Centre de Documentation Campus Montignies
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Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
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Auteur Romain Pinchon |
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Intérêt du renforcement des muscles intrinsèques du pied dans la rééducation des patients qui présentent une instabilité chronique de cheville / Thomas Blaise in Kinésithérapie, la revue, 252 (décembre 2022)
[article]
Titre : Intérêt du renforcement des muscles intrinsèques du pied dans la rééducation des patients qui présentent une instabilité chronique de cheville Type de document : texte imprimé Auteurs : Thomas Blaise ; Thibault Desjardins ; Romain Pinchon Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 35-37 Langues : Français (fre) Mots-clés : gainage Instabilité articulaire Cheville renforcement musculaire Résumé : Introduction
L’entorse latérale de cheville est l’une des blessures musculosquelettiques les plus courantes [1, 2] ; 20 à 40 % d’entre elles évoluent en instabilité chronique de cheville (ICC) [3, 4].
Par ailleurs, les muscles intrinsèques du pied jouent un rôle majeur dans le gainage du pied (intégration des différents systèmes actifs, passifs et neuronaux du pied dans le contrôle dynamique du pied et de la cheville pendant l’activité) [5]. Des signes d’altération du fonctionnement de ces muscles ont été trouvés chez les patients qui présentent une instabilité chronique. L’épaisseur de ces muscles, mesurée par l’aire transversale, est moindre chez les patients qui présentent une ICC que chez les patients sains [6]. L’épaisseur d’un muscle est fortement corrélée à sa force [7]. Or, la force en flexion de l’hallux et des orteils est plus faible chez les patients qui présentent une ICC [8]. Il est donc fortement probable que la force des muscles intrinsèques du pied soit diminuée chez les patients qui présentent une ICC. De plus, une altération du contrôle moteur et de la synergie entre muscles intrinsèques et extrinsèques du pied a été relevée dans cette population [9]. Leur rôle dans le gainage du pied – et donc dans la stabilisation de la cheville – et l’altération de leur fonctionnement chez les patients instables chroniques en font, en théorie, des cibles privilégiées de la rééducation. Plusieurs avis d’experts ont été publiés à ce sujet, promouvant les bénéfices théoriques que pourraient constituer l’intégration de ce type de renforcement dans la rééducation des patients qui présentent une ICC [10, 11]. L’objectif de ce travail était de réaliser un état des lieux de la littérature qui porte sur l’intérêt du renforcement des muscles intrinsèques du pied dans la rééducation des patients qui présentent une ICC et des pratiques des kinésithérapeutes quant à ce type de rééducation.
Méthode
Une revue de la littérature a été réalisée en août 2020 afin de dresser un état des connaissances scientifiques à ce sujet. Ont été inclus dans l’analyse les essais cliniques randomisés contrôlés qui évaluaient l’effet d’un renforcement des muscles intrinsèques du pied sur la stabilité de la cheville ainsi que la sévérité de l’instabilité de cheville. La stabilité de la cheville a été évaluée à l’aide du Star Excursion Balance Test (SEBT), test validé pour évaluer le contrôle postural dynamique chez les patients instables chroniques [12]. La sévérité de l’instabilité de la cheville a été évaluée à l’aide du Cumberland Ankle Instability Tool (CAIT), échelle dont la sensibilité a été évaluée à 83 % et la spécificité à 75 % [13]. La recherche a été effectuée dans quatre bases de données : PubMed , Cochrane, PEDro et Google Scholar . Les critères de sélections ont été basés sur la définition de l’instabilité chronique de cheville tels que définis par l’International Ankle Consortium [14]. La construction de la méthode de recherche s’est largement appuyée sur le guide de méthodologie de revues systématiques réalisé par le réseau Cochrane.En parallèle à cela, une enquête a été réalisée auprès des kinésithérapeutes qui exercent en France afin de déterminer leurs habitudes de pratiques et leurs connaissances sur le sujet. Le choix s’est porté sur un questionnaire puisque le but de l’enquête était de collecter un grand nombre de données pour espérer obtenir une représentativité satisfaisante de l’échantillon. L’enquête visait également à déterminer si des caractéristiques des personnes interrogées (expérience, mode d’exercice, formation, etc.) influençaient leur utilisation de cette technique.
L’enquête a été diffusée sur les réseaux sociaux, au sein d’établissements hospitaliers et de centres de rééducations. Des tests statistiques inférentiels (Chi2 d’association, Fisher) ont été utilisés pour déterminer les éventuelles associations entre les variables relatives à l’utilisation du renforcement des muscles intrinsèques du pied par les kinésithérapeutes dans ce type de rééducation. Pour ces tests, le seuil de significativité a été fixé à 0,05. Ils ont été réalisés à l’aide du logiciel Jamovi ®.
Cette double approche méthodologique avait pour but de confronter deux aspects de l’Evidence Based Practice (EBP) ou pratique basée sur les preuves la recherche et l’expérience clinique.
Résultats
Trois essais ont été inclus dans la revue de littérature [16, 17, 18]. Une trentaine de patients étaient inclus dans chacun des essais. Le score au CAIT a présenté une amélioration statistiquement significative dans le groupe qui effectuait le renforcement musculaire des muscles intrinsèques du pied par le short foot exercise 1 dans l’essai de Chung, Lee et Lee (p=0,001) ainsi que dans l’essai de Lee, Cho et Lee (p<0,05).
Le score au SEBT a présenté une amélioration statistiquement significative dans le groupe interventionnel de l’essai de Lee et Choi (p=0,001).
Quatre-vingt-deux kinésithérapeutes ont répondu au questionnaire de l’enquête. La plupart d’entre eux (74 %) ont mentionné utiliser cette technique. Les personnes qui avaient consulté la littérature à ce sujet utilisaient plus la technique. L’institut de formation initiale influençait aussi l’utilisation de la technique par les praticiens.
Discussion
L’objectif de cette recherche était d’établir un état des connaissances scientifiques sur l’intérêt du renforcement des muscles intrinsèques du pied dans la rééducation des patients qui présentent une ICC, ainsi que de dresser un état des lieux des pratiques et des connaissances des kinésithérapeutes concernant ce type de rééducation.La revue de littérature montre que, malgré des résultats unanimement encourageants, la recherche à ce sujet est encore assez pauvre. Il n’est donc pas possible d’émettre des conclusions valides pour la pratique clinique. La faible quantité d’essais réalisés et le nombre de patients trop peu élevé qui y ont été inclus ne permet pas de généraliser les résultats. De plus, les effets des interventions ne sont mesurés qu’à court terme, juste après la fin du programme d’intervention. Pour évaluer réellement l’intérêt de ce type de renforcement, il aurait fallu évaluer l’impact du programme à long terme (six à douze mois après la fin de l’intervention).L’analyse du questionnaire montre que la plupart des kinésithérapeutes (74 %) utilisent cette technique dans leurs rééducations. L’institut de formation où les répondants ont effectué leur formation initiale et le fait qu’ils consultent ou non la littérature influencent significativement leur utilisation de la technique. Cela montre que les kinésithérapeutes modifient leur pratique suite à la consultation de la littérature, et ce malgré l’existence d’un faible niveau de preuve !Il faut néanmoins tenir compte du fait qu’un biais de sélection a abouti à la constitution d’un échantillon non représentatif, ce qui ne permet pas de généraliser les résultats à grande échelle. En effet, un échantillonnage par convenance a dû être utilisé (en majorité par le biais des réseaux sociaux). Les personnes qui ont répondu au questionnaire sont donc plus jeunes (et moins expérimentées) que la population qu’il était prévu d’étudier au départ, soit l’ensemble des kinésithérapeutes qui exercent en France.Il convient maintenant de réaliser des essais contrôlés randomisés qui incluent un plus grand nombre de patients et qui explorent les bénéfices à long terme de la technique. On pourrait imaginer un essai contrôlé randomisé où le groupe contrôle effectuerait une rééducation dite « classique », conforme aux principales recommandations de la littérature en termes de rééducation des ICC (renforcement musculaire, exercices proprioceptifs, travail fonctionnel, éducation du patient) [19], et où le groupe interventionnel effectuerait la même rééducation en y ajoutant des exercices ciblés pour les muscles intrinsèques du pied de type short foot exercise .
Conclusion
Il pourrait être tentant d’intégrer dès à présent le renforcement des muscles intrinsèques du pied dans les protocoles de rééducation puisque que les bénéfices théoriques ont été bien décrits et que les premiers résultats de la littérature paraissent encourageants. C’est d’ailleurs ce que bon nombre des répondants ont fait. Néanmoins, il convient de rester prudent car le niveau de preuve est pour l’instant trop faible, et d’attendre les résultats de nouveaux essais pour utiliser cette technique à plus grande échelle.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108359
in Kinésithérapie, la revue > 252 (décembre 2022) . - p. 35-37[article] Intérêt du renforcement des muscles intrinsèques du pied dans la rééducation des patients qui présentent une instabilité chronique de cheville [texte imprimé] / Thomas Blaise ; Thibault Desjardins ; Romain Pinchon . - 2022 . - p. 35-37.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 252 (décembre 2022) . - p. 35-37
Mots-clés : gainage Instabilité articulaire Cheville renforcement musculaire Résumé : Introduction
L’entorse latérale de cheville est l’une des blessures musculosquelettiques les plus courantes [1, 2] ; 20 à 40 % d’entre elles évoluent en instabilité chronique de cheville (ICC) [3, 4].
Par ailleurs, les muscles intrinsèques du pied jouent un rôle majeur dans le gainage du pied (intégration des différents systèmes actifs, passifs et neuronaux du pied dans le contrôle dynamique du pied et de la cheville pendant l’activité) [5]. Des signes d’altération du fonctionnement de ces muscles ont été trouvés chez les patients qui présentent une instabilité chronique. L’épaisseur de ces muscles, mesurée par l’aire transversale, est moindre chez les patients qui présentent une ICC que chez les patients sains [6]. L’épaisseur d’un muscle est fortement corrélée à sa force [7]. Or, la force en flexion de l’hallux et des orteils est plus faible chez les patients qui présentent une ICC [8]. Il est donc fortement probable que la force des muscles intrinsèques du pied soit diminuée chez les patients qui présentent une ICC. De plus, une altération du contrôle moteur et de la synergie entre muscles intrinsèques et extrinsèques du pied a été relevée dans cette population [9]. Leur rôle dans le gainage du pied – et donc dans la stabilisation de la cheville – et l’altération de leur fonctionnement chez les patients instables chroniques en font, en théorie, des cibles privilégiées de la rééducation. Plusieurs avis d’experts ont été publiés à ce sujet, promouvant les bénéfices théoriques que pourraient constituer l’intégration de ce type de renforcement dans la rééducation des patients qui présentent une ICC [10, 11]. L’objectif de ce travail était de réaliser un état des lieux de la littérature qui porte sur l’intérêt du renforcement des muscles intrinsèques du pied dans la rééducation des patients qui présentent une ICC et des pratiques des kinésithérapeutes quant à ce type de rééducation.
Méthode
Une revue de la littérature a été réalisée en août 2020 afin de dresser un état des connaissances scientifiques à ce sujet. Ont été inclus dans l’analyse les essais cliniques randomisés contrôlés qui évaluaient l’effet d’un renforcement des muscles intrinsèques du pied sur la stabilité de la cheville ainsi que la sévérité de l’instabilité de cheville. La stabilité de la cheville a été évaluée à l’aide du Star Excursion Balance Test (SEBT), test validé pour évaluer le contrôle postural dynamique chez les patients instables chroniques [12]. La sévérité de l’instabilité de la cheville a été évaluée à l’aide du Cumberland Ankle Instability Tool (CAIT), échelle dont la sensibilité a été évaluée à 83 % et la spécificité à 75 % [13]. La recherche a été effectuée dans quatre bases de données : PubMed , Cochrane, PEDro et Google Scholar . Les critères de sélections ont été basés sur la définition de l’instabilité chronique de cheville tels que définis par l’International Ankle Consortium [14]. La construction de la méthode de recherche s’est largement appuyée sur le guide de méthodologie de revues systématiques réalisé par le réseau Cochrane.En parallèle à cela, une enquête a été réalisée auprès des kinésithérapeutes qui exercent en France afin de déterminer leurs habitudes de pratiques et leurs connaissances sur le sujet. Le choix s’est porté sur un questionnaire puisque le but de l’enquête était de collecter un grand nombre de données pour espérer obtenir une représentativité satisfaisante de l’échantillon. L’enquête visait également à déterminer si des caractéristiques des personnes interrogées (expérience, mode d’exercice, formation, etc.) influençaient leur utilisation de cette technique.
L’enquête a été diffusée sur les réseaux sociaux, au sein d’établissements hospitaliers et de centres de rééducations. Des tests statistiques inférentiels (Chi2 d’association, Fisher) ont été utilisés pour déterminer les éventuelles associations entre les variables relatives à l’utilisation du renforcement des muscles intrinsèques du pied par les kinésithérapeutes dans ce type de rééducation. Pour ces tests, le seuil de significativité a été fixé à 0,05. Ils ont été réalisés à l’aide du logiciel Jamovi ®.
Cette double approche méthodologique avait pour but de confronter deux aspects de l’Evidence Based Practice (EBP) ou pratique basée sur les preuves la recherche et l’expérience clinique.
Résultats
Trois essais ont été inclus dans la revue de littérature [16, 17, 18]. Une trentaine de patients étaient inclus dans chacun des essais. Le score au CAIT a présenté une amélioration statistiquement significative dans le groupe qui effectuait le renforcement musculaire des muscles intrinsèques du pied par le short foot exercise 1 dans l’essai de Chung, Lee et Lee (p=0,001) ainsi que dans l’essai de Lee, Cho et Lee (p<0,05).
Le score au SEBT a présenté une amélioration statistiquement significative dans le groupe interventionnel de l’essai de Lee et Choi (p=0,001).
Quatre-vingt-deux kinésithérapeutes ont répondu au questionnaire de l’enquête. La plupart d’entre eux (74 %) ont mentionné utiliser cette technique. Les personnes qui avaient consulté la littérature à ce sujet utilisaient plus la technique. L’institut de formation initiale influençait aussi l’utilisation de la technique par les praticiens.
Discussion
L’objectif de cette recherche était d’établir un état des connaissances scientifiques sur l’intérêt du renforcement des muscles intrinsèques du pied dans la rééducation des patients qui présentent une ICC, ainsi que de dresser un état des lieux des pratiques et des connaissances des kinésithérapeutes concernant ce type de rééducation.La revue de littérature montre que, malgré des résultats unanimement encourageants, la recherche à ce sujet est encore assez pauvre. Il n’est donc pas possible d’émettre des conclusions valides pour la pratique clinique. La faible quantité d’essais réalisés et le nombre de patients trop peu élevé qui y ont été inclus ne permet pas de généraliser les résultats. De plus, les effets des interventions ne sont mesurés qu’à court terme, juste après la fin du programme d’intervention. Pour évaluer réellement l’intérêt de ce type de renforcement, il aurait fallu évaluer l’impact du programme à long terme (six à douze mois après la fin de l’intervention).L’analyse du questionnaire montre que la plupart des kinésithérapeutes (74 %) utilisent cette technique dans leurs rééducations. L’institut de formation où les répondants ont effectué leur formation initiale et le fait qu’ils consultent ou non la littérature influencent significativement leur utilisation de la technique. Cela montre que les kinésithérapeutes modifient leur pratique suite à la consultation de la littérature, et ce malgré l’existence d’un faible niveau de preuve !Il faut néanmoins tenir compte du fait qu’un biais de sélection a abouti à la constitution d’un échantillon non représentatif, ce qui ne permet pas de généraliser les résultats à grande échelle. En effet, un échantillonnage par convenance a dû être utilisé (en majorité par le biais des réseaux sociaux). Les personnes qui ont répondu au questionnaire sont donc plus jeunes (et moins expérimentées) que la population qu’il était prévu d’étudier au départ, soit l’ensemble des kinésithérapeutes qui exercent en France.Il convient maintenant de réaliser des essais contrôlés randomisés qui incluent un plus grand nombre de patients et qui explorent les bénéfices à long terme de la technique. On pourrait imaginer un essai contrôlé randomisé où le groupe contrôle effectuerait une rééducation dite « classique », conforme aux principales recommandations de la littérature en termes de rééducation des ICC (renforcement musculaire, exercices proprioceptifs, travail fonctionnel, éducation du patient) [19], et où le groupe interventionnel effectuerait la même rééducation en y ajoutant des exercices ciblés pour les muscles intrinsèques du pied de type short foot exercise .
Conclusion
Il pourrait être tentant d’intégrer dès à présent le renforcement des muscles intrinsèques du pied dans les protocoles de rééducation puisque que les bénéfices théoriques ont été bien décrits et que les premiers résultats de la littérature paraissent encourageants. C’est d’ailleurs ce que bon nombre des répondants ont fait. Néanmoins, il convient de rester prudent car le niveau de preuve est pour l’instant trop faible, et d’attendre les résultats de nouveaux essais pour utiliser cette technique à plus grande échelle.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=108359 Exemplaires (1)
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Exclu du prêtReprésentations sociales, douleur chronique et masso-kinésithérapie : quel impact ? / Mehdi Bourasset in Kinésithérapie, la revue, 272-273 (Septembtre 2024)
[article]
Titre : Représentations sociales, douleur chronique et masso-kinésithérapie : quel impact ? Type de document : texte imprimé Auteurs : Mehdi Bourasset ; Julien Patoux ; Karim Jamal ; Romain Pinchon Année de publication : 2024 Article en page(s) : p. 9-13 Note générale : https://doi : 10.1016/j.kine.2024.05.006 Langues : Français (fre) Mots-clés : Douleur chronique Évocation hiérarchisée Représentations sociales Résumé : Introduction
Les représentations sociales (RS) sont omniprésentes dans notre société actuelle, et celle sur la douleur n’y échappe pas. Elles impactent nos attitudes et comportements. Notre étude a pour but de comprendre comment les RS des MK sur les douleurs chroniques de leurs patients peuvent-elles impacter la rééducation ?
Méthode
Un questionnaire a été réalisé à destination des kinésithérapeutes, divisé en 3 parties : des renseignements, une évocation hiérarchisée et des questions sur la douleur chronique et sa prise en charge.
Résultats
Nos résultats montrent que les RS des MK sur la douleur chronique ont globalement une connotation négative. La majorité des MK pensent que le profil du patient, son environnement et le contexte psychosocial peuvent avoir une influence positive ou négative sur la rééducation.
Conclusion
La connotation négative de ces RS peut être un obstacle à la rééducation et à la relation thérapeutique. Des éléments positifs tels que l’éducation thérapeutique, la communication, l’empathie permettent d’optimiser la PEC. La formation initiale, la formation continue ainsi que la remise en question du praticien peuvent également être des solutions pour modifier ces RS.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118807
in Kinésithérapie, la revue > 272-273 (Septembtre 2024) . - p. 9-13[article] Représentations sociales, douleur chronique et masso-kinésithérapie : quel impact ? [texte imprimé] / Mehdi Bourasset ; Julien Patoux ; Karim Jamal ; Romain Pinchon . - 2024 . - p. 9-13.
https://doi : 10.1016/j.kine.2024.05.006
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 272-273 (Septembtre 2024) . - p. 9-13
Mots-clés : Douleur chronique Évocation hiérarchisée Représentations sociales Résumé : Introduction
Les représentations sociales (RS) sont omniprésentes dans notre société actuelle, et celle sur la douleur n’y échappe pas. Elles impactent nos attitudes et comportements. Notre étude a pour but de comprendre comment les RS des MK sur les douleurs chroniques de leurs patients peuvent-elles impacter la rééducation ?
Méthode
Un questionnaire a été réalisé à destination des kinésithérapeutes, divisé en 3 parties : des renseignements, une évocation hiérarchisée et des questions sur la douleur chronique et sa prise en charge.
Résultats
Nos résultats montrent que les RS des MK sur la douleur chronique ont globalement une connotation négative. La majorité des MK pensent que le profil du patient, son environnement et le contexte psychosocial peuvent avoir une influence positive ou négative sur la rééducation.
Conclusion
La connotation négative de ces RS peut être un obstacle à la rééducation et à la relation thérapeutique. Des éléments positifs tels que l’éducation thérapeutique, la communication, l’empathie permettent d’optimiser la PEC. La formation initiale, la formation continue ainsi que la remise en question du praticien peuvent également être des solutions pour modifier ces RS.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=118807 Exemplaires (1)
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