Listéria / Noëlle Guillon in Pour la science, 535 (mai 2022)

Public ISBD [article]  inPour la science > 535 (mai 2022) . - p. 14 Titre : Listéria : l'origine des souches hypervirulentes Type de document : texte imprimé Auteurs : Noëlle Guillon Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 14 Langues : Français (fre) Mots-clés : Listeria  Cerveau  Barrière hémato-encéphalique  Virulence  Listeria monocytogene  Système immunitaire Résumé : Listeria monocytogenes est la bactérie responsable de la listériose, une infection d’origine alimentaire qui peut être grave et qui, dans certains cas de neurolistériose, atteint le cerveau. L’infection est alors fatale dans 30 % des cas. Comment expliquer que certaines souches soient ainsi hypervirulentes et quels sont les mécanismes qui favorisent leur passage à travers la barrière hématoencéphalique, une barrière physiologique réputée difficile à traverser et qui protège le cerveau ? L’équipe de Marc Lecuit, à l’institut Pasteur, à Paris, vient de montrer que ces souches hypervirulentes, grâce à l’expression accrue d’une protéine de surface, interfèrent avec la réponse immunitaire normalement mobilisée par l’organisme pour tuer les cellules infectées par les bactéries. Le pathogène augmente ainsi la durée de vie des cellules qu’il infecte et favorise une contamination du cerveau. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=103903 [article] Listéria : l'origine des souches hypervirulentes [texte imprimé] / Noëlle Guillon . - 2022 . - p. 14. Langues : Français (fre) in Pour la science > 535 (mai 2022) . - p. 14 Mots-clés : Listeria  Cerveau  Barrière hémato-encéphalique  Virulence  Listeria monocytogene  Système immunitaire Résumé : Listeria monocytogenes est la bactérie responsable de la listériose, une infection d’origine alimentaire qui peut être grave et qui, dans certains cas de neurolistériose, atteint le cerveau. L’infection est alors fatale dans 30 % des cas. Comment expliquer que certaines souches soient ainsi hypervirulentes et quels sont les mécanismes qui favorisent leur passage à travers la barrière hématoencéphalique, une barrière physiologique réputée difficile à traverser et qui protège le cerveau ? L’équipe de Marc Lecuit, à l’institut Pasteur, à Paris, vient de montrer que ces souches hypervirulentes, grâce à l’expression accrue d’une protéine de surface, interfèrent avec la réponse immunitaire normalement mobilisée par l’organisme pour tuer les cellules infectées par les bactéries. Le pathogène augmente ainsi la durée de vie des cellules qu’il infecte et favorise une contamination du cerveau. Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=103903

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