L'âge , une catégorie politique ?! Âgisme, générations instrumentalisées, idéologie du "bien vieillir" [Dossier] / Aurélien Berthier in Agir par la culture, 64 (Printemps 2021)  

Public ISBD [article]  inAgir par la culture > 64 (Printemps 2021) . - p. 7-30 Titre : L'âge , une catégorie politique ?! Âgisme, générations instrumentalisées, idéologie du "bien vieillir" [Dossier] Type de document : texte imprimé Auteurs : Aurélien Berthier, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Jean Cornil ; Barbara Mourin ; Jean-François Pontégnie ; Michel Huisman ; Juliette Rennes, Personne interviewée ; Hélène L'Heuillet, Personne interviewée ; Line Grenier, Personne interviewée Année de publication : 2021 Article en page(s) : p. 7-30 Langues : Français (fre) Mots-clés : Vieillissement  Vieillesse -- Aspect social  Personnes âgées -- Politique publique Résumé : "En quoi vieillir est une question sociale et politique ? En quoi la catégorie de l’âge et les constructions symboliques qui lui sont liées comme les générations peuvent structurer politiquement notre univers politique et social ? Des générations instrumentalisées à la transmission intergénérationnelle contrariée, le poids de l’histoire ou du politique pèse déjà très lourd. Mais comment l’âgisme, cette discrimination invisible faite d’interdits fondés sur l’âge, façonne-t-elle nos pratiques et représentations et s’agence avec d’autres dimensions comme le genre ou la classe sociale ? D’autant que l’expérience du vieillissement s’inscrit dans un néolibéralisme triomphant qui nous enjoint à refuser le fait de devenir vieux et vieille. De quoi est faite cette idéologie du « bien vieillir » suivant laquelle seul l’individu serait responsable de son vieillissement sur fond de désengagement structurel de l’État ? Autour de ces enjeux sociaux, politiques et culturels naissent des luttes anti-âgistes : des personnes âgées s’organisent pour cesser d’être parlées et devenir des sujets politiques à part entière. En espérant que futurs vieux et anciens jeunes arriveront aussi à se mobiliser ensemble pour faire reconnaitre que nos sociétés ont un problème avec la vieillesse." Note de contenu : Sommaire "Echapper plus longtemps à l'âgisme, un privilège de genre et de classe" (itw de J. Rennes) / Une jeunesse entre 3 jours et 33 ans ? (J. Cornil) / "On joue les générations les unes contre les autres" (H. L'Heuillet) / Impossible d'oublier, impossible de se souvenir : transmissions familiales empêchées (B. Mourin) / Pour une "conscience de génération" (J.-Fr. Pontégnie) / "Bien vieillir" : l'individu rendu responsable de sa longévité et de sa santé (L. Grenier) / Le guerre est déclarée, les vieux veulent réparation ! (M. Huisman) En ligne : https://www.agirparlaculture.be/wp-content/uploads/2021/03/apc_64_2021_web.pdf Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=106881 [article] L'âge , une catégorie politique ?! Âgisme, générations instrumentalisées, idéologie du "bien vieillir" [Dossier] [texte imprimé] / Aurélien Berthier, Directeur de publication, rédacteur en chef ; Jean Cornil ; Barbara Mourin ; Jean-François Pontégnie ; Michel Huisman ; Juliette Rennes, Personne interviewée ; Hélène L'Heuillet, Personne interviewée ; Line Grenier, Personne interviewée . - 2021 . - p. 7-30. Langues : Français (fre) in Agir par la culture > 64 (Printemps 2021) . - p. 7-30 Mots-clés : Vieillissement  Vieillesse -- Aspect social  Personnes âgées -- Politique publique Résumé : "En quoi vieillir est une question sociale et politique ? En quoi la catégorie de l’âge et les constructions symboliques qui lui sont liées comme les générations peuvent structurer politiquement notre univers politique et social ? Des générations instrumentalisées à la transmission intergénérationnelle contrariée, le poids de l’histoire ou du politique pèse déjà très lourd. Mais comment l’âgisme, cette discrimination invisible faite d’interdits fondés sur l’âge, façonne-t-elle nos pratiques et représentations et s’agence avec d’autres dimensions comme le genre ou la classe sociale ? D’autant que l’expérience du vieillissement s’inscrit dans un néolibéralisme triomphant qui nous enjoint à refuser le fait de devenir vieux et vieille. De quoi est faite cette idéologie du « bien vieillir » suivant laquelle seul l’individu serait responsable de son vieillissement sur fond de désengagement structurel de l’État ? Autour de ces enjeux sociaux, politiques et culturels naissent des luttes anti-âgistes : des personnes âgées s’organisent pour cesser d’être parlées et devenir des sujets politiques à part entière. En espérant que futurs vieux et anciens jeunes arriveront aussi à se mobiliser ensemble pour faire reconnaitre que nos sociétés ont un problème avec la vieillesse." Note de contenu : Sommaire "Echapper plus longtemps à l'âgisme, un privilège de genre et de classe" (itw de J. Rennes) / Une jeunesse entre 3 jours et 33 ans ? (J. Cornil) / "On joue les générations les unes contre les autres" (H. L'Heuillet) / Impossible d'oublier, impossible de se souvenir : transmissions familiales empêchées (B. Mourin) / Pour une "conscience de génération" (J.-Fr. Pontégnie) / "Bien vieillir" : l'individu rendu responsable de sa longévité et de sa santé (L. Grenier) / Le guerre est déclarée, les vieux veulent réparation ! (M. Huisman) En ligne : https://www.agirparlaculture.be/wp-content/uploads/2021/03/apc_64_2021_web.pdf Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=106881

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