fasciste d’un homme nouveau ? En revenant sur l’itinéraire très singulier de Cioran, Pierre Pachet esquisse une réponse à l’une des questions centrales du XXe siècle.
* Exercices de négation Par Frédéric Schiffter
Le scepticisme maladif du misanthrope roumain, né de ses nuits sans sommeil, lui a fait ébranler toutes les convictions… même les siennes. Avec un désespoir jubilatoire, il met l’homme face au miroir de son néant.
Insomnie / Devenir / Dieu / Suicide / Nihilisme / Bouddhisme / Humanité / Style / Politique
+ livret n°50, De l'incovénient d'être né : extrait, préface de Fernando Savater, 16 p.
Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=101666 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Réserve Consultable sur demande auprès des documentalistes
Exclu du prêt