Centre de Documentation Campus Montignies
Horaires :
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
Lundi : 8h-18h30
Mardi : 8h-17h30
Mercredi 9h-16h30
Jeudi : 8h30-18h30
Vendredi : 8h30-12h30 et 13h-14h30
Votre centre de documentation sera exceptionnellement fermé de 12h30 à 13h ce lundi 18 novembre.
Egalement, il sera fermé de 12h30 à 13h30 ce mercredi 20 novembre.
Bienvenue sur le catalogue du centre de documentation du campus de Montignies.
Détail de l'auteur
Auteur Caroline Voiry |
Documents disponibles écrits par cet auteur
Ajouter le résultat dans votre panier Faire une suggestion Affiner la recherche
Douleur et sexualité : repenser la place des kinésithérapeutes / Marine Leveque in Kinésithérapie, la revue, 243 (mars 2022)
[article]
Titre : Douleur et sexualité : repenser la place des kinésithérapeutes Type de document : texte imprimé Auteurs : Marine Leveque ; Caroline Voiry Année de publication : 2022 Article en page(s) : p. 42-44 Langues : Français (fre) Mots-clés : Dyspareunie Douleur pelvienne Sexologie troubles de la sexualité Résumé : Dans notre société où la sexualité est encore un sujet tabou, les femmes atteintes de douleurs génitales qui apparaissent pendant ou à la suite d’un rapport sexuel peuvent rencontrer des difficultés pour trouver des soins adaptés. Ces douleurs, appelées dyspareunies, peuvent être d’origines multiples, selon le type et la localisation de la douleur : superficielle d’intromission, ou profonde [1]. On parle de causes organiques ou psychogènes mais, le plus souvent, la dyspareunie est dite mixte : une cause organique était à l’origine de la douleur initiale mais, en devenant chronique, la douleur a pris une dimension psychologique dans un contexte de stress, de perte d’estime de soi et de détérioration de la qualité de vie [2].
Leurs causes potentielles sont nombreuses mais, lorsqu’elles se chronicisent, les dyspareunies ont en commun des répercussions sur le tonus musculaire : une hypertonie s’installe en réponse aux douleurs ; elle est augmentée par l’appréhension et l’anticipation de la douleur, ce qui amplifie la sensibilisation. Cette hypertonie, notamment au niveau des muscles releveurs de l’anus, peut également diminuer l’afflux sanguin et empêcher la lubrification ainsi que l’engorgement nécessaires à un rapport sexuel agréable, ce qui contribue encore une fois à augmenter les douleurs [3].
Ces réactions sont accessibles à la kinésithérapie. Le kinésithérapeute a toute sa place dans un suivi multidisciplinaire des patientes atteintes de dyspareunie [4]. Les objectifs thérapeutiques de la kinésithérapie sont multiples : permettre une prise de conscience de la musculature, améliorer la proprioception, permettre une normalisation du tonus musculaire, augmenter l’élasticité des tissus vaginaux, désensibiliser les zones douloureuses, accompagner et former la patiente à son anatomie et à son fonctionnement sexuel, expliquer les douleurs et rassurer [5].
Les dyspareunies toucheraient 7,5 à 20 % des femmes sexuellement actives [6]. Pourtant, moins de la moitié d’entre elles consulterait pour ce problème. Beaucoup peinent à parler des difficultés liées à leur vie sexuelle, font face à l’errance diagnostique ou à des difficultés de suivi. Les douleurs sexuelles sont sous-évaluées en pratique clinique car elles sont peu recherchées par le personnel soignant « par manque de temps, défaut de formation sexologique et crainte de l’impasse thérapeutique ». Le but de ce travail était d’explorer les freins à une prise en soins des patientes atteintes de dyspareunie par le kinésithérapeute.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=102085
in Kinésithérapie, la revue > 243 (mars 2022) . - p. 42-44[article] Douleur et sexualité : repenser la place des kinésithérapeutes [texte imprimé] / Marine Leveque ; Caroline Voiry . - 2022 . - p. 42-44.
Langues : Français (fre)
in Kinésithérapie, la revue > 243 (mars 2022) . - p. 42-44
Mots-clés : Dyspareunie Douleur pelvienne Sexologie troubles de la sexualité Résumé : Dans notre société où la sexualité est encore un sujet tabou, les femmes atteintes de douleurs génitales qui apparaissent pendant ou à la suite d’un rapport sexuel peuvent rencontrer des difficultés pour trouver des soins adaptés. Ces douleurs, appelées dyspareunies, peuvent être d’origines multiples, selon le type et la localisation de la douleur : superficielle d’intromission, ou profonde [1]. On parle de causes organiques ou psychogènes mais, le plus souvent, la dyspareunie est dite mixte : une cause organique était à l’origine de la douleur initiale mais, en devenant chronique, la douleur a pris une dimension psychologique dans un contexte de stress, de perte d’estime de soi et de détérioration de la qualité de vie [2].
Leurs causes potentielles sont nombreuses mais, lorsqu’elles se chronicisent, les dyspareunies ont en commun des répercussions sur le tonus musculaire : une hypertonie s’installe en réponse aux douleurs ; elle est augmentée par l’appréhension et l’anticipation de la douleur, ce qui amplifie la sensibilisation. Cette hypertonie, notamment au niveau des muscles releveurs de l’anus, peut également diminuer l’afflux sanguin et empêcher la lubrification ainsi que l’engorgement nécessaires à un rapport sexuel agréable, ce qui contribue encore une fois à augmenter les douleurs [3].
Ces réactions sont accessibles à la kinésithérapie. Le kinésithérapeute a toute sa place dans un suivi multidisciplinaire des patientes atteintes de dyspareunie [4]. Les objectifs thérapeutiques de la kinésithérapie sont multiples : permettre une prise de conscience de la musculature, améliorer la proprioception, permettre une normalisation du tonus musculaire, augmenter l’élasticité des tissus vaginaux, désensibiliser les zones douloureuses, accompagner et former la patiente à son anatomie et à son fonctionnement sexuel, expliquer les douleurs et rassurer [5].
Les dyspareunies toucheraient 7,5 à 20 % des femmes sexuellement actives [6]. Pourtant, moins de la moitié d’entre elles consulterait pour ce problème. Beaucoup peinent à parler des difficultés liées à leur vie sexuelle, font face à l’errance diagnostique ou à des difficultés de suivi. Les douleurs sexuelles sont sous-évaluées en pratique clinique car elles sont peu recherchées par le personnel soignant « par manque de temps, défaut de formation sexologique et crainte de l’impasse thérapeutique ». Le but de ce travail était d’explorer les freins à une prise en soins des patientes atteintes de dyspareunie par le kinésithérapeute.Permalink : ./index.php?lvl=notice_display&id=102085 Exemplaires (1)
Cote Support Localisation Section Disponibilité Revue Revue Centre de Documentation HELHa Campus Montignies Armoires à volets Document exclu du prêt - à consulter sur place
Exclu du prêt