Lola, les prémices d’une réparation : La permanence du lien / Géraldine Ostermann in Les Cahiers dynamiques, 80 (Novembre 2022)

Public ISBD [article]  inLes Cahiers dynamiques > 80 (Novembre 2022) . - p. 85-89 Titre : Lola, les prémices d’une réparation : La permanence du lien Type de document : texte imprimé Auteurs : Géraldine Ostermann Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 85-89 Note générale : Issu du dossier "Accompagner les victimes de traumatismes" Langues : Français (fre) Mots-clés : psychotrauma  Trauma  Reproduction intergénérationnelle  conduites à risque  Maltraitance des enfants -- thérapie  Toxicomanie -- Famille Résumé : Lola, 21 ans, est contrainte par ses formatrices à participer à notre rendez-vous (consultations jeunes consommateurs-cjc) dans les locaux de son centre de formation. Lola se présente mutique, fermée sur elle-même. Ses formatrices la définissent à sa place comme une jeune attachante, mais ayant des conduites à risque de mises en danger par le biais de consommations de substances psychoactives qui seraient dues à son passé très douloureux. Elle refuse de parler ; selon elle, elle n’a rien à dire. Le contexte du suivi est posé : Lola refusant de se rendre dans un lieu de soin, les entretiens peuvent se dérouler en dehors de la structure pour le moment. Le lieu de formation nous met à disposition une salle. L’obligation de soin n’est exigée ni pour elle ni pour nous. À tout moment, elle est libre d’arrêter si elle le souhaite. Les prochains entretiens se dérouleront par le biais d’échanges courts, mais dans des tentatives d’affrontement de la part de Lola, comme une mise à l’épreuve du cadre et de ce que l’on serait capable de tenir face à elle, souvent perçue comme ce monstre que tout le monde repousse par peur d’être contaminé par ses malheurs. Et puis un jour Lola craque, sa douleur s’exprime de façon trop forte, elle n’arrive plus à la contenir, une hospitalisation paraît nécessaire et Lola, qui s’y refusait jusque-là, ne sait plus quoi en dire. Nous prenons la décision de trancher pour elle, sa santé, sa sécurité et nous l’orientons vers un psychiatre pour une consultation à laquelle nous assistons avec elle, à sa demande… Note de contenu : Des conduites à risque transgénérationnelles L’hétéro-agressivité comme mode de communication Un être au monde qui se joue dans la survie : permanence et répétition du psychotrauma Panser, une prise en soin psychique Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=106505 [article] Lola, les prémices d’une réparation : La permanence du lien [texte imprimé] / Géraldine Ostermann . - 2022 . - p. 85-89. Issu du dossier "Accompagner les victimes de traumatismes" Langues : Français (fre) in Les Cahiers dynamiques > 80 (Novembre 2022) . - p. 85-89 Mots-clés : psychotrauma  Trauma  Reproduction intergénérationnelle  conduites à risque  Maltraitance des enfants -- thérapie  Toxicomanie -- Famille Résumé : Lola, 21 ans, est contrainte par ses formatrices à participer à notre rendez-vous (consultations jeunes consommateurs-cjc) dans les locaux de son centre de formation. Lola se présente mutique, fermée sur elle-même. Ses formatrices la définissent à sa place comme une jeune attachante, mais ayant des conduites à risque de mises en danger par le biais de consommations de substances psychoactives qui seraient dues à son passé très douloureux. Elle refuse de parler ; selon elle, elle n’a rien à dire. Le contexte du suivi est posé : Lola refusant de se rendre dans un lieu de soin, les entretiens peuvent se dérouler en dehors de la structure pour le moment. Le lieu de formation nous met à disposition une salle. L’obligation de soin n’est exigée ni pour elle ni pour nous. À tout moment, elle est libre d’arrêter si elle le souhaite. Les prochains entretiens se dérouleront par le biais d’échanges courts, mais dans des tentatives d’affrontement de la part de Lola, comme une mise à l’épreuve du cadre et de ce que l’on serait capable de tenir face à elle, souvent perçue comme ce monstre que tout le monde repousse par peur d’être contaminé par ses malheurs. Et puis un jour Lola craque, sa douleur s’exprime de façon trop forte, elle n’arrive plus à la contenir, une hospitalisation paraît nécessaire et Lola, qui s’y refusait jusque-là, ne sait plus quoi en dire. Nous prenons la décision de trancher pour elle, sa santé, sa sécurité et nous l’orientons vers un psychiatre pour une consultation à laquelle nous assistons avec elle, à sa demande… Note de contenu : Des conduites à risque transgénérationnelles L’hétéro-agressivité comme mode de communication Un être au monde qui se joue dans la survie : permanence et répétition du psychotrauma Panser, une prise en soin psychique Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=106505

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